BAUDOIN roi des Belges (1930-1993)
Lettre autographe signée au philanthrope et homme politique américain, Lewis L[ichtenstein] Strauss (1896-1974) [Bruxelles], Château de Laeken, 28 avril 1965. 1 pp. in-8, en anglais.
Enveloppe conservée, avec adresse et affranchissements.
L’appareil photo polaroïd reçu en cadeau l’a extrêmement touché. « Je l’ai essayé presque immédiatement, et je suis ravi de vous dire que les résultats sont parfaits. Je vous remercie chaleureusement pour votre attention, qui nous offre un grand plaisir à la Reine et à moi-même… ».
Vendue
BEIGBEDER (Marc) philosophe, journaliste et critique d’art (1916-1997)
Lettre autographe signée à sa « Chère amie » ½ p. in-4.
Quelques lignes pour lui adresser la liste des ouvrages et biographie demandés. « Voyez ce qui vous y convient le mieux. Cordialement à vous et à Lifar ».
60 €
BLANC (Louis) journaliste et historien français, membre du gouvernement provisoire de 1848,
député sous la troisième République (1811-1882)
Photo carte de visite dédicacée au verso. Enveloppe autographe jointe. (15 avril 1874).
Beau portait portant cette dédicace : « A Mr Lafagette, son bien dévoué Louis Blanc ».
180 €
BOSC (Louis Augustin Guillaume) botaniste et homme politique, consul en Amérique,
auteur d’un Dictionnaire d’histoire naturelle (1759-1828)
Lettre autographe signée. Paris, 22 novembre 1824. 1 p. in-8. Ancien cachet de cire à ces armes.
Belle lettre rédigée à la manière d’une attestation en faveur du « premier garçon de selle de Trianon », certifiant qu’il a toujours été satisfait de sa probité et de son travail, « et que c’est contre mon gré et au mépris des règlements qu’il a été destitué de ses fonctions … ».
160 €
BOUCHAUD (Mathieu Antoine) économiste et jurisconsulte français, collaborateur de l’Encyclopédie (1719-1804)
Lettre autographe signée au « citoyen Bernardin de St-Pierre ».
Ce 11 Germinal, an 10 (1 avril 1802). ½ p. in 12, d’une écriture minuscule. Cachet de collection.
Il lui apprend qu’il lui a trouvé un appartement qui pourrait surement lui convenir « rue Dominique d’Enfer. (Aujourd’hui la rue Royer-Collard) La 1ère porte à gauche en entrant par la rue d’Enfer, ma femme a été voir hier. C’est un second composé de cinq pièces… ».
280 €
[Georges BRASSENS] -
Réunion de 4 photos relatives au portrait de Brassens réalisé par Yves Brayer.
Intéressant ensemble de photos concernant l’exécution de son portrait. 3 préparatoires et une en pleine exécution (18 x 24 cm, chaque). On découvre un Brassens attentif à l’esquisse réalisée par le peintre (Palais de Chaillot vers 1966, dans la loge du chanteur) et travaillant dans son atelier à l’achèvement du portrait. Le dernier cliché représente Brassens et Brayer réunis devant le tableau exposé au musée Galliera, « Les peintres témoins de leurs temps », en janvier 1967, dont le thème retenu est la chanson.
Les 4 clichés Vendue
BRAZZA (Pierre Savorgnan de) explorateur italien naturalisé français (1852-1905)
Billet autographe signé à un ami. Il lui confirme sa présence à son invitation. 30 juillet 1887. 1 p. petit in-8.
« Compte sur moi samedi soir ».
Vendu
BROGLIE (Jacques Victor Albert, duc de) diplomate, historien et homme d’Etat français (1821-1901)
Membre de l’Académie française.
Lettre autographe signée « Broglie ». Londres, 26 mars 1875. 2 p. ½ petit in-4. Petites imperfections.
Belle lettre en tant qu’ambassadeur à Londres. « Vous devriez penser Monsieur, que mon absence vous mettrait à l’abri de mes persécutions, il n’en est rien. Je viens encore vous demander quelques faveurs. Des personnes de Genève, où comme vous le savez, les questions religieuses ont tant d’intérêt, m’ont demandé de leur faire avoir mon article… ». De Broglie était l’une des figures du catholicisme libéral. « Serait-ce abuser … de vous prier d’en faire remettre quelques numéros chez ma tante, Mme de Staël (rue Saint Dominique 101) qui se chargerait de les envoyer ? […] Je suis assez scandalisé et fort diverti du procédé de Mr Dupin. S’il venait à votre connaissance que de son côté ou de celui de Mr de Montalembert on me fit le très grand honneur de s’occuper de moi, par une voie quelconque, voudriez-vous me le faire savoir… ».
280 €
BRUNEAU DE LABORIE (Emile) explorateur et sportif français, grand spécialiste d’escrime (1871-1930)
Lettre autographe signée au pionnier de l’aviation française Paul Tissandier ( 1881-1945) .
[Paris], 19 décembre 1918. 2 p. in-12 oblong.
Il a vu de par la composition du Comité de Pau, que Tissandier était particulièrement intéressé par l’aviation. « Je compte m’en occuper moi-même et serais très désireux d’avoir à ce sujet des renseignements d’ordre divers ». Il souhaite lors de la prochaine réunion de la St Georges obtenir de Tissandier un rendez-vous afin de « causer de ces questions », en le priant de bien vouloir l’excuser pour profiter de « cette importunité. ».
130 €
BYRD (Richard) explorateur polaire et aviateur américain de l’US Navy (1888-1957)
Chèque autographe signé. Winchester, 4 novembre 1931. ½ p. in-12 oblong.
Chèque tiré sur la « Farmers & Merchants National Bank » au profit de la « Western Union telegraph ».
280 €
CAMI (Pierre Henri) humoriste français (1884-1958)
Manuscrit autographe signé d’une pièce en 2 actes, intitulée « Vengeance de pêcheur à la ligne ou Petit poisson deviendra grand ».
3 pp. in-folio. Rare.
Une pièce comique, avec une pointe de surréalisme, dont le scénario dévoile une rivalité entre deux pêcheurs « le Pêcheur jaloux » et « Le Riche Pêcheur orgueilleux ».
Premier acte. La scène se passe au bord d’une rivière. « Le Petit Poisson et le Pêcheur ».
Le Pêcheur jaloux : « Le Riche Pêcheur orgueilleux qui pêche à mes côtés m’abreuve chaque jour d’humiliation. Les plus gros poissons de la rivière sont pour lui, car sa fortune lui permet de se payer des asticots truffés. Le voici qui vient encore de lever une superbe truite. Il dirige de mon coté un regard de triomphe et de raillerie. ».
Le Riche Pêcheur orgueilleux : « A peine ais-je relancé ma ligne, que grâce à l’irrésistible appât des asticots truffés le poisson mord de nouveau à l’hameçon (Il tire sa ligne, mais cette fois il ne trouve accroché à l’hameçon qu’un minuscule poisson) Fi ! Voilà un poisson peu digne de moi », poursuit-il.
Le second acte sera le cheminement d’une vengeance organisée par « le pêcheur jaloux » caractérisée par l’l’utilisation d’un masque de carnaval représentant une énorme tête de poisson. « Voilà l’heure à mettre mon idée de vengeance à exécution. Ma terrible vengeance est prête. Il ne me reste plus qu’à la savourer. Je me déshabille à la hâte, je place ma tête dans le cartonnage de carnaval représentant une énorme tête de poisson et je plonge dans la rivière… ».
480 €
CANTINIÈRE (Lettre de)
Lettre autographe signée par le soldat Pierre Aumenier, Mayance (sic), le 30 décembre 1813,
à ses parents à La Rochette canton d’au busson (sic) département de la Creuse. 3 pp. in-4 avec belle et grande vignette colorée représentant un soldat armé de son fusil. Adresse et marques postales sur la 4ème page.
Longue lettre rédigée phonétiquement en mauvais français, dont nous avons pris soin d’adapter le texte, pour une meilleure compréhension. Après avoir évoqué la santé de ses proches, il aborde son quotidien. « Nous voyons l’ennemi tous les jours. Il nous tire tout le temps des coups de canon mais cela n’est rien…Vous saurez que je dépense au fort que douze francs Après avoir fait deux cent cinquante lieues. Je [suis] toujours propre que quand je sortais les chèvres … ». Enfin pour finir, il précise son adresse « pierre aumenier Soldat dans le 3è bataillon des voltigeurs dans le 137 régiment de ligne amayance a la Suite du Regiment – reponce de Suite ».
Vendue
CARJAT (Etienne) photographe, journaliste et caricaturiste français (1828-1906)
Lettre autographe signée à son cher « Ernest ». Paris, 6 novembre 1889. ½ p. in-8. En-tête « Et. Carjat & Cie, Photographe ».
Il a été très touché par la présence de son correspondant aux obsèques de son père. « Venir à Champigny par un temps pareil c’est plus que de l’amitié ; c’est de la véritable fraternité… ».
160 €
DARCEL (Alfred) archéologue français (1818-1893)
Lettre autographe signée avec croquis. Paris, 20 janvier 1867. 4 pp. in-8. Bordures de deuil.
Intéressante lettre, concernant des corrections et précisions techniques à apporter sur le mémoire de son correspondant, en vue d’être publié. « Vous me trouverez peut-être bien sévère ; mais je ne suis que consciencieux, et comme j’ignore l’art des sous-entendus et des déguisements, je préfère vous exposer les choses comme elles sont […] Mr Poncelet qui habite aujourd’hui Auxerre m’a promis quelques-unes de ses antiquités gallo-romaines pour l’exposition de l’histoire du travail. Est-ce que Auxerre n’aurait pas quelques monuments à nous envoyer ! Quand ce ne serait qu’une ou deux des tapisseries de St Germain…».
230 €
ECOLES - CERTIFICATS DE PRIX - Auxerre et Avallon.
Bel ensemble de certificats de prix décernés dans différents établissements scolaires de l’Yonne du XVIII et XIXème siècle. Ensemble, 41 pièces des écoles à Auxerre et Avallon.
Pour Auxerre, on relève pour la Pension Pigault, les années 1825,1826 et 1827. Paroisse St Etienne, 1828. Ecole Primaire Annexe, 1875. Ecole Chrétienne d’Auxerre, 1829. Pensionnat de Demoiselles dirigé par Mme Rousseau, 1840. Ecole élémentaire d’enseignement Mutuel, avec jolie vignette, 1822. Collège Royal d’Auxerre. Etc. Pour Avallon, une jolie pièce en latin avec grande vignette de 1785.
480 €
CITROËN (André) ingénieur polytechnicien français pionnier de l’industrie automobile (1878-1935)
Lettre dactylographiée signée au crayon de couleur, à l’avocat et homme politique français, Paul Bellamy.
Paris, 5 janvier 1918. 1 p. gd. in-4.
Belle pièce relative au projet de carte d’alimentation pendant la Première Guerre mondiale, dont l’ingénieur constructeur, avait reçu de la part du gouvernement mission de réorganiser plusieurs services en particulier celle des tickets de ration de pain. « J’ai l’honneur de vous adresser un exemplaire du projet de carte d’alimentation, tel qu’il a été adopté à l’unanimité par l’Office Central des vivres… ».
680 €
CONVENTIONNEL - THIBAUDEAU (Antoine Claire) avocat, député de la Vienne (1765-1854)
Lettre autographe signée « aux Citoyens composant le Conseil des mines ». Paris, 22 Pluviôse an X (11 février 1802) 1 p. in-4. Vignette du Conseil d’Etat.
Il souhaite des renseignements concernant l’exploitation des mines de charbon de terre, avec leurs situations, l’état des exploitations, et le moyen de transport. « Le Citoyen porteur de la présente, se charge de prendre les notes dont j’ai besoin… ».
280 €
[CORSE – SARTÈNE]
Lettre signée par plusieurs officiers municipaux de la ville de Sartène, adressée au conventionnel Ange Chiappe,
« Député au département de la Corse à la Convention nationale, à Paris ».
Sartène, 10 février 1793. 3 pp. in-folio.
Légère déchirure causée par le bris de cachet à l’ouverture, sans atteinte au texte. Petites restaurations habilement réalisées.
Ils n’ont pu répondre rapidement aux deux lettres reçues de ce même mois, « parce que nous voulions préalablement voir établi en notre ville les deux corps administratif, et judiciaire qui se sont enfin détachés de Tallano, malgré les obstacles de quelques puissants factieux de ce canton, qui firent infructueusement tous leurs efforts, pour mettre tout ce district en Insurrection afin de suspendre l’exécution du Décret de translation. Nous ne pouvons vous exprimer les sentimens de reconnaissance, dont tous nos concitoyens sont pénétrés, pour les soins que vous avez eu d'accélérer si avantageusement l'effet de nos justes réclamations. Il n'y avait que vous, il faut l'avouer avec franchise, qui pouviez redresser nos griefs, et nous faire rendre cette justice, qui avait été jusqu'à ce moment voilée par l'intrigue, et la perfidie des ennemis du bien public. Pour témoignage de reconnaissance, aussitôt que la nouvelle nous fut parvenue, toute la ville entière se fit un devoir de faire chanter solennellement le tedeum qui fut précédé et suivi de plusieurs décharges et du son des cloches. Dans tous nos cœurs la joie brillait avec tout son éclat : de tous côtés on n'entendait que retentir avec enthousiasme vive Ange Chiappe notre concitoyen chéri, en un mot toute cette journée fut une fête continuelle. […] Nous n'avons eu jusqu'à présent aucune nouvelle de Sardaigne. On débite cependant que la chaloupe destinée pour entamer la négociation à Cagliari ait subi plusieurs décharges de coups de canon, qui ont massacré, à ce que l'on dit, quinze à seize citoyens, parmi lesquels on nomment Mario Peraldi, Buonarroti et un certain Buonaparte. Comme cette nouvelle n'est pas bien sure elle mérite confirmation …».
On sait que l’expédition de Sardaigne fut une opération militaire menée en février 1793 par les armées de la jeune République française, contre le Royaume de Sardaigne. La Convention ordonna à Bonaparte de s'emparer de la Maddalena et à l'amiral Truguet de prendre Cagliari.
1 250 €
DAGUIN (Claude Arthur) ingénieur, magistrat français. Il fut également un collectionneur et un philanthrope éclairé,
auteur de nombreuses publications portant sur de nombreux sujets tels que la faune et la flore, la généalogie,
l’héraldique pour n’en citer que quelques uns.
Son travail considérable et son œuvre conséquente sur la Haute Marne, reste une référence (1849-1944)
Manuscrit autographe signé de son ouvrage paru en 1907 « Les Juges de Paix et leurs œuvres »
Publié à compte d’auteur, d’un tirage de 200 exemplaires, (selon une note de son créateur), disponible précisément à Lille, 3 rue Basse. Arthur Daguin fut juge de Paix de 1890 à 1909 agissant dans de nombreuses autres villes de France, en particulier dans celle de Lille, 2ème arrondissement. (1849- 1944).
Ce manuscrit de travail pour cet ouvrage, comporte plus de 40 pages in-4, avec de nombreux repentirs et corrections, où sont utilement insérées plusieurs épreuves d’imprimerie abondamment corrigées. Il fait référence à la bibliographie des volumes et plaquettes dus aux Juges de paix depuis la création des Justices de Paix, c’est à dire depuis 1780 jusqu’à nos jours, 1907, date de la publication.
1 480 €
DAUBREE (Gabriel Auguste) géologue français, membre de l’Académie des sciences (1814-1896)
Lettre autographe signée avec croquis. 3 pp. ½ in-8. Strasbourg, le 11 Janvier 1860.
Belle lettre témoignant de la proximité des deux hommes « Je vous remercie beaucoup d’avoir pris la peine de me renseigner confidentiellement sur la décision de la commission du Prix Bordin. Votre suffrage me console de n’avoir pas remporté le prix ; car quand on aurait les 9/10 des écus qui y sont affectés, ce n’est jamais qu’une fraction de prix. Du reste je suis heureux que vous ayez bien voulu vous charger du rapport et que vous soyez disposé à faire ressortir les résultats que j’ai obtenus. Vous savez mieux que qui que ce soit que quand on entre dans le domaine de ces énormes pressions, j’ai acquis la conviction qu’elles ont dû s’élever parfois à plusieurs milliers d’atmosphères, car les dernières explosions dépassaient de beaucoup celle que la poudre aurait pu produire. La voie expérimentale est difficile et même dangereuse. On pourrait faire bien des longs mémoires de géologie descriptive avec la somme de temps et de peine qui conduit à des résultats susceptibles d’être formulés en quelques lignes, mais ce n’est probablement pas du côté commode que se trouve l’avenir de la géologie.. ». Il poursuit en décrivant à son correspondant, sa prochaine expérience en s’aidant d’un croquis, pour cette nouvelle expérimentation.
280 €
DESCHAPELLES (Alexandre-Louis-Honoré) célèbre joueur d’échecs qui fut également un soldat de la Révolution et de l’Empire blessé à la bataille d'Ettlingen en 1796, alors âgé de 16 ans. (1780-1847)
Il fut considéré comme le meilleur joueur au monde entre Philidor et Louis Charles Mahé de La Bourdonnais à qui il donna notamment des cours, lequel finit par le détrôner.
Lettre autographe signée à son notaire. 24 mars 1846. ½ p. in-8.
A propos d’un contrat à signer. « Je vous conseille de me l’envoyer, il doit y avoir de l’inconvénient à laisser cette besogne à des héritiers. Je puis être dans une grande erreur, mais je sors d’une nuit laborieuse… ».
Vendue
DEMIDOFF (Anatole) industriel et mécène russe, grand amateur d'art (1813- 1870).
Il épousa la princesse Mathilde Bonaparte en 1840.
Lettre signée au statuaire Dantan Jeune (1800-1869). Francfort, 23 octobre 1839. 1 p. gd in-4.
Très belle lettre relative à la conception de deux bustes. Il interroge le statuaire sur le prix convenu pour la réalisation de son buste en marbre, au prix de 3 000 frs. qui lui semble très raisonnable, « et j’aurai soin de vous faire payer cette somme. Mais vous avez oublié de me répondre au sujet du second buste que je vous ai prié d’exécuter et qui me paraissait devoir être moins cher que le premier… ».
300 €
DIANA (Diana Frances Spencer), princesse de Galles (1961-1997) CHARLES, prince de Galles, né en 1948.
Dédicace autographe signée du prince Charles à sa « Dearest Aunt Olga » avec signature autographe de Diana sur carte de vœux pour la Bonne année. (35 x 15 cm).
Rare et belle image de cette famille endeuillée en 1997, lors d'un accident de voiture à Paris, accident très controversé où la princesse Diana trouva la mort.
2 450 €
DUPETIT-THOUARS (Abel Aubert du Petit-Thouars, dit) navigateur, explorateur et officier de marine (1793-1864)
Lettre et billet autographes signés au peintre Ferdinand Wachsmutt (1802-1869)
Paris, 30 avril 1836 et 18 novembre 1836. 1 p. ½ in-8 et ½ p. in-8 oblong.
On joint un court billet autographe signé, daté du 10 mai 1844. « Reçu une lettre du Ministère de la Marine et aux Colonies »
Avril 1836. Il se plaint de l’absence de son ami. « Vous n’êtes pas de parole, car vous m’aviez promis de venir déjeuner avec moi et je n’ai pas eu le plaisir de vous voir. Vous aurez oublié sans doute que je pars dans quelques jours je vous engage donc à prendre votre courage et à venir de bonne heure me trouver. Je vous prie si le portrait est verni de me l’envoyer par votre portier. Vous lui payerez la commission que je vous rendrai. Faites le plutôt que ce sera possible car je plie bagage pour tout de bon… ». En novembre, il lui adresse un costume d’indien « De l’intérieur du haut Pérou ».
Les 3 pièces 380 €
EIFFEL (Claire, Marie, Françoise, Alexandrine Bonickhausen, dit) fille de l’ingénieur et industriel français Gustave Eiffel.
Elle sera l’aînée des cinq enfants du couple Eiffel, et sera une mère de substitution à la mort de sa mère,
Marguerite, l’épouse de Gustave Eiffel.
Elle a joué un rôle particulier et très important auprès de lui, elle fut à la fois sa confidente et secrétaire,
au point d’en devenir son véritable bras droit. Elle épouse en 1885 Adolphe Salles (1858-1923), un ingénieur
tout juste sorti de l’École Polytechnique et de l’École des Mines, et qu’Eiffel a choisi pour prendre sa succession à la tête de l’entreprise, ce qu’il fera effectivement en 1893, après avoir dirigé les travaux de la Tour Eiffel.
Il lui confia plus particulièrement, comme fondé de pouvoirs, la direction de l'entreprise générale des écluses du canal de Panama et celle de toutes les installations de la Tour de 300 mètres. Il faut citer notamment sous sa direction, le montage des ascenseurs, dont la disposition toute nouvelle et sans précédent, exigeait une sécurité exceptionnelle, réalisée avec le plus grand succès.
Le couple habita dans la demeure de Gustave Eiffel, un luxueux hôtel particulier à Paris (1863-1934).
On connaît une scène en cire sur la Tour Eiffel, où la silhouette de Claire se trouve en retrait près de son père,
en discussion avec Thomas Edison.
Très intéressant carnet, sorte d’agenda, où figure sur chaque page, la liste autographe, rédigée au crayon, des invités conviés aux réceptions de Claire Eiffel. Sur environ 250 pages (in-8), on constate que ces invitations sont régulières, pratiquement toutes les semaines, où les femmes et épouses sont privilégiées, et cela depuis le 12 mai 1921, pour se terminer courant 1934. Le nombre conséquent de ces invités présents dans ces réceptions, se compte entre 10 à 50 personnes. On peut constater que certains de ces noms se répètent souvent, et l’ensemble de ces personnalités, appartient à la noblesse du tout Paris de l’époque, aux politiciens, aux écrivains, aux peintres et aux personnes qui ont pu jouer un rôle auprès de son père, sans oublier les membres de sa famille.
On relève principalement les noms de Théophile Delcassé, Louis Breguet et son épouse, son beau-frère Robert Salles, la comtesse Abbatucci, les couples Ferrié et Lamy, Jean et Marcel Piccioni (on connaît de lui, une photo où il est présent près de Claire et Gustave Eiffel, à bord de l’Aida, Marcel qui épousera Valentine Eiffel, sœur de Claire), comtesse Jean de Castellane, Lefèvre-Portalis, Mme et Mlle Gabriel Denis, Germain Bapst, Paul Vitry, Emile Henriot, Pierre-Emile Legrain, le conseiller à la légation de Pologne, Joseph Wielowieyski, Alfred Bruneau, Mme Gabriel Ferrié, Jean Cocteau, Mme de Nittis, Edouard Herriot, Mme Georges Caïn, le maréchal Joffre, Henri Rabaud, Mme Dubufe, Henri Auriol, général Ferrié, Jacques Chastenet, la maréchale Joffre, Eugène Salles, Mme Barthou, la maréchale Pétain, Mlle Janine Salles, Clémentel, Mme Cocteau mère, André Hallays, Mme et Mr Paul Landowski, Leon Dufour, Mme Guillaumet, Mme Cézanne, le chirurgien Pierre Duval, Georges Leygues, Georges Henri Rivière, Madeleine Clemenceau-Jacquemaire, Gustave Charpentier, le couple Soupault, Edouard Salles, Charles Luquet de Saint-Germain, la comtesse Frochot, Mme Haugk, Jacques Rouché, Paul Deschamps, Mlles Gustave Dreyfus, le peintre polonais Wladimir de Terlikowski et son épouse Mme Waldeck-Rousseau, Henri Monnet, Mme André Honnorat, Mme et Mlle Cézanne, Mme Guillaumet, comte et comtesse Hector de Béarn, Jacques Chastenet, Mme Gounod, duchesse de Croy, Mr et Mme Edouard Eiffel, Edmond salles, la maréchale Pétain, la maréchale Joffre, Gabriel Thomas, André Pavie, comtesse du Percin, Maurice Blondel, comtesse de Rougemont, Mme Nicolas Piétri et sa sœur, Raymond Koechlin, Mme Ernest Gouin, Mme Millerand, Mme René Fould, Jacques Eiffel, Mme Blériot, René Le grain-Eiffel (on connaît une photo sur laquelle figure René Le Grain en compagnie de Georges et Robert Salles, ainsi que Jacques et Gustave Eiffel sur la Tour Eiffel, avec au verso cette annotation, réception de la Société des Ingénieurs civils, le 6 mai 1923 ) …etc.
Une note du 26 novembre 1932, figure en bas de page et apporte cette précision. Claire Eiffel en compagnie de Robert Salles ont reçu 300 personnes, à l’occasion du 13ème Salon de l’Aéronautique. Les documents concernant Claire Eiffel, sont particulièrement rares.
1 350 €
ELISABETH, reine des Belges (duchesse de Bavière, mère de Léopold III).
Elle épousa en 1900, le futur roi des Belges, Albert 1er de Belgique (1876-1965)
Lettre autographe signée « Elisabeth » à Mme Barthou (épouse du journaliste et homme d’Etat français, Louis Barthou) Bruxelles 27 décembre 1913. Enveloppe avec adresse conservée. 2 p. petit in-8.
Jolie lettre de cette reine de tous les excès, à propos du cadeau reçu, un chat siamois. « Le petit chat siamois est très bien arrivé, je le trouve ravissant. Je vous remercie bien sincèrement du grand plaisir que vous m’avez fait. Mes enfants sont aussi enchantés que moi. C’est vraiment très aimable de votre part de vous être souvenue (sic) de mon désir d’avoir une de ces jolies bêtes… ».
Vendue
FEUILLET DE CONCHES (Félix Sébastien) diplomate, journaliste et collectionneur français.
Il fût également un faussaire notoire d’autographes (1798-1887)
Lettre autographe signée à Eugène-Auguste-Georges-Louis Midy de la Greneraye, dit Surville, ingénieur des Ponts et Chaussées, marié en 1820 avec la femme de lettre Laure Balzac, sœur d’Honoré de Balzac.
Paris, le 1er juillet 1837. 1 pp. gd. in-4.
Longue et intéressante lettre à propos du passeport demandé par Surville. « Je te renvoie ton pport (pour passeport) parce qu’il porte une désignation qui exposerait Mr Colin à des désagréments. Il n’y a plus de Hollande : il y a un Royaume des Pays-Bas. Dans l’état politique où se trouve vis-à-vis de nous ce Royaume depuis le démembrement de la Belgique, cette appellation hollande lui va au cœur et le blesse. Les pports qui se délivrent à Paris portent l’indication des Pays-Bas. Venant de France avec un pport pour la Hollande susciterait quelque embarras au voyageur…. Adieu, mets moi, je te prie, aux pieds de Madame de Balzac… ».
380 €
FINANCES
« Rentes viagères à HUIT pour cent sur une tête. Lettres Patentes du 12 juin 1771, Arrêt du Conseil du 27 octobre suivant ».
Pièce signée sur vélin par Joseph MICAULT D’ARVELAY, financier (1723-1786) Paris, 31 août 1774. 1 p. in-4 oblong.
180 €
[Aimé Benjamin FLEURIAU], négociant français né à La Rochelle,
qui s’était distingué dans le négoce du sucre et dans le commerce des esclaves à Saint-Domingue. (1709-1787)
Ensemble de 8 mémoires établis pour des fournitures et travaux exécutés dans différentes propriétés appartenant à Aimé Benjamin Fleuriau, situées à la Rochelle, depuis le 17 février 1766 jusqu’au 11 mai 1782.
Très intéressants mémoires révélant l’utilisation des matériaux et leurs coûts pendant cette période du XVIIIème siècle, peu de temps avant la révolution de 1789. Ces états des dépenses sont pour chacun, acquittés du montant des travaux, et sont signés par les entrepreneurs architectes exécutants, 6 par « Tourneur fils », faisant état du paiement des journées d’ouvriers et des fournitures diverses, pendant toute l’exécution des travaux. Un état du 4 avril 1781 est du charpentier « Trouillet » pour différents travaux exécutés, et parfaitement détaillés. Le dernier mémoire est relatif à diverses fournitures dont des vêtements et tissus divers pour son usage personnel. Certains mémoires sont annotés de la main de Fleuriau.
[Henry Tourneur fut un professionnel de grande qualité, formé par son père Jean Tourneur. Ils furent des intervenants pour la Chambre de Commerce de La Rochelle (1750) et à de nombreuses restaurations et embellissements dans plusieurs hôtels rochelais à cette même époque].
On joint 6 autres mémoires concernant des travaux exécutés pour Mme veuve Fleuriau relatifs à des fournitures diverses dont fourniture d’éléments de décoration, de la vaisselle, en particulier « d’un panier de fayance » venu d’Angleterre avec l’intervention de James Grieg, par ordre de Mme Luther et différents travaux effectués pour son compte, notamment par une couturière de la Rochelle, Mlle Bertau (1791).
L’ensemble des 14 mémoires Vendu
Marie-Anne Suzanne LIÈGE (1733-1806) épousa le 17 août 1756 à Cestas en Gironde Aimé-Benjamin Fleuriau.
Elle était la fille de François Liège (1697- avant 1750), négociant à La Rochelle et à Bordeaux.
2 lettres autographes (minutes) relatives à l’état de santé de son mari et les difficultés rencontrées pour sa guérison,
dévoilant un traitement déconcertant.
À ces deux lettres, on joint une vingtaine de pièces ou documents concernant des soins apportés aux époux Fleuriau.
a) Ensemble de lettres ou documents adressés à elle, concernant les soins à prodiguer à son mari. Plusieurs lettres sont adressées directement à Aimé Benjamin Fleuriau, qui avait interrogé un médecin concernant l’évolution de son état de santé ainsi que sur le traitement proposé. Au regard de ces lettres rédigées par plusieurs praticiens, on constate que les soucis de santé de son mari étaient les conséquences d’une ischurie ou rétention urinaire. Quelques propositions étonnantes de remède pour son traitement, sont jointes.
b) Ensemble de plusieurs ordonnances rédigées par les pharmaciens, les médecins et les chirurgiens de la Rochelle, établis après le décès de son mari, principalement pour la fourniture de médicaments, « à la réquisition de Madame Veuve Fleuriau », par Dergny, « Maitre en l’art et sciences de pharmacie à la Rochelle », de visites de plusieurs médecins de la Rochelle, Villefond (1791) et Butaud (1793), ainsi que le chirurgien Gabande, pour des soins et visites aux domestiques de Mme Fleuriau (1791).
L’ensemble Vendu
FOUCAULD (Charles de) explorateur et missionnaire français, religieux catholique, récemment canonisé (1858-1916)
Lettre autographe signée au général Maurice Bailloud. Tamanraset, 10 février 1914.
3 p. ½ in-8. Petites imperfections. Rare.
Il remercie le général pour le colis postal qu’il a envoyé pour les dames touarègues. « Il est arrivé en parfait état, et je vous en remercie de tout mon cœur. Il a fait le bonheur d’une foule de dames de tout âge ; cela a été pendant plusieurs jours une procession de femmes venant chercher leur part de soie, de laine, d fil, d’aiguilles etc. La superbe boîte qui contenait le tout, est échue, une fois vide, à Dassin, la cousine Moûra qui vous a joué du violon : c’est maintenant son coffret à bijoux. Tout va bien dans l’Ahaggar, excepté les troupeaux. Il n’est pas tombé une goutte d’eau depuis votre passage : cela fait plus de 4 ans sans pluie. Cela a un bon côté : voyant leurs troupeaux presque détruits, les touaregs (les Imrad du moins, qui sont toute la force du pays) se jettent à corps perdu dans l’agriculture, et ils se sédentarisent. Vous verriez, si vous veniez ici aujourd’hui des changements heureux et considérables opérés en un an…. ». Il lui apprend qu’ici chez les touaregs, il est souvent question du général et de ses bonnes actions, celui, « qui a nourri le village de Bechna, lui a envoyé une chamelle, a fait un arbre de Noël aux enfants, envoie des cadeaux de France, et duquel mon jeune compagnon de voyage a longuement reparlé…. Mon compagnon de voyage n’est pas ici en ce moment : il est dans l’Adrar à surveiller les troupeaux de chameaux… ».
Vendue
[Charles de FOUCAULD] Napoléon LACROIX, (1855-1910) chef de bataillon d'infanterie en 1906,
chef du Service des affaires indigènes au Gouvernement général de l'Algérie (en 1906).
2 lettres autographes signées à l’explorateur Félix DUBOIS (1862-1945) En-tête du Service des Affaires Indigènes.
8 pp. in-8. Alger, le 5 décembre 1906 et le 14 septembre 1908.
1906. Intéressante lettre à propos du Père de Foucauld. « Le P. de Foucauld est un modeste qui ne demande qu’une chose c’est qu’on ne parle pas de lui. Je me suis bien gardé de lui dire que je vous avais donné un mot pour lui, c’était le moyen de le faire se dérober tout à fait. Si vous avez la chance de l’atteindre il vous demandera certainement de ne pas parler de lui dans vos articles. Je crois que vous pourrez lui donner cette satisfaction, d’autant plus qu’il vous sera facile de vous rattraper plus tard quand vous irez au Touat et au Hoggar. Vous le verrez alors à l’œuvre et vous pourrez raconter en connaissance de cause ce que vous aurez vu. Cela sera peut-être plus pittoresque. Le P. de Foucauld partira d’ici lundi. Vous aurez donc tout le temps nécessaire après la réception de cette lettre pour préparer votre entrevue… ». Il le félicite à propos d’un article qu’il a lu avec « intérêt » et attend le second « qui va être tout d’actualité. Je suis convaincu que vous allez trouver sur votre route une manne de renseignements dont vos lecteurs tireront un agréable profit ».
1908. Il le remercie pour les deux premiers échantillons de photos reçus. « Je vous en remercie bien sincèrement. Je n’avais pas encore de photo de mon bon ami Foucauld en Targui. Voilà une lacune comblée grâce à vous. Je l’ai trouvé bien changé. Ses traits m’ont paru épaissis. Evidemment ce ne peut plus être le jeune homme de ma première photo qui date de 83 au moment de son exploration au Maroc, mais la transformation est bien forte. J’ai eu récemment de ses nouvelles par Laperrine qui l’a trouvé en excellente santé parlant le tamahaq comme un vieux targui. Je vous félicite du succès que vous avez eu avec vos photographies… » Il lui conseille de les éditer en un album. « La société de Géographie de Londres vient de faire cela pour les vues panoramiques rapportées par Stein du Turkestan chinois. », [l’archéologue et explorateur hongrois, Aurel Stein (1862-1943)]. L’album qu’elle a ainsi édité est accompagné d’une courte notice explicative. Les vues qui s’y trouvent font bien apprécier l’ensemble du pays… ». Il fait allusion à un certain Gauthier (très probablement le géographe et ethnographe, Émile Félix Gautier) qui n’a pas trouvé « grâce devant vous. J’en suis profondément affligé ! C’est étonnant combien il y a des gens qui ne l’apprécient pas. Son cousin Chudeau, dit le panier percé, [le géologue et explorateur René Chudeau] vaut mieux scientifiquement et cependant il a eu quelques aventures. Tout d’abord, étant agrégé, il a été chargé de cours dans une faculté. Mais après avoir passé sa thèse de doctorat (thèse écrite dit-on, sur une table de café entre deux bocks et plusieurs femmes). Il a été envoyé professeur dans un lycée. C’est là que son cousin est venu le chercher pour l’aider à sortir de l’ornière. Malgré tout Chudeau est bien supérieur à Gauthier… ».
Les deux lettres 780 €
[Charles de FOUCAULD] L’abbé Maurice TUAL, prêtre catholique,
qui obtint le prix Hugues de l'Institut catholique de Paris en 1919, et fût notaire de la cause de Béatification du Père de Foucauld. Ensemble de 3 lettres autographes signées de formats divers et une carte de visite autographe
adressées à l’explorateur Félix DUBOIS. Paris, 22 mars et 3 juillet 1928.
Intéressant ensemble relatif à la béatification du Père de Foucauld ouvert dès 1927 mais qui ne vit le jour que plusieurs décennies passées, en novembre 2005 par le Pape Benoit XVI, puis canonisé le 15 mai 2022, par le Pape François II.
Pour mémoire, c’est en février 1927, qu’eu lieu l’ouverture par Mgr Nouet, Préfet apostolique de Ghardaïa, du Procès informatif sur la vie, les vertus et la renommée de sainteté du Serviteur de Dieu, avec le début des auditions des témoins de la vie de Charles de Foucauld, ainsi que la recherche de ses écrits.
Les procès diocésains rogatoires pour recueillir les témoignages durèrent jusqu’en 1939. La collecte des écrits et leur copie officielle dura jusqu’en 1945. Cette collecte et activité fût ralentie puis suspendue du fait de la Seconde Guerre mondiale puis des conséquences de la guerre d’Algérie.
La lettre du 22 mars 1928, accompagnée de sa convocation manuscrite invite Félix Dubois à venir le 26 mars suivant dans l’oratoire du péristyle de l’église Saint-Sulpice pour y faire une déposition concernant le Père de Foucauld, « lieu désigné pour prêter le serment de dire la vérité et de garder le secret, et se soumettre à l’examen, sous peine d’y être contraint par les censures et autres peines canoniques, à infliger au gré des Révérends Juges…. Sur les instances du R. P. Joyeux, vice Postulateur de la Cause ».
Le 5 juillet il se rend au domicile de Félix Dubois pour lui remettre les lettres données en communication. « Si j’avais eu le plaisir de vous rencontrer, je vous aurais demandé de qui émane le fragment de lettre qui clôt la série : est-ce du commandant Lacroix ? Est-ce d’un autre ? J’ai encore recours à votre obligeance pour me fixer à cet égard… ».
La carte de visite autographe de l’abbé Tual, alors vicaire à Saint-Jacques, mentionne sa qualification de « Notaire de la Cause de Béatification du Père de Foucauld ».
L’ensemble 780 €
FRANÇOIS (Claude) chanteur français (1939-1978)
Lettre autographe signée à son cousin « Jean ». Trouville, le 27 août 1966. 1 pp. in-8.
Il est très satisfait de l’avoir revu. « J’espère que tu vas bien depuis, tu avais l’air fatigué, fait-il beau ces jours ci. Je souhaite te revoir très bientôt, en attendant le plaisir de vous revoir tous, en parfaite santé… ».
Les lettres autographes de « Cloclo » sont peu fréquentes.
680 €
FREGOLI (Leopoldo) Célèbre transformiste italien (1867-1936)
Carte postale (son portrait) avec signature autographe, datée de Montevideo 1910 (en tournée au théâtre "Urquiza"), avec dessin autographe à l'aquarelle représentant le drapeau de l'Italie.
Belle et rare pièce.
Vendue
GAINSBOURG (Serge) auteur-compositeur et interprète français (1928-1991)
Photo signée (13 x 9 cm).
Belle image en couleur d’un tirage amateur.
380 €
GAINSBOURG (Serge) et COLUCHE (Michel Colucci, dit)
Contrat de cession et d’édition d’œuvre musicale, contrat pré-imprimé, et co-signé principalement par les trois intervenants, avec la mention de Gainsbourg et de Sabard « lu et approuvé, bon pour cession ». 4 pp in-folio.
Contrat signé à Paris, le 23 septembre 1977, concernant le film franco-belge « Vous n’aurez pas l’Alsace et la Lorraine », film sorti en octobre 1977 et réalisé par Coluche et Marc Monnet. Pour la musique, Vladimir Cosma (sous le pseudonyme de Jeff Jordan), et Serge Gainsbourg pour les chansons. Il est également signé par l’auteur-compositeur, Jean-Pierre Sabard. On joint une page où figure les paroles dactylographiées de la chanson du « Chevalier Blanc ». Réunion unique de 2 géants du spectacle. Rare.
2 450 €
GEORGE VI, (Albert Frederick Arthur George) roi du Royaume-Uni
et des autres dominions du Commonwealth britannique du 11 décembre 1936 jusqu'à sa mort le 6 Février 1952.
Pièce signée en-tête « George R(ex)I(mperator) » en partie imprimée avec adjonctions dactylographiées
adressée au gouverneur de la prison de Wakefield. 2 p. in-folio 25 Avril 1944. Cachet royal gaufré.
Intéressante pièce relative à la remise de peine du condamné Richard Late qui, devant purger une peine de 3 mois, bénéficiera d’une remise de peine de 6 semaines.
« To the governor of our prison at wakefield And all others whom it many concern, greeting! Whereas Richard Laite was at the county Petty sessions siiting at Barnsley on the twelfth day of april, 1944, convicted of three offences against Regulation 58A the Defence (General) Regulations, 1939, and sentenced to imprisonment for three consecutive terms of one month : Now know ye that we in consideration, consideration of some circumstances humbly represented unto us, are graciously pleased to extend our grace and mercy unto the said Richard Laite and to pardon and remit unto him six weeks of the sentence passed upon him as aforesaid : our will and pleasure therefore is that you cause the said Richard Laite to be discharged out of custody accordingly ; And for so doing this shall be a sufficient warrant given at our court at St James the twenty-fifth day of april 1944, in the eighth year of our reign ».
780 €
[FRANK HAVILAND]
Catalogue de porcelaines de Limoges avec reproductions et appellations.
Certaines pages sont en couleurs. On trouve en fin du catalogue, les observations précises pour la commercialisation.
35 p. gd. in-4 (27 x 21 cm).
On joint également, toujours des Ets Frank Haviland, un tarif en anglais pour « Limoges China », de juin 1907. (6 p. gd. in-4.), ainsi qu’une lettre en anglais adressée à Paul Burty Haviland, (photographe, écrivain et critique d’art américain) datée de New-York, le 15 octobre 1915, lettre rédigée par le secrétaire « The Grolier Club », dans laquelle il l’informe que sa demande pour un prochain séjour à l’étranger a été accordée auprès du conseil, et regrette cependant qu’il ne puisse pas être présent tous les mois pour les festivités organisées par le club.
Vendu
HEATH (Edward) homme d’Etat anglais, premier ministre de 1970 à 1974.
Il fut un des hommes politiques anglais les plus engagés dans la construction européenne et un des principaux artisans
de l’adhésion de la Grande-Bretagne au Marché commun. (1916-2005)
Lettre dactylographiée signée au directeur de la revue « Réalités », Alfred Max. Londres, 14 juillet 1965. 1 p. in-4.
Il précise à Alfred Max, que son style de français « n’est pas très idiomatique » et qu’il peut le modifier « sans toutefois en changer le sens ». Cela, suite à un entretien avec Mlle Danielle Hunebelle, entretien qu’il a vraiment beaucoup apprécié, et son seul regret a été « d’avoir dû, à cause du désordre du programme Parlementaire, altéré son propre programme… ».
230 €
JACQUEMONT (Victor) naturaliste et explorateur français (1801-1832)
Lettre autographe à Prosper Mérimée quelques jours avant son départ pour l’Inde,
[en août 1828] (d’après une notre inscrite au verso). 1 pp. in-8 oblong. Rare.
Très belle lettre de ce voyageur mort prématurément à l’âge de 31 ans, ami de Stendhal et de Prosper Mérimée, où il est précisément question de Stendhal. Il invite Mérimée à venir demain à Puteaux. « …vous aurez le bonheur d’y trouver l’illustre comte de Stendhal qui cite mercredi au juge de Paix, les gens de la Voiture publique, pour l’avoir obligé à coucher avec la petite bossue boiteuse du café – laquelle paraitra comme témoin. J’accompagnerai le dit comte à la campagne. Si vous venez tachez d’amener des forces avec vous. Hier il n’y avait que nous deux, c’était trop peu … ».
1 250 €
JABOTINSKI (Vladimir) homme politique, journaliste et philosophe, né en Ukraine en 1880, mort en 1940.
Leader visionnaire se battant sans relâche pour la création de l'Etat d'Israël, il créa en 1925, l'Union des sionistes révisionnistes et sera le principal inspirateur politique de l'organisation armée clandestine sioniste, l'Irgoun. Les lettres de V. J. sont peu courantes. Ensemble de 5 lettres autographes signées à l’artiste peintre française Maxa Nordau.
De 1924 à 1933. Paris et Londres, 5 p. in-4 et 2 p. in-8. Enveloppes conservées. 2 lettres sont écrites en anglais.
Très intéressante et importante correspondance relative à une publication hébraïque. 26 juillet et 11 août 1924. « Il s'agit d'un carnet de poche pour écoliers », dont il espère la collaboration de Maxa pour les illustrations. « Les dessins négatifs - ceux de la première série - devraient être plutôt des charges ou caricatures [...] Je tiens seulement à ajouter que, malheureusement, un chapitre sur les "tables manners" bien illustré est d'une nécessité grande et tragicomique pour l'éducation de la jeunesse juive de la Palestine ainsi que du Ghetto... » . Il sera aussi question de l'édition d'une brochure, destinée au « Fond Tel Haï » et en novembre 1924, il lui demandera de lui rendre le service de corriger cette brochure, « qui est notre cheval de bataille par excellence !... ».. Il espère qu'elle prendra la peine de corriger le texte dont la traduction française a été faite par son neveu, Serge Galperin. ». (A ce propos Maxa Nordau sera hostile à cette publication et lui répondra dans une lettre qu'elle ne veut en rien que son nom soit associé à cette publication). 21 novembre 1932. Il a lu le roman de « Kessel sur Monfreid : La fortune carrée - Le 1er livre de Monfreid : Les secrets de la Mer Rouge. Both excellent… ». Enfin il souhaite ainsi que le Docteur Schwartzman, sa présence, pour un colloque avec les amis londoniens qui méritent des encouragements. Ils commenceront par « a visit-Palestine Club », et dont le nom retenu sera « Nordau » en hommage à son père.
On joint une lettre signée du Dr M. Schwartzman en tant que Président de « l’Union des sionistes révisionnistes », lettre en anglais à Maxa Nordau, Londres, 5 janvier 1933, relative à sa venue à Londres pour participer à une réunion où un hommage sera rendu à son père, Max Nordau. « Le comité central de l'union des Sionistes Révisionnistes, pour l'Angleterre et l'Irlande a décidé de tenir un « Memorial meeting » en l'honneur de Nordau à Londres ce mois ci. Nous sommes sur que votre active participation dans cette réunion sera de grande valeur, et nous vous seront très reconnaissant si vous décidiez de venir sur Londres 1 ou 2 jours à cet effet. Cela nous aidera beaucoup dans l'accomplissement de notre réel désir de rendre hommage à la mémoire de notre professeur.… Le sionisme de Nordau, qui est un des buts en priorité du révisionnisme…. ».
2 850 €
JASMIN (Jacques Boé, dit) célèbre poète perruquier d’Agen, précurseur du félibrige (1798-1864)
Lettre autographe signée à Mr Bélier, ingénieur général du Chemin de fer du midi, à Bordeaux. Agen, 2 mai 1858. 2 p. in-8.
« Mon neveu Léopold se rend à Bordeaux à l’appel que lui fait un chef de votre administration. C’est lui qui aura le plaisir de vous remettre ce billet où je n’ai que le temps de vous dire que je vous serre la main avec affecction et reconnaissance ; après demain j’écrirai à notre brave général de Tartas, dont la démarche m’a vivement touché… ».
130 €
Intéressant ensemble de 5 pièces manuscrites concernant la taille, le prix des diamants et bijoux, fournis et livrés à la marquise de Brigançon ou Bergançon, (pour Brégançon), au marquis de Ricar [Louis Hercule de Ricard, marquis de Brégançon et de Joyeuse-Garde (1706-1747), conseiller au Parlement de Provence].
Au marquis de Ricard, mémoire pour la fourniture « d’une bague a saphir avec un diamant de chaque cotté », le 2 août 1732.
À la marquise, un premier mémoire, fort bien détaillé, acquitté le 28 août 1756 qui concerne la livraison et fourniture d’une paire de boucles d’oreilles « de diamants à fleurs », par le joailler A. Aubert, à Paris. « Aubert md joaillier place daufine en entrant par le pont neuf adroite la première boutique après l’épicier a paris », lequel Aubert rédige le détail des diamants fournis et leur nombre, « 99 Diamants pesent 15 Kt ¼ pierres épaisses pierre faible et roses. J’en prend 80 dit diamant pour en faire une paire de Boucles d’oreilles afleurs les 19 restant sont pour faire deux pair de boucles de nuit aparis ce 15 juillet 1756 ». Ce même joailler a reçu également en paiement, la fourniture de « cinq tabatières de carton doublée d’écaille », d’une glace et d’une « boite à mouche ».
Le second mémoire adressé à cette même marquise, est acquitté à Avignon, le 8 octobre 1785. « livré une paire des boucles d’oreilles à l’indiene composée de cinquante quatre diamants provenant d’une paire des boucles d’oreilles où il y avait cinquante brillant et 12 pettites roses d’Hollande les quelles roses je les prendrai en échange pour une pierre fournie dont les chattons des boucles en ayant eu trois de reste pour le coulon de la croix… ». Suit le prix pour « la façon » et « le surplus de diamant ».
La dernière pièce concerne un « mémoire et acquis des diamants que j’ai emploié a des boucles doreille », mémoire rédigé par un employé du joailler Aubert, concernant son travail d’exécution en 1756 à Paris. « J’ai emploier etant a paris en 1756 pour faire de boucles doreille en port à fleurs deux paires de boucles de nuit et cinq épingles les diament d’un papillon de croix d’une bague avec de deux croix de malte… ».
L’ensemble des 5 documents 480 €
KALAKAUA (David) monarque hawaïen, septième roi d’Hawaï, « surnommé le monarque joyeux » (1836-1891)
Signature autographe sur sa carte aux Armes royales (monogramme) avec enveloppe jointe, également à ses Armes, avec cette inscription : « UA MAU KE EA O KA AINA I KA PONO ». Autographe peu courant.
Le monogramme de Kalākaua représente non seulement le monarque lui-même, mais tout ce qu’il a fait pour l’avancement du peuple hawaïen.
160 €
[Louis Juchault de LAMORICIÈRE]
Lettre autographe signée et manuscrit autographe signé, adressés à lui, par le principal clerc de notaire, Pierre-Alexandre Lalouette. Troyes, 16 et 18 Novembre 1860. En-tête gaufré sur chaque document. 21 p. in-4, d’une fine écriture.
Superbe et longue lettre de 4 pages, adressée au Général Lamoricière, accompagnée d’un très intéressant manuscrit autographe de 17 pages, rédigé avec une étonnante précision, détaillant et expliquant une méthode pour une « Correspondance secrète ». Il est question dans cette « Nouvelle méthode », méthode qu’il a élaborée avec soin, la possibilité très significative, d’organiser l’échange entre des intéressés, afin d’établir une parfaite communication écrite mais codée, permettant ainsi de correspondre pleinement en toute sécurité mais surtout en parfaite discrétion.
1860, est l’année où Lamoricière, se dévoue à la cause pontificale. Appelé par Xavier de Mérode, il réorganise et commande une armée les « zouaves pontificaux », au service du Pape Pie IX, se trouvant menacé par les troupes de Garibaldi. Les piémontais écrasent les pontificaux, bien trop inférieurs en nombre pour lutter et le 18 Septembre 1860 signe la défaite de l’armée pontificale lors de la bataille de Castelfidardo, et l'État du pape se trouve réduit au seul Latium.
C’est donc deux mois après la défaite de son armée, qu’il lui adresse sa méthode inédite, intitulée « La correspondance secrète ». Elle se compose de 2 chapitres, avec une introduction où se trouvent détaillés les « Caractères ou signes de l’écriture ». Le 1er chapitre, soit la « Méthode », permet de comprendre par des exemples, l’organisation des lettres afin de satisfaire à une conclusion performante. On note à la suite, le titre « Observation », afin de « rendre plus prompte et plus facile la composition des alphabets de convention, et afin de rendre impossible la plus petite erreur… ». Le chapitre 2, est l’évocation des possibilités de « combinaisons » précisément développé avec signes et lettres. Il termine en inscrivant un texte selon sa méthode, précisant qu’il « n’est pas nécessaire, sans doute, de donner d’autres exemples, pour démonter l’infaillibilité de cette méthode, seulement on terminera par deux phrases écrites d’après un alphabet autre que ceux indiqué ci-dessus, ainsi que d’après une nouvelle combinaison ». Il met en application son exemple qu’il rédige à la suite. « Cs smpitxblijqgm tielsxu ib qgjos jslgem smuom gsm pxiobqugbis lqcosp uiq lec sexobx sum ssfgl sbfci lp axiisbxfeqlsi… ». À découvrir !!!!!!!
En revanche, si toutefois sa méthode devait trouver un dénouement favorable, il aimerait que sa situation précaire du moment soit remarquée, voire prise en compte, de telle manière que son avenir devienne plus clément. « Un homme comme moi, pauvre inconnu et dans le plus petit renom, malgré les meilleurs sentiments qui l’animent, malgré le profond respect qu’il éprouve pour la noble abnégation du loyal et illustre Général qui a eu le courage d’offrir son épée à notre Saint-Père et de commander avec tant de confiance le brave mais hélas ! Trop peu nombreuse armée du Souverain Pontif, dans l’espoir de défendre les états de l’Eglise contre l’invasion des révolutionnaires, n’a pas le droit de venir présenter le tribut de sa profonde admiration. Suivant mon intelligence, il y a des échecs plus honorables et des défaites plus glorieuses pour les vaincus que pour les vainqueurs […] Dans les affaires politiques, quoi que je n’y connaisse rien, je crois cependant que l’indiscrétion est dangereuse […] Je viens donc, Monsieur le Général, dans la prévision des jours plus heureux, et pour une circonstance qui peut se présenter dans un laps de temps plus ou moins éloigné, vous offrir et vous faire hommage d’une nouvelle méthode de correspondance secrète, simple et facile, qui vous permettra de confier au papier en toute sécurité tous les secrets que vous voudrez. Car cette méthode défie l’indiscrétion vis-à-vis de qui que ce soit. Je sais qu’il existe dans toutes les chancelleries des méthodes de correspondance secrète à l’aide de chiffres ou de signes conventionnels, mais il y aussi dit-on, des hommes intelligents qui ont pour unique mission de déchiffrer les correspondances secrètes écrites avec ces méthodes. Non seulement, celle dont je suis l’auteur, défie comme je viens de le dire et, comme vous pouvez vous en convaincre, toute indiscrétion de la part de qui que ce soit, mais encore un avantage immense c’est que ma méthode peut s’appliquer à toutes les langues connues et qu’avec son aide, il est possible de correspondre dans la plus entière sécurité avec un nombre infini de personnes, sans que l’on puisse lire la correspondance des autres ».
Rare de cet intérêt. Vendue
LAPERRINE (François-Henri) explorateur militaire français, fondateur des méharistes, ami de Charles de Foucauld,
mort accidentellement lors de la première traversée aérienne du Sahara (1860-1920).
Lettre autographe signée à son « cher David ». Toulouse, 21 septembre 1881. 3 pp. ½ in-8. Très rare.
A propos de ses préoccupations, la veille de son départ en Algérie. « Je quitte Toulouse ce soir » précise t-il à son ami, « charmé de partir pour l’Algérie mais furieux des contre temps qui m’ont obligé de retarder mon départ, primo d’abord impossible de se procurer les feuilles de service une minute à l’avance, à la fin Fugier me télégraphie que les feuilles sont parties de Paris. Je cours là la Place à la division enfin je trouve la lettre de service… Le 20 au matin je vais à l’Intendance on me dit de repasser à 5 h que tout sera prêt que je pourrai m’embarquer le 21 pour Marseille… ».
850 €
LENGLEN (Suzanne) joueuse de tennis française véritable légende du tennis international,
pionnière dans l’émancipation de la femme,
bousculant les codes de l’époque en particulier par ses tenues sur les cours (1899-1938) .
Lettre autographe signée adressée à son « petit Coco », [Antoine Gentien, joueur de tennis français, né en 1905-1968]
Londres, mercredi soir ([fin juin 1925, d’après une note au crayon, probablement celle de la main de Gentien].
4 pp. in-8 d’une écriture serrée.
Rare. Superbe lettre à son ami et confident. « Ta lettre m’a fait tant de plaisir…. Je te regrette tant ici… Demain Nicolas Gondoin et moi…sortons le matin… nous allons voir à nouveau le British Muséum…Tu t’imagines bien que c’est un des moments les plus agréables de Wimbledon ! Le tournoi est presque fini pour moi. Mes deux matchs les plus durs sont faits… car cet après midi tu le sais déjà… j’ai sorti Miss Mc Kane. Je suis joliment contente de ma forme…mon Coco… Après cette malencontreuse crise de l’an passé - jamais je ne songeais à retrouver un physique aussi solide que le mien en ce moment – Je me sens fraiche comme l’œil… même après le rallye le plus dur ! Je viens d’aller voir No No Nanette… le gros succès du moment (la comédie musicale américaine de 1925) […] Demain… Grande journée Jean [Borotra] contre [Henri] Cochet… René [Lacoste] contre [James] Anderson.. Je serai plus fatiguée que de jouer… Toto [Jacques Brugnon] m’avait déjà tant fait palpiter !... ». Enfin, elle lui apprend qu’elle a été présentée au roi et à la reine, « grosse émotion…».
1 450 €
LA CHAIZE (le Père François d’Aix) jésuite, confesseur de Louis XIV pendant plus d’une trentaine d’années (1624-1709)
Il a donné son nom au cimetière du Père-Lachaise à Paris, sur l’emplacement de jardins ayant appartenu aux jésuites
et où le Père Lachaise séjournait fréquemment. Il fut un artisan actif des négociations entre le roi et le pape,
Innocent XI, au moment de l’affaire de « la Régale ».
Lettre signée au R. P. Camargo, provincial de la Compagnie de Jésus en la province Gallo-Belgique à Anvers.
Paris, 25 avril 1683. 1 p. in-12. Adresse. Rare.
Très intéressante lettre relative à l’organisation cléricale des provinces conquises en Flandre. « J’ai entretenu Monsieur de Louvois touchant le partage que le Roy désiroit de vos provinces, et S. Mté a ensuite agrée qu’elles demeurassent au mesme estat qu’elles sont, avec cette différence… que la Gallo-Belgique soit de l’Assistance de France. Si bien que ce changement n’ayant rien qui paroisse au dehors toutes choses s’accommoderont doucement à la satisfaction de deux Provinces… ».
1 650 €
LAGERFELD (Karl) couturier et styliste allemand (1933-2019)
Signature autographe sur le double et justificatif de paiement par carte bleue, daté du 4 Juillet 1992 (12, 5 x 8 cm).
Vendu
LAMENNAIS (Félicité-Robert de) philosophe et théologien français (1782-1854)
Manuscrit autographe (minute) à l’Archevêque de Gênes
[Luigi Lambruschini cardinal italien, qui fut le cardinal secrétaire d'État et le diplomate pontifical (1776-1854).
Paris, 8 novembre 1821. 3 pp. in-4.
Superbe lettre avec nombreux repentirs et corrections autographes, lettre rédigée après la parution de son livre « Défense de l’Essai sur l’indifférence en matière de religion », ouvrage qui aborde la question de l’indifférence religieuse, publié chez Maquignon fils ainé, en 1821. Cet essai a suscité de nombreux débats et réflexions sur la place de la religion dans la société, mais cela lui valut la célébrité qui, contre l’esthétisme du genre du Christianisme insiste sur la nécessité des pratiques religieuses. Il défend cette idée que l’indifférence religieuse est préjudiciable à la moralité et à la cohésion sociale. Il souligne l’importance de la foi et de la spiritualité dans la vie des individus et de la communauté.
Il le remercie de la « Lettre pastorale pleine de doctrine, d’onction et de piété que vous avez adressé à votre troupeau, et de l’Instruction non moins belle et non moins touchante qui était jointe ». Il l’a communiqué à Mr Picot [très probablement au journaliste et homme de lettres français, Michel-Joseph-Pierre Picot, spécialiste de l'histoire de la religion qui fonda en 1814, le journal « L'Ami de la religion et du roi », un journal ecclésiastique, politique et littéraire, et qu'il dirigea jusqu'en 1840 (1770-1841)], « qui sera très heureux de les faire connaître aux lecteurs de son journal et qui m’a chargé de vous offrir l’hommage de sa reconnaissance et de son respect ». Il poursuit en parlant de sa soumission au jugement du Saint-Siège. « Jusqu’ici j’ai tâché de faire mon devoir, je tâcherai de le faire jusqu’à le fin ». Il lui précise les raisons « très particulières » qui l’on poussé à écrire. « ….malgré une constante répugnance plus vive aujourd’hui que jamais, et que je ne surmonte pas sans peine. Néanmoins j’irai jusqu’au bout, non certes à cause des hommes dont le suffrage ou le blâme, me touche peu, mais à cause de la vérité que je considère seule en toute chose. Je la dirai cette vérité sainte, je la défendrai tant qu’il me sera assez d’autorité pour que je puisse une espérance raisonnable. ». Il demande à l’Archevêque de pardonner « cette effusion d’âme, j’ai presque dit cette confession, à un homme simple et vrai qui ne sait pas plus dissimuler ce qu’il sent, que feindre ce qu’il ne sent pas. Je n’attends rien, je ne veux rien du monde. Je méprise tout ce qu’il peut donner ; j’ai placé, il y a longtemps, mes désirs et mes espérances plus haut de tout ce qu’on appelle ici-bas des biens… ». Enfin pour terminer, il lui avoue qu’il aspire à un repos, à « la douce paix de la solitude, la tranquillité et une vie qui s’écoule loin des tumultes de la société, loin des passions des hommes… ». Il le supplie de lui dire s’il pense qu’il y aurait encore d’autres corrections, corrections « que vous jugeriez utiles de faire dans mon 2ème volume. Je désirerais que la prochaine édition qui s’en fera fût telle qu’elle put servir de modèle aux suivantes, afin de ne pas être obligé sans cesse obligé à de nouveaux changements… ».
1 650 €
LEOPOLD III, roi des belges, (1901-1983)
Ensemble de 7 photographies originales (4, du format 18 x 24 cm et 3, du format 9 x 14 cm).
Superbe ensemble où l’on découvre plusieurs clichés du roi posant seul, en particulier avec cette superbe image, le représentant en uniforme saluant ses troupes, en juillet 1941. Il figure également en famille, en compagnie de sa seconde épouse, Lilian Baels et de ses 3 enfants, Alexandre, Marie-Christine et Marie Esméralda.
580 €
LEOPOLD III, roi des belges, (1901-1983)
Lettre autographe signée « Léopold » au colonel (puis général), Sir David Gérard Watson, aide de camp du roi George VI, d’Angleterre, en 1946. 1 p. in-8 en anglais. Rare.
Il encourage le militaire à venir lui rendre visite après son voyage en Egypte. « Le meilleur moment serait en Mai, quand les parcs sont pleinement fleuris, je suis sûr que vous adorerez ça ! J’espère que votre séjour dans le sud de la France vous a plu et je vous souhaite à nouveau un agréable et plaisant voyage en Afrique. ».
380 €
LUCAS (Charles) juriste et criminaliste, auteur de nombreux ouvrages sur l’abolition de la peine de mort (1803-1869)
Lettre autographe signée comme « Inspecteur Général des prisons, membre de l’Institut » 31 août 1852. 1 pp. gd. in-4.
Il s’intéresse beaucoup, et recommande un jeune homme qui vient d’arriver « au dépôt du 16 regt d’infanterie, 5 ème compagnie, 3 ème bataillon », orphelin « de ma colonie, Colas Vital qui honorera, je l’espère, l’établissement d’où il sort, car il est honnête et capable… ».
80 €
MARCHAND (Jean Baptiste) militaire et explorateur français (1863-1934)
Lettre autographe signée adressée à l’écrivain Joséphin Péladan, s.l.n.d. 2 p. in-8.
Très belle lettre. Il remercie son « cher Maître et ami » pour l’envoi de la « Dernière leçon de Léonard de Vinci si flatteusement dédicacée par celui que je considère à la fois comme le plus subtil et le plus prompt des poètes agissants. Je vais m’en délecter pendant le voyage et le court séjour que je dois faire chez un de mes amis de Toulon, et à mon retour, grâce à vos méditations, je pourrai goûter et comprendre votre enseignement sur la chose extraordinaire que dut être la fin de la vie de l’artiste divin. Essayer de pénétrer ce moment de l’existence de Léonard, ce moment où il allait s’éteindre - comme peut s’éteindre une langue de feu alimentée par en haut et non par en bas - n’est pas en quelque sorte toucher à Dieu, puisque toucher à l’universalité. ».
380 €
MARCHAND (Jean Baptiste) militaire et explorateur français (1863-1934)
Lettre autographe signée. 17 décembre 1925. 1 p. in-8.
Il invite avec élégance son correspondant, à venir avec son épouse et enfants, déjeuner à Beaurivage « en toute simplicité, sans aucune cérémonie ».
130 €
MAURY (Jean-Sifrein) célèbre prélat et orateur français, membre de l’Académie française en 1806.
Il fut nommé archevêque de Paris par Napoléon, mais non institué par le pape Pie VII. (1746-1817)
Lettre autographe signée à la troisième personne, au magistrat Honoré Muraire (1750-1837). Paris, 10 septembre 1807. 1 p. in-4. 62
Bel éloge au premier président de la Cour de cassation, relative à la mémoire de Target (l’avocat et l’homme politique français, Guy-Jean-Baptiste Target mort en 1806). « C’était un tour de force en éloquence que de rendre la mémoire de M. Target intéressante, sans trop exagérer son mérite et sans trop dissimuler ses erreurs et ses fautes…. ». Concernant son élection à l’Académie française en remplacement de Portalis, il ajoute, « Puisse l’auteur de ce discours venir occuper bientôt sa place dans notre Académie y représenter dignement notre barreau et y conserver la gloire de notre magistrature ! Ce serait à lui à célébrer l’excellent M. Portalis ; mais le parti dominant a probablement d’autres vues et la vieille Académie Française, qui n’est même pas toute réunie dans ses débris, s’y trouve dans une minorité qui la réduit à former des vœux stériles, jusqu’à ce que des nouveaux collègues qui pourraient honorer ses choix se concilient des partisans dans la nouvelle génération de nos académiciens. ».
380 €
MAYOL (Félix) chanteur français (1872-1941)
4 lettres autographes signées et une photo dédicacée. Toulon, Deauville, Paris, de 1906 à 1926. 8 p. in-8 et in-4.
Au comte Offenbach, en novembre 1906, il lui annonce qu’il s’est rendu compte que la date qu’il lui avait donnée pour un concert à Menton, n’était pas disponible. Il est à Deauville où il a eu plus de succès que l’année passée, « parceque je chante devant les français, les anglais étant à Biarritz ou ailleurs ». Il regrette que son « Cher ami » n’est pas été toulonnais cet été. « Je vous ai attendu au moins 2 ou 3 dimanches car j’ai eu des absences déplacées à cause de Maurice Chevalier et de Jeanne Aubert qui me prêtaient leurs concours (pas ensemble bien entendu) ». Il s’arrête une journée à Paris, « puisque c’est la réouverture de l’A.B.C. ». et profitera pour respirer l’air « et peut-être voir un bon film car je ne vois guère de spectacle ». De Toulon, sa ville natale, il explique à son « cher André » son programme annoncé du « clos Mayol » et lui en donne des précisions. « le cadre est charmant : un minuscule théâtre de verdure avec pour plafond des voiles qui comme des palmes palpitent au jeux du vent et donnent l’illusion de moins de chaleur…».
La photo le représente de profil, souriant, portant une dédicace à son ami, l’acteur Robert Pizani, datée du 28 avril 1924. (14 x 9 cm).
L’ensemble 380 €
MERIMEE (Jean François Léonor) littérateur, peintre et chimiste spécialisé dans l’art industriel et décoratif français.
Il était le père de Prosper Mérimée (1757-1836)
Lettre autographe signée à son « cher collègue » En-tête de l’Ecole Royale des Beaux-Arts, Paris, Juin 1824. 1 p. in-4.
Très intéressante lettre. Il propose à son correspondant d’ajouter des réflexions pour enrichir le dictionnaire de technologie existant. « Maintenant que je suis souscripteur je suis intéressé à ce que les articles auxquels je pourrais coopérer soient le mieux possible et dans cette intention, je vous adresse quelques réflexions sur la préparation des peaux dont la théorie n’est pas du tout expliquée. Je puis aussi fournir des notes sur le cuir de Russie… ». Au dos de la lettre, son correspondant lui a répondu, en juillet 1824, lui manifestant ses remerciements et l’invitant à prendre part à la prochaine réunion où sera présent l’ensemble des collaborateurs désireux d’entendre toutes nouvelles réflexions pouvant améliorer leur manuel.
380 €
MESRINE (Jacques) Criminel français déclaré « ennemi public n° 1 » (1936-1979).
Lettre autographe signée « Bruno » à sa « Joyce d’amour », avec dessin au feutre de couleur à Jocelyne Deraiche.
[Prison de Fresnes], 4 Juillet [19]77. 2 pp. in-folio.
« Bruno » et « Joyce » étaient les prénoms qu’ils s’étaient attribués pendant leur échange épistolaire.
Belle lettre d’amour qui débute par un charmant dessin représentant un bouquet de fleur, et qui se poursuit par une expression, dévoilant sa grande passion à l’égard de sa « Canac ». Il lui décrit son quotidien et lui donne quelques conseils « Joyce d’amour, une lettre rapide, mon ange, pour te dire que j’ai reçu ton article du Montréal matin… yaouh ! Quelle belle môme tu es…et dis-moi… tu as de quoi remplir les mains d’un honnête homme ! Tu fais réellement femme. J’adore ta coiffure… c’est de cette façon que je te désire le jour où tu viendras me voir. Oui petite Canac de mon cœur. Je te trouve très désirable… trop désirable pour un mec qui doit attendre 7 ou 8 ans ! (sic). J’ai remarqué sur la photo que ta dent, que je t’avais fait soigner à Trouville était de nouveau abimée… soignes la mon ange, car cela risquerait de s’aggraver et tu perdrais une dent de devant. Peut-être que c’est juste une impression de photo. Là je t’ai posée devant moi… oui très belle cette québécoise (j’en ai de la chance (sic)). Bertrand a été peu intelligent de mettre dans son article des choses que tu ne lui as pas dites au sujet de ce pourri de lechasseur car cela pourra t’apporter des ennuis avec tous les « capotés » qu’il fréquentait…enfin tu fais attention à toi… de toute façon Claude peut t’aider en cas de besoin. Comme cela René risque de sortir pour les fêtes… cela serait trop beau ! Moi aussi j’ai une affection de frère pour lui – l’avenir nous fera nous revoir, il peut en être certain. Quel est ce nouveau hebdo « Police Police », tu me le feras parvenir ok… et j’attends aussi tes autres photos pour être plein de toi… ok amour. Sur une de tes photos envoyées il y a un mois j’ai vu ton adorable petite chienne « Cathy », elle, était chienne à deux pattes (sic). Mon toutou « Médor » en est tombé amoureux et lui fait parvenir une lettre pour lui « aboyer » son amour !! Oui, mon ange, je suis fou !!... mais de toi. Comme cela « beau papa » rénove sa maison… tu vas vivre dans un Palace ma belle… tu as de la chance d’avoir un père aussi bon et une mère aussi adorable. Un jour petite fille… nous suivrons cet exemple. Tu veux… dis ? J’ai vu Sabrina aujourd’hui. Elle va t’écrire et est heureuse comme une folle de savoir que je t’épouse. Car elle te trouve « belle » ma douce poupée. Je te quitte pour ce soir, que le temps va être long loin de toi que j’adore. Mes lèvres se posent sur les tiennes en une douce caresse d’amour. Je t’adore Joyce et tu me manques terriblement. xxxx Ton Bruno. ».
1 380 €
MESRINE criminel français déclaré « ennemi public n°1 » (1936-1979)
Lettre autographe signée « Bruno » illustrée d’un dessin à Jocelyne Deraiche. Prison de la Santé, 31 octobre 1977.
4 pp. infolio. « Bruno » et « Joyce » étaient les prénoms qu’ils s’étaient attribués pour correspondre.
Magnifique témoignage d’amour auprès de la jeune canadienne, lettre illustrée en tête d’un charmant bouquet de fleurs aux couleurs variées.
Vendue
Jacques MESRINE
Lettre autographe signée au père de Jocelyne Deraiche. Vendredi 27 septembre 1974, prison de la santé. 1 pp. in-folio.
Papier légèrement froissé.
170979 3 - 26 42 rue de la Santé
Paris 14è France
Vendredi 27 septembre 74
« Mon cher Gérard (mon père)
Aujourd’hui une lettre de Jocelyne m’annonce que tu as perdu ton père. Que te dire mon vieil ami, sinon que j’imagine ta très grande souffrance et que je suis bien placé pour la comprendre ayant perdu le mien il y a un an et ce jour là je n’avais même pas la consolation d’avoir l’amour de quelqu’un pour soulager cette terrible épreuve puisque ce quelqu’un partait le jour où j’ai appris cette nouvelle. Tu vois Gérard, des hommes comme nous pleurent la mort de leur père avec des larmes d’enfant dans les yeux. Je sais tout ce que tu as ressenti par ce malheur et si j’avais été près de toi, par mon amitié j’aurai essayé de t’aider. La douleur de perdre ceux que nous aimons ne doit pas nous faire oublier ceux pour qui nous vivons. Tu as ta merveilleuse femme auprès de toi, solide, fidèle, je suis certain qu’elle a su t’aider en cette période terrible pour toi. Je sais qu’il est dur d’accepter la mort d’un être aimé, seul le temps efface un peu la douleur, j’espère mon vieux Gérard que le temps t’aidera comme il m’a aidé moi-même. Je te serre la main et t’assure de ma profonde amitié. Ton ami »
BRUNO
Vendue
MILES (William Augustus) publiciste anglais, auteur de nombreuses brochures politiques
et agent secret pendant la Révolution française,
devenu le principal intermédiaire entre le gouvernement de William Pitt et les agents de la France
en vue de prévenir d’un conflit armé entre les deux puissances (1753-1817)
Lettre autographe signée « MMiles » [Milord Miles] à Hugues Maret. 2 p. in-4.
Adresse et marque postales. Cachet de cire à ses armes. Très rare.
Très importante et rare lettre relative aux pourparlers de l’agent Miles, afin d’éviter un conflit avec la France et l’Angleterre pendant les années 1792/1793. « Je respire mon cher Maret où vous me demandez si vous serez en toute sureté en Angleterre - Vous me faites croire que la voie de réconciliation n’est pas tout à fait fermée - Je vous prie d’assurer Le Brun (pour Charles-François Lebrun) que quoique peu content de ce qu’il ne m’a pas écrit je ne perdrai pas de vue de la paix - ni espérer jamais à y travailler pendant qu’un espoir de succès existe. Si vous venez en Angleterre, je serai votre hôte et je redoute nullement que la paix ne soit la base d’une alliance entre les deux nations - Je vous embrasse très sincèrement. Je vous écrirai mardi sans faute Si vous viendrez écrivez moi et je volerai à votre rencontre à Douvres… ».
1 250 €
MILITAIRES
Très bel et intéressant ensemble de 13 lettres ou cartes la plupart autographes signées, des généraux ou amiraux opérationnels durant les deux Grandes guerres. Général Aubier (l.a.s), général Barthélemy (l.a.s), général Braconnier (c.a.s), amiral Docteur (l.a.s), général Drude (l.a.s), général Guillaumat (c.v), général Labadie (l.a.s), général de Lacroix (l.s), maréchal Lyautey (c.v), amiral Mornet (c.a.s), général Jean Rupied (l.a.s), général Wallace (l.a.s).
L’ensemble des 13 lettres 260 €
MINEUR (Jean) pionnier de la publicité et du cinéma publicitaire (1902-1985)
Lettre dactylographiée signée à Mr Parillaud, centre de Psychologie et d’Efficience à Paris. Saint-Paul-de-Vence, 4 octobre 1963.
1 p. in-8. En-tête familier du « Petit Mineur ».
Débordé, lors de son passage à Paris, il n’a pu le rencontrer, mais s’efforcera de le prévenir à l’avance, à une prochaine occasion.
70 €
MIRAULT (Edme) régisseur du Domaine de Givry (1829-)
Lettre autographe signée au collectionneur français, Louis Auguste Grasset à la Charité sur Loire.
Domaine de Givry, 29 Novembre 1860. 1 p. in-8.
Il lui communique les informations demandées « Vous m’avez demandé, pendant votre séjour au domaine de Givry, quelques renseignements que je suis très heureux de vous donner. Je me nomme Edme Mirault, je suis né à Saint-Benin-d’Azy (Nièvre), le 5 Mai 1829. De parents pauvres qui n’ont pu me laisser aller que trois années seulement, de 1837 à 1840, à l’école primaire de la commune. Les quelques dispositions que j’avais ont été développées par mon travail et mon gout pour le dessin ».
120 €
MONACO - GRACE DE MONACO et RAINIER III -
Photographie officielle signée par les deux. (15 x 10,5 cm).
Belle image les représentant côte à côte, le jour de la célébration de leur mariage, en avril 1956.
380 €
MONSABRÉ (Jacques-Marie-Louis, le Père) célèbre prédicateur français, (né à Blois, 1827-1907)
Lettre autographe signée « F. JML. Monsabré ». 2 pp. ½ in-8. Le Havre, 15 septembre 1893.
Intéressante lettre à propos de « l’exorcisme ». Il ne peut pas lui donner des explications dans « l’action du démon » présentement. « Il me faudrait une longue conversation. Je dois me borner à vous dire que je crois avec l’Eglise à cette action. On ne peut pas la nier sans nier une partie de l’Evangile. Les exorcismes ne sont dans l’Eglise qu’une continuation des exorcismes du Christ qui, vous devez le savoir délivrait les âmes possédées. Que des 64 personnes malades ou intrigantes puissent feindre la possession, je n’en disconviens pas. Des prêtres naïfs et trop confiants s’y laissent prendre mais cela n’empêche pas la possession d’être un fait certain sur lequel on ne doit se prononcer qu’avec une extrême prudence. Les progrès de la science n’empêcheront point la mystérieuse et redoutable permission de Dieu qui veut éprouver certaines âmes, châtier certaines âmes et confondre l’orgueil humain. Si vous êtes un vrai fils de l’Eglise, vous devez croire qu’elle ne fait rien d’inutile, et qu’il doit y avoir des possessions puisqu’elle a institué des exorcismes. Pareillement, qu’elle n’est point responsable de l’abus qu’on peut en faire… ».
480 €
MONSABRÉ (Jacques Marie Louis) prédicateur et prêtre dominicain français (1827-1907)
Pièce autographe signée. ½ p. in-8.
« De ne plus donner d’autographe Ce que femme veut, Dieu le veut ; C’est en vain que j’ai fait le vœu Tenez ! Le voilà mon paraphe ».
120 €
MONTMARTRE - LE RAT PESTEUX - 1908 -
Très rares, programme et affichette, édités pour l'inauguration d'un spectacle donné par les organisateurs du cabaret Montmartro-Majungais, le "Rat Pesteux". 12 p. in-4 oblong. et 1 p. in-8.
Programme très original et luxueux pour ce Cabaret d’apparence éphémère.
Le spectacle aura lieu le 11 avril 1908, dans la grande salle du Cercle mise à leur disposition par le Comité. « Les jeunes filles pourront amener leurs mères, le lord-maire, sa sœur, et les messieurs leurs jeunes frères. Les places sont gratuites... ». Dans l'énoncé du spectacle, les cinq chansonniers nommés, sont également photographiés avec une notice caractérisant un humour volontaire. « Le Chansonnier Antoine Bergeron, né en l'an 1000 de l'Ere Minette se montra pour le sexe aimable, un violent penchant. A 7 mois, il séduisit sa nourrice et ne tarda pas à l'abandonner afin de se livrer avec plus de liberté, à ses hideuses passions. Sa malheureuse victime, sous l'empire de l'émotion donna incontinent le jour à deux bébés jumeaux incassables et à une jumelle Flammarion [...] il tenta diverses entreprises telles que la culture du mouron pour les p'tits oiseaux, l'ouverture des portières et la fabrication du caoutchouc pour les capotes de l'infanterie anglaise.... ». Etc.
680 €
NORDAU (Max) médecin, auteur et critique sociologique (1849-1923).
Il fut l'un des grands meneurs du sionisme, considéré comme un auteur controversé en raison de ses attaques sur l'art contemporain. Manuscrit autographe signé de son ouvrage paru en 1884, « Die conventionellen Lügen der culturmenschheit »,
en français : « Les mensonges conventionnels de notre civilisation ».
Cet ouvrage écrit en 1883, était une attaque contre l'irrationalité, l'égoïsme et le nihilisme qu'il percevait comme les maux de son temps. Couronné en son temps de succès, traduit dans de nombreuses langues, il fut exposé en 1900 à Paris, (Exposition Universelle) en faisant sensation. Il bénéficia de nombreuses éditions en Allemagne. Sur la page de garde et sous le titre, l’auteur à apposé sa signature d’une encre différente et a indiqué que ce livre a été terminé à l’automne 1883.
Exceptionnel manuscrit en allemand de 77 pages petit-in-4, monté sur onglet, relié en demi-maroquin rouge à dos lisse muet, (reliure usagée) qui débute par une écriture régulière à l’encre violette, pour progressivement se resserrer et devenir au cheminement de son sujet, véritablement microscopique.
8 500 €
NORDAU (Max) médecin, auteur et critique sociologique (1849-1923)
Il fut l'un des grands meneurs du sionisme, considéré comme un auteur controversé en raison de ses attaques sur l'art contemporain. Manuscrit autographe. 2 pp. in-8 en français.
Intéressant texte de réflexion sur les fondements de la psychologie. Il réfute les arguments de l’école rationaliste et y oppose une conception où l’impulsion et l’émotion sont moteurs dans l’activité psychique. Dans ce manuscrit, Max Nordau développe une vision plus médicale et mécanique où la raison n’interviendrait que postérieurement. « La psychologie rationaliste qui a régné presque vers le milieu de ce siècle a voulu expliquer la vie psychique des hommes par la raison. Selon cette psychologie vieillotte nos actions sont déterminées par nos idées. Ce sont des idées qui se combinent au jugement et ce sont les jugements qui donnent lieu aux impulsions motrices. Tout cela se passe dans la sphère de la conscience claire au grand jour, avec débat et argumentation. La psychologie moderne a reconnu et démontré l'inanité d'un concept pareil. Non, nous n'agissons pas et nous ne pensons même pas pour des raisons conscientes. Le véritable facteur de la vie psychique, celui qui réellement détermine les actions, qui fait surgir des idées, des images, qui les associent, c'est l'émotion, c'est-à-dire un état subconscient de l'organisme causé par des processus intimes de la vie cellulaire, se traduisant par des modifications d'innervation, de circulation, de sécrétion, de tonicité musculaire. La conscience claire est un épiphénomène. Nous avons d’abord l’émotion. Celle-ci donne des impulsions motrices et des impulsions à l’idéation…. ».
1 450 €
[Règne de HENRI II] - PANETERIE.
Rare Pièce signée sur vélin par le panetier ordinaire du roi, Charles de Vary. 1er mars 1557. 1 p. in-4 oblong.
Reçu de la somme de 100 livres tournois pour son état de panetier pendant le dernier trimestre de l’année 1555.
380 €
PASSEPORTS [Maison d’Anne d’Autriche]
Pièce autographe signée par Vincent Hubert, écuyer secrétaire, de l’ambassade de France à Bruxelles,
le 1er jour de l’an 1632. 1 pp. in-folio.
Rare et belle pièce du XVIIème siècle. Passeport pour le sieur Fissanvillier exempt des gardes de la Reine mère (Anne d’Autriche).
230 €
PASSEPORT en partie imprimé avec importants ajouts autographes en faveur du grenadier La Lancette,
avec notifications manuscrites du chemin qu’il suivra depuis le « Quesnoy », pour se rendre à l’’Hôtel Royal des Invalides.
En-tête imprimé : « De part le Roi, Louis Guillaume de Blair, Conseiller du Roi, chevalier seigneur de Boisement et Courdimanche, Intendant de police, justice et finances du Hainaut, pays d’entre Sambre, Meuse & d’outre Meuse, Cambray & Comté de Cambresis, Saint Amand, Mortagne & leur Dépendances ».
Pièce signée de Valenciennes le 18 mai 1761. 1 pp. in-folio.
160 €
PASSEPORT Jean-Baptiste de Marin, comte de MONCAN, lieutenant général des armées du Roi,
Commandant de l’ordre Royal et militaire de Saint-Louis, commandant en la province de Languedoc.
Passeport signé « Moncan », adressé à l’écrivain militaire, Louis de Boussanelle (1720-1788), en partie imprimé avec ajouts autographes en faveur du « Sieur Crion, commerçant en grains du lieu de Boujan, diocèse de Béziers auquel nous permettons de porter une paire de pistolets à larçon de sa selle lorsqu’il ira en Campagne pour sa sûreté de sa personne et de ses effets. ». Montpellier, le 2ème jour de mars 1764, passeport accordé pour un an. 1 pp. in-folio.
Deux vignettes gravées dont une à ses armes.
230 €
PASSEPORT en partie imprimé, signé par le dramaturge et haut fonctionnaire de police Pierre-Antoine-Augustin PIIS (1755-1832) qui fût dès 1800, Secrétaire général de la préfecture de police.
Passeport en faveur du citoyen Alexandre Vileneuve, exerçant la profession de propriétaire, afin de se rendre à Draguignan. Paris, deux nivôse, an onze (23 décembre 1802)
En-tête de la Préfecture de Paris, bureau des passeports. 1 pp. infolio. Vignette et cachets.
180 €
Abbé PIERRE (Marie Joseph Henry Grouès, dit) prêtre catholique français, fondateur du mouvement Emmaüs (1912-2007)
Portrait dédicacé et signé. (21 x 12 cm).
Original collage de son portrait, extrait d’une revue, monté sur support carton portant cette dédicace : « A ….. et à tous les siens. 10 janvier 1994, la Halte d’Emmaüs ».
280 €
PIGEON-POSTE
Rare document relatif à la poste par pigeon.
Le document présenté ici, est relatif à l’envoi d’un message par pigeon, entre deux villes d’Algérie.
(Envoi expérimental afin de connaître la vitesse et le temps nécessaire pour rejoindre deux postes militaires).
Ce document (9 x 4,5 cm) avec marques de pliage pour le transport par pigeon, est revêtu du cachet militaire « Cercle militaire de Ghardaia – Le Commandant supérieur » et de la marque « Direction des Affaire Indigènes ».
Les responsables de cette expérience ont officiellement signé les horaires mentionnés.
Les informations manuscrites indiquent :
Départ de Ghardaia, le 27 avril 1906 à 5 h. ½ du matin.
Passage à Laghouat à 7 h. 47, départ à 8 h. 45.
Arrivé à Djelfa à 10 h. 41, départ midi.
On joint un certificat authentifiant ce très rare document.
1 450 €
POTOCKA (princesse Emmanuela, née Emmanuela Maria Carolina Pignatelli di Cerchiara) salonnière française d’origine italienne, épouse du comte Nicolas Potocki, ami de Maupassant (1852-1930)
Lettre autographe signée (pneumatique) à Mme Magdeleine. Paris, 6 octobre 1927. 4 pp. in-12. Devant d’enveloppe conservée.
Elle lui apprend que depuis sa dernière visite, sa santé s’est dégradée. « J’ai été prise de crises d’étouffements qui ont été graves et qui inquiète le médecin pour l’avenir. Je suis dans un tel état de faiblesse que je quitte ma chaise que pour aller déjeuner après quoi je rentre et ne ressort plus… ».
380 €
Père JANVIER, prédicateur dominicain français (1860-1939)
Belle correspondance de 6 lettres ou cartes autographes signées au peintre et sculpteur Jean-Paul Laurens.
Une lettre est adressée à l’épouse de son fils Paul-Albert Laurens, mort en septembre 1934. 12 p. de formats divers.
Petites mouillures sans atteintes au texte.
Correspondance relative à diverses prises de rendez-vous pour l’exécution de son portrait. La lettre de 1934, de Biarritz, est consécutive à la mort de Paul-Albert Laurens, fils de Jean-Paul Laurens, également peintre.
380 €
RAVIGNAN (Gustave-François-Xavier de Lacroix de) célèbre jésuite et prédicateur français (né à Bayonne en 1795-1858)
Lettre autographe signée au comte de la Ferronnays. 1 p. in-8. S.l.n.d.
« Vraiment, mon cher comte, votre monsieur est singulier de se heurter contre la résurrection de la chair. C’est une objection minime. Il faudrait lui conseiller de remonter au principe. Dieu a-t-il révélé ? Y a-t-il une Eglise ? Si Dieu révèle, si une Eglise infaillible enseigne, il faut croire au reste. L’objection contre la résurrection du corps, article de notre symbole, se trouve dans Bergier, traité de la Religion, ouvrage fort volumineux dont il faudrait consulter la table… ».
280 €
Edouard VII et Alexandra de Danemark
Belle photo réunissant les souverains du Royaume-Uni.
(format cabinet) tirage « Maclure, MacDonald & Cie ». (10,5 x 16,5 cm).
230 €
Alexandra de Danemark, Reine d’Angleterre
Photo (format cabinet), tirage Alexander Bassano à Londres (10,5 x 16,5 cm).
Vendue
ROHAN Louis César Constantin de Rohan-Guéméné].
Il fut d’abord un militaire (officier de marine), puis prélat français, surnommé le « Cardinal de Rohan ». A la mort de son oncle, Armand de Rohan-Soubise, il sera en 1756, prince-évêque de Strasbourg et landgrave d’Alsace (1697-1779)
Son cousin et successeur, Louis René Edouard de Rohan-Guéméné, cardinal-évêque de Strasbourg, (1734-1803) sera compromis dans le scandale de « l’affaire du collier de la reine ».
Grand (85 x 62 cm) et superbe dessin à l’encre de Chine (1774) exécuté avec une extrême habileté, représentant un paysage imaginaire, dessin que l’on pourrait aisément confondre par sa finesse, avec une gravure. Il fut offert au cardinal de Rohan, évêque de Strasbourg par Pierre de WOLSAY, peintre et musicien de l’église cathédrale de Strasbourg. Encadrement sous verre.
Texte intégral, également à l’encre :
« Dédié à son altesse Eminentissime, Monseigneur le Prince Constantin Cardinal de Rohan, Evêque et Prince de Strasbourg. Par son très humble et très obéissant et très respectueux serviteur Pierre de Wolsay, musicien de l’église cathédrale de Strasbourg. Langrave d’Alsace. ».
6 800 €
SAILLIE (certificat de)
Rare document en partie imprimé, relatif à une saillie dans les Côtes-d’Armor à Saint-Mayeux, « arrondissement de Loudéac »,
le 22 avril 1867. 1 p. in-4.
Conformément au texte du « Dépôt Impérial d’Étalons » de Lamballe, il est précisé que la jument nommée « Grise » dont le propriétaire demeure à Saint-Mayeux, en Bretagne, a bien « été saillie aujourd’hui par l’étalon Bréhan ». Enregistré dans la station de Corlay, le 16 avril 1866, moyennant la somme de « deux francs ».
A la suite le propriétaire de cette jument a déclaré la naissance le 8 avril 1867, d’une pouliche de « poil noir, tête marquée, jambes noires » et qui a reçu le nom de « baillesse », attestée par le maire René Queré, de Saint-Mayeux, le 22 avril 1867.
180 €
SIHANOUK (Norodom) homme d’Etat cambodgien, roi du Cambodge (1922-2012)
Réunion de 3 télégrammes du chef d’Etat du Cambodge adressés au professeur Giulio Constantini.
3 p. de formats divers. 1968 et 1970.
Il adresse au professeur ses remerciements en retour des vœux d’anniversaire reçus, et lui manifeste sa totale amitié. Le chef d’Etat, ému pour la fidélité du professeur qui se trouvait à la fois au consulat d’Italie à Hong Kong (7 novembre 1968) le recevra à Phnom Penh le 18 et 22 novembre prochain.
180 €
TABAC - ECOSSE -
Pièce signée « John Wilson » en anglais sur vélin, avec superbe décor à l'aquarelle en bordure, ayant pour titre « Let Glasgow Flourish ». 1 p. in-4. Glasgow, 20 septembre 1775. Encadrement sous verre.
Beau document relatif au commerce de tabac entre l'Ecosse et les Etats-Unis. Nomination de John Simpson of Charleston, de Caroline du Sud, comme citoyen et membre de la Confrérie de Glasgow.
850 €
TALLEYRAND-PÉRIGORD (Archambaud Joseph de) duc de Talleyrand, frère cadet du célèbre Talleyrand (1762-1838)
10 lignes autographes signées en marge d’une lettre adressée au conseiller d’Etat, Préfet de la Seine Gaspard de Chabrol.
Cette supplique est adressée et signée par Charles Couzon, ex-valet de pied de sa Majesté Ferdinand VII pendant son séjour à Valençay, [Ferdinand VII, contraint à l’abdication vécu à Valençay, pendant toute la guerre d’indépendance de 1808 à 1814], afin de subvenir à ses besoins étant avec sa malheureuse famille, en grandes difficultés, sachant que sa majesté Ferdinand VII et la duchesse de St Aignan ont délivré des attestations de recommandations. Paris, 3 juillet 1825. 1 p. infolio.
C’est à cette requête que le prince, en l’absence de son frère précise : « Je me fais un devoir de recommander le nommé Charles Couzon qui appartient à une famille très honnête et dont la conduite et les bons sentiments sont certifiés par un certificat très honorable, j’ai donc l’honneur de le recommander particulièrement à Monsieur de comte de Chabrol. » Signé : « Le Duc de Talleyrand ».
230 €
TAPIS DE TURQUIE
Rare plaquette du XVIIIème siècle contenant 4 gravures du mode de fabrication ainsi qu’un texte pour explications techniques.
14 pages (21 x 27 cm).
380 €
VAN CLEEF & ARPELS
Facture signée et acquittée pour la fourniture d’un « Clip brillants ».
Timbre fiscal de quittance. Paris, 1 juillet 1935.
Bel en-tête des joaillers.
130 €
VICTOR (Paul-Emile) explorateur polaire (1907-1995).
Dessin autographe signé et daté. (13,5 x 14 cm).
Charmant dessin représentant un esquimau, daté du 14 avril 1970.
Vendu
VIDOCQ (Eugène François) aventurier français aux multiples activités qui devint successivement délinquant,
bagnard, puis policier et enfin détective privé (1775-1857)
Signature autographe sur page détachée de justification de son ouvrage « Mémoires », de 1828, portant cette précision imprimée : « Je déclare que les exemplaires non revêtus de ma signature seront réputés contrefaits ». 1 p. in-8.
180 €