Il redémarre une nouvelle activité professionnelle à son compte dans la maçonnerie et le carrelage. Il invente un nouveau concept d’installation de plans en béton pour cuisine et dépose un brevet, ce qui va redonner un essor à son entreprise.
C’est là qu’il décide de vivre sa passion, créer de ses mains et va consacrer son temps dorénavant au recyclage d’objets en leur donnant une nouvelle vie. Il ouvre son atelier qu’il nomme « le recyclagisme ».
En récupérant toutes sortes d’objets, les cassant ou les redressant, les tordant, les transformant, les assemblant, les détournant de leur usage initial, Yves va en faire des compositions, des sculptures, des tableaux, des créations uniques et originales. Parfois naïves, d’autres fois criantes, ou sereines, ses œuvres vont devenir animées, lumineuses, musicales.
Autodidacte, guidé par l’instinct, l’imaginaire, la révolte, il va s’exprimer dans son travail avec énergie et sincérité, s’inspirant de sa vie ponctuée de rencontres inoubliables, d’évènements marquants de son histoire ou de l’Histoire, de sujets graves, de réflexions. Ses interrogations, ses émotions sont source d’inspiration. Doté d’un esprit rebelle, il dénonce les injustices avec force et développe son art avec un mélange de sensibilité, de vigueur et de provocation. Tous ces sentiments transmis dans son œuvre définissent toute la personnalité d’Yves.
Lors de sa première exposition à Fort de France, il remporte un vif succès. Le magasine « France-Antilles » lui consacre un article élogieux le 17 mai 1997. Il rend hommage à l’œuvre d’Aimé Césaire en lui offrant une sculpture nommée « la négritude », et honore la commande pour un musée de Bruxelles en réalisant une sculpture monumentale.
Il rentre en métropole en 1999, et s’installe à Arpajon. Il ouvre un stand aux Puces de Saint-Ouen et parallèlement continue son activité dans la sculpture.
Il crée des luminaires et travaille durant un an avec un décorateur américain pour qui il va réaliser plus de deux cent pièces uniques.
En 2005, il expose et vend au Marché de la Création de la Bastille à Paris, favorisant ainsi la rencontre avec un nouveau public d’initiés et d’amateurs passionnés.
En 2007, il expose au Marché de l’Art à Lyon et travaille pour un collectionneur pour qui il produira un grand nombre de sculptures et de tableaux
Il va travailler pour plusieurs marchands de design à Paris.
Il expose en novembre 2009 à la Galerie 28, rue Paul Valéry à Paris.