AKAROVA (Marguerite Acarin, dite), danseuse et chorégraphe belge.
Elle partagea cet art avec la peinture et la sculpture (1904-1999)
Manuscrit autographe signé intitulé « Mouvement - Forme - Esprit », adressé en copie à Mme Van Steenberghe.
2 pp. in-folio d’une petite écriture. Bruxelles, 9 mars 1964.
Enveloppe conservée avec affranchissement et cachet, permettant de déterminer la date de l’expédition.
Superbe texte. « La danse est accueillie par la majorité du monde comme un divertissement. Plus les difficultés sont grandes, plus l’expression en est extérieure, plus le public est satisfait. Et pourquoi la danse ne peut-elle pas avoir la prétention d’être un art aussi bien que la poésie et la musique ? Il me semble même qu’elle pourrait difficilement se passer de leur collaboration. Qu’est ce qui détermine le mouvement, si ce n’est l’expression spirituelle, matérialisée par le rythme ». C’est ainsi que cette artiste partagée, entame en se confiant avec sincérité, sa longue expérience de la danse, exprimant avec une étonnante force et sensibilité, sa conception marquée par ses observations tout le long de sa prodigieuse et longue carrière. « Je crois que la danse a une destinée plus élevée ; je crois qu’il faut, avant tout, chercher à extérioriser le poème intérieur qui se dégage de tout être, descendre au plus profond de soi pour recueillir les émotions provoqués par la musique […] Comment voulez-vous qu’un danseur traduise l’émotion formidable d’un Sacre du printemps de Stravinsky ou d’un Oiseau de feu s’il se contente de la banale petite histoire du scénario. Croyez-vous qu’un génie comme Stravinsky ne soit pas immédiatement sorti du cadre indiqué pour peupler sa musique de maints symboles, de rudesse du chant poétique de la terre, de la naissance du printemps, avec tout ce que cela comporte de magie, de féérie, d’idéalisme ?... ». Elle ne veut pas juger les danseurs dans le domaine de leur technique où ils excellent, mais pouvoir juger « l’art profond qu’ils devraient porter en eux ». Elle est souvent déçue, à la fois dans le choix des œuvres musicales, autant que dans la mise en scène, des éclairages, des costumes ou même des décors. « Mais on me répondra à tout cela : qu’importe, s’ils étaient beaux et dansaient admirablement. ». Elle aimerait surtout pouvoir redonner à la danse, sa signification première. Elle tient à rendre un « hommage », au danseur et poète Raymond Duncan, qui a su lui apporter « de claires visons », même s’il n’a pas eu la même consécration que sa sœur Isadora, elle considère qu’il est peut-être l’un des seuls à avoir compris, « ce que signifiait "mouvement" dans ce qu’il a de continu (comme dans la nature, la marche lente des nuages, le flux et le reflux de la mer)… son art étant trop austère parce que trop vrai …. ».
Vendu
ALBERT (François-Ferdinand Decombe, dit) danseur, chorégraphe et maître de ballet à l’Opéra de Paris (1789-1865)
Lettre autographe signée à l’artiste dramatique Henri Couder qui fût l’interprète de plusieurs opéras-bouffes, de Jacques Offenbach (1833-1867) 2 p. in-12.
Il le remercie pour son invitation qu’il est obligé de décliner, ayant déjà pris un rendez-vous à midi. « C’est une privation bien grande pour moi, j’eusse été heureux de pouvoir consacrer une partie de la journée au plaisir de promener avec vous en forêt. Je m’en dédommagerai à dîner… ».
230 €
Josette AMIEL, danseuse française, devenue danseuse étoile du Ballet de l’Opéra de Paris, née en 1930.
Carte autographe signée à Denise Peltier au « théâtre de l’Opéra ». New Orleans (Louisiane), 21 septembre 1962. 1 p. in-12 oblong. Affranchissement.
Elle lui évoque son activité où tout se passe bien. « Nous avons beaucoup de travail car nous dansons tous les soirs dans une ville différente et les distances sont très longues. Nous avons eu une merveilleuse réception et le public est très enthousiaste ce qui est bien agréable pour les artistes. … ».
80 €
BALANCHINE (George) danseur et chorégraphe américain, d’origine russe (1904-1983)
Signature autographe sous son portrait, sur une page extraite d’un programme de ballet.
70 €
BEJART (Maurice) danseur et chorégraphe franco-suisse (1927-2007)
Lettre signée avec approbation autographe, rédigée sous forme d’un contrat à l’initiative de Jean Laurent,
représentant la Compagnie des « Ballets de l’Etoile ». Paris, 22 septembre 1955. 1 p. in-4.
Intéressant document. Contrat engageant Bejart à participer en tant que Danseur-Étoile dans la Compagnie des BALLETS DE L’ÉTOILE, compagnie qui donnera une représentation à Bruxelles au Palais des Beaux-arts pour la Société Philarmonique de Bruxelles, le 16 décembre 1956 à 20 heures 15. Les conditions stipulées pour cette participation sont acceptées par le danseur.
380 €
CENDRILLON - FÉÉRIE-BALLET en 3 actes, musique de Prokofiev.
Grand programme de la saignons 1963-1964 au théâtre des Champs-Elysées, présenté par Raymundo de Larrain.
32 p. in-folio. (31 x 24 cm).
Ensemble de signatures portées soigneusement sur chacune des photos des danseurs et danseuses, représentées sur ce programme dont : Tessa Beaumont et Juan Giuliano, Milenko Banovitch, Harry Haythorne, Joyce Graeme, Christian Uboldi, Philippe Dahlmann, Floris Alexander, Carel Elvin, Lele de Triana, Pedro de Busto, Géraldine Chaplin.
Raymundo de Larrain a également dédicacé au début de ce programme, son portrait.
On trouve également la signature de Catherine Deneuve qui devait très certainement assister au spectacle.
Vendu
DUNCAN (Isadora) danseuse américaine (1877-1927)
Carte autographe signée. 1 p. in.16.
Charmante carte illustrée d’une photo d’une fillette, qui pourrait la représenter enfant, sur laquelle la danseuse emblématique, a adressé ses vœux pour la nouvelle année.
Vendue
Pauline DUVERNAY, danseuse française (1812-1894)
Lettre autographe signée au journaliste et homme politique Louis Véron.
Il fut également directeur de l’Opéra de Paris de 1831 à 1835. ½ p. in-8. [vers 1831/1835].
« J’ai le plaisir de présenter mes compliments à Monsieur Véron, et de le prier de vouloir lui accorder un billet d’orchestre si toutefois cela ne le gêne en rien. Il obligera sa très dévouée. ».
90 €
Lioubov Nikolaïevna EGOROVA (princesse Nikita Troubetzkoy),
danseuse étoile française d'origine russe née à Saint-Pétersbourg (1880-1972)
Lettre autographe signée à une dame. Paris, 6 février 1961. 1 pp. in-4.
Très certainement destinées à parfaire une biographie, elle adresse quelques lignes manuscrites à sa destinataire, auxquelles elle joint, « plusieurs coupures de lettres que des danseuses m’ont envoyées pour Noël et la nouvelle année », espérant que ces éléments lui seront utiles.
80 €
Eugénie FIOCRE, danseuse française (1845-1908)
Lettre autographe signée au journaliste, écrivain et directeur d’opéra et de théâtre français Nestor Roqueplan (1805-1870)
Paris, 20 juillet 1860. 1 pp. in-8. Ancienne collection René Coursaget.
Belle lettre à propos des lignes écrites dans le quotidien Le Constitutionnel. « Vous qui êtes si sérieux pour tout le monde, vous avez été plus qu’indulgent pour moi dans votre feuilleton du Constitutionnel ; aussi j’en suis doublement reconnaissante et j’ai voulu vous le dire dans une lettre. Je suis vraiment trop gâtée par vous et je ne sais comment faire pour mériter tous ces éloges… ».
Vendue
FULLER (Loïe) danseuse américaine (1869-1928)
Pièce signée avec quelques corrections autographes. 1 pp. petit in-4.
A propos de plusieurs œuvres d’art qu’elle souhaite acquérir et dont le transport et l’emballage de ces objets resteront à sa charge, « y compris le transport de la statue de marbre ». Dans la liste détaillée, figure plusieurs statuettes en terre cuite dont une signée Carrier-Belleuse, « Hercule portant une rose que soutiennent deux bacchantes », une grande statue de marbre de deux mètres de haut « Diane terrassant un sanglier », également de Carrier-Belleuse.
380 €
FULLER (Loïe) danseuse américaine (1869-1928)
Lettre autographe signée à « My dear Sir ». Paris, vers 1890. En-tête des Folies-Bergère. 1 p. ½ in-8. Petites imperfections.
Elle informe son correspondant concernant son problème de loge « The trouble finished all right because we finally found another loge… », qui la soulage de ce souci.
Vendue
GARDEL (Pierre) danseur et chorégraphe (1758-1840)
Lettre autographe signée au maître de ballet Jean Corrali (1779-1854) Ce 21 novembre 1838. 1 p. in-4. Adresse au verso.
Petit manque causé par la brisure du cachet, sans atteinte du texte.
Belle lettre réunissant deux personnalités majeures de la danse. « Permettez-moi de vous dire encore Monsieur, combien je suis reconnaissant de l’extrême complaisance que vous avez mise à satisfaire à la demande que je vous avais faite. Je n’avais pas besoin de cette nouvelle preuve de votre obligeance pour vous être attaché ; mais elle augmente encore la considération que je vous ai voué depuis longtemps… ».
480 €
GARDEL (Pierre) danseur et chorégraphe (1758- 1840)
Pièce signée, contresignée par le Premier Chambellan « Rampat ». Paris, 16 mars 1807. 1 p. in-folio.
Etat des dépenses relatives au quadrille exécuté devant sa Majesté l’Impératrice Reine correspondant aux frais des Répétiteurs, des Avertisseurs et du Commissionnaire. On joint l’état des honoraires dus au magasin de l’habillement pour un divertissement donné à S. M. l’Impératrice et Reine, ainsi que le duplicata signé par le Premier Chambellan «
Rampat », relatif aux frais occasionnés pour la copie de la musique faite par Mr Lefebvre (qui a également signé le présent mémoire), Mr Lefebvre étant le «
Copiste de la Musique de sa Majesté Impératrice et Royale pour le ballet de Mr Gardel donné aux Thuilleries
». (Sic). Il est joint également à la date du 16 mai 1807, la note de frais pour la fourniture de « huit voitures de remise aux artistes de la Danse de l’opéra et pour le service de sa Majesté l’Impératrice et Reine, à raison de vingt francs par voiture », soit la somme de 160 frs.
Les 4 pièces 380 €
Jean GUÉLIS, danseur et chorégraphe français (1923-1991)
Lettre autographe signée à une dame.
« Excusez encore le retard de ma réponse mais j’ai vraiment beaucoup de travail étant souvent en tournée en France et à l’étranger… ».
70 €
Nicola GUERRA, danseur, chorégraphe et maître de ballet italien (1865-1942)
Lettre autographe signée au compositeur William Marie (1861-1933). Vendredi 18. ¾ p. in-8.
Il lui demande de l’excuser de ne pas être venu ce matin comme convenu. « J’ai été appelé d’urgence chez l’agent Paul Isaac ». Il souhaite un autre rendez-vous.
70 €
Blanche KERVAL, danseuse française. Lettre autographe signée au compositeur William Marie (1861-1933)
Lettre collée sur une page libre avec au verso une seconde lettre autographe signée de la danseuse Blanche GUILLEMIN.
Paris, le 8 avril 1906, (année où Blanche Kerval entra à l’Opéra).
Elle interpréta en 1909, le rôle mimé de Manthara (Bacchus de Jules Massenet) 2 pp. in-8, au verso.
Elle se mettra entièrement à sa disposition du compositeur dès son retour de convalescence où elle sera à Nice. « …et pour le pas de deux avec ma gentille camarade Rouvier et aussi (puisque vous me l’avez offert) pour travailler avec Ricotti. Je crois qu’à nous deux, on fera pas trop mal surtout que je me ferai faire un costume allant avec le sien. Si vous avez quelque chose d’urgent à me communiquer, écrivez-moi. Poste restante à Nice… ».
La seconde lettre, celle de Blanche Guillemin est également adressée au compositeur William Marie, elle est datée de Paris, le 14 janvier 1915, et est relative à son intention de danser « les danses militaires avec ma camarade Sauvageau à une prochaine matinée du théâtre Antoine très probablement. J’espère que vous n’y voyez aucun inconvénient et vous me feriez plaisir en venant à une de nos répétitions… ».
Les deux lettres 230 €
LA ARGENTINA (Antonia Mercé y Luque) danseuse et chorégraphe espagnole (1890-1936)
Carte postale autographe signée en espagnol à l’artiste lyrique Dolorès de Silvera. Mars [19]29.
Adresse et marques postales. 1 p. in-12 oblong.
C’est depuis Saigon au Viêt-Nam, qu’elle indique à son amie qu’elle se trouvera à Paris quand elle recevra sa carte puis qu’elle partira ensuite à Marseille. Elle ajoute qu’elle est attristée d’apprendre que leur ami commun est malade « Cuando esta tarjeta la reciba querida amiga, ya estaré yo en paris si Dios quiere. El 29 llegaré à Marsella en el Compiegne. Me ha entristerido lo que sucedia […] Se me hizo de ganas de llegar Telefoname ».
180 €
LIFAR (Serge) danseur, chorégraphe et pédagogue russe naturalisé français (1905-1986).
Tapuscrit signé, enrichi d’un dessin autographe de Serge Lifar (un profil d’Icare) dressé sur la première page du texte,
au feutre rouge. Paris, 1er juillet 1963. 3 pp. in-4. Bords légèrement fragilisés.
Projet de ballet qui doit se dérouler a au Grand Théâtre de Bordeaux en 1964, à la demande de Jacques Chaban-Delmas. Yves Brayer s’occupera des décors et des costumes et la musique sera orchestrée par Maurice Jarre. « L’action du ballet retracera en quelques épisodes l’évolution de la civilisation, qui nous amène à des styles différents ». Il y distingue et détaille 5 tableaux pour ce ballet, l’Olympe et les Dieux, La Terre, La naissance d’une ville, Les Palais (Versailles ou les Tuileries) et Le Stade.
780 €
LIFAR (Serge) danseur, chorégraphe et pédagogue russe naturalisé français.
Il fut un grand collectionneur obstiné de la danse (1905-1986).
Ensemble de 6 lettres ou cartes autographes signées dont deux de sa compagne Lillian ou (Lillan) Ahlefeldt-Laurvig,
adressées aux époux Brayer. Le Caire, Paris, Sidney,
Lausanne, de 1970 à 1987. 9 p. de formats divers. 2 enveloppes conservées.
18 janvier 1970. De l’Opéra du Caire, il le remercie pour le magnifique livre de l’Opéra de Paris que le peintre lui a adressé. « Hélas, c’est un peintre Egyptien qui est chargé par le Ministère d’exécuter le décors de Daphnis… ».
27 octobre 1977. De l’Opéra de Paris, il sera heureux de les voir pour la représentation du 31.
14 mars 1981. Sydney (Australie). «… Je règle la chorégraphie de "Suite en blanc ". L’œuvre du musicien français ! (de Lalo) ».
Décembre 1986. Carte de vœux pour la nouvelle année 1987, année que Lifar ne pourra connaître, signée par « Lilian et Serge ». Une des dernières signatures de Lifar, décédé 15 décembre 1986, à Lausanne.
8 février et 19 décembre 1987. 2 lettres autographes signées par sa compagne, Lillian (ou Lillan) Ahlefeldt-Laurvig. Elle exprime son émotion au reçu de la lettre des Brayer, venant la réconforter dans sa douleur. « Vos si aimables pensées dans ces moments tristes sont d’un grand réconfort dans mon immense détresse. Serge était mort dans mes bras consiens jusqu’au presque dernière moment. Il été si fragil, si transparent comme un petit oiseau. Il été doux et calme, mais pleuré tout le temps. Peu de temps avant sa mort il demanda son agenda où il écrivait avec son joli fin petit main "adieu la vie, adieu Lillan mon ange, adieu les amis, adieu les beautés de la nature"… et c’était fini ! ». Elle reviendra prochainement à Paris pour s’occuper du monument du tombeau du danseur, au cimetière russe de Ste-Geneviève-des-Bois. Sachant l’attachement que Lifar accordait aux Brayer, elle s’aventure à ouvrir son cœur et à dévoiler des confidences. « Serge été depuis29 ans ! tous ma vie - car nul ne sait mieux que moi qui été le VRAI Serge Lifar avec les éminentes qualités de Bonté, de sensibilité et de total désintéressement qui habitaient son âme. Le vide est terrible et le silence aussi. IL faut - si le Dieu le veu – que je vie encore un peu du temps pour défendre les œuvres de Serge et pour réunir la collection qui reste et qui ne sera jamais à vendre.
On joint une superbe photo montée sur carton, représentant Serge Lifar posant torse nu devant Yves Brayer, dans sa loge de l’Opéra de Paris en 1941.
L’ensemble des 7 documents 1 250 €
LIFAR (Serge) danseur, chorégraphe et pédagogue russe naturalisé français (1905- 1986)
Photo dédicacée. Exceptionnel cliché du célèbre tableau reproduisant Serge Lifar, peint en 1942 par Yves Brayer portant cette dédicace autographe signée « à Yves Brayer pour son admirable portrait, amicalement Serge Lifar 1942 ». (28 x 20 cm).
480 €
LIVRY (Emma) ballerine française, morte tragiquement à l’âge de 22 ans,
peu de temps après avoir subi d’importantes brûlures lors d’une répétition à l'Opéra de Paris (1841-1863).
Portrait carte-de-visite de la danseuse en costume de scène. Disdéri, photographe. (10,5 x 6 cm)
240 €
Louise MARQUET, danseuse française, (1834-1890)
Lettre autographe signée à l’acteur Derval.
Elle lui réclame 2 nouvelles places. « Si je ne suis pas trop gourmande….celles que vous m’avez données n’ont pas pu arriver à son destinataire… ».
80 €
MAURI (Rosita) danseuse et pédagogue espagnole (1850-1923)
Lettre autographe signée au rédacteur de la « Vie Moderne ». 1 p. ½ petit in-8.
On joint une carte de visite avec quelques mots autographes.
Belle lettre à propos de sa biographie que le chroniqueur lui avait demandée. Elle lui précise qu’elle est espagnole et qu’elle appartient à l’Ecole de danse française. « Mon premier professeur a été Madame Dominique. J’étais très jeune ici dans sa classe, avec ma camarade italienne Giuseppina Bozzachi. Depuis j’ai étudié à Milan avec Penco ». A la question sur son appréciation de la danse, elle n’hésite pas à lui répondre que la danse fait partie de l’art. « Je pense qu’il en est de la danse comme de tous les arts. Il faut arriver à un degré de maestria qui fait que les choses les plus difficiles paraissent faciles. Y suis-je arrivée ? Je ne sais mais c’est là toute mon ambition. Vous me dites enfin : qu’elle est notre opinion sur le Cid et sur le ballet du Cid ? Je serais très surprise que le Cid n’eut pas un grand un très grand succès. Quant au ballet, nous avons les uns et les autres cherché à nous tenir dans le caractère de la véritable danse espagnole. Le public jugera… ».
Les deux pièces 130 €
MERODE (Cléo de) danseuse française (1875-1966)
Lettre autographe signée au directeur d’un journal. Prague, le 9 février 1909. 1 pp. in-8.
Après avoir lu un article, elle remercie vivement son correspondant. « J’ai lu aujourd’hui dans votre journal le si élogieux et charmant article me concernant. Cela m’a fait un très grand plaisir et j’en suis infiniment touchée... ».
Vendue
MERODE (Cléo de) danseuse française (1875-1966)
Photo cabinet Reutlinger, signée « Cléo ». (11 x 16,5 cm).
Délicieuse image de cette icône de beauté qui exerçait lors de ses mouvements sur scène, un pouvoir de fascination.
Vendue
MONTALAND (Céline) danseuse et chanteuse française (1843-1891)
Carte de visite autographe.
Tardivement, elle adresse ses remerciements à cette admiratrice, en lui soulignant qu’elle a « un profond regret de ne pas savoir à qui je les adresse, mais ils n’en sont pas moins reconnaissants. ».
60 €
LES NOUVEAUX BALLETS DE MONTE-CARLO 1945
Très bel ensemble de 3 photos d’époque représentant le peintre Yves Brayer présentant à la fois la maquette des décors pour la représentation du ballet « Salomé » de Richard Strauss, observant la réalisation du rideau de scène du ballet, dans l’atelier de décors de l’Opéra de Monte-Carlo. On le retrouve en compagnie de plusieurs danseuses et de danseurs dont Serge Lifar, Janine Charrat, Yvette Chauviré, Zizi Jeanmaire. L’affichiste Cassandre et son épouse Anne y sont présents, ainsi que le directeur des Nouveaux Ballets de Monte-Carlo, Eugène Grunberg, etc. (30 x 24 cm, chaque). Serge Lifar devenu directeur artistique va chorégraphier en 1946, « Salomé » et aura comme interprètes plusieurs étoiles, dont Yvette Chauviré, Jeanine Charrat, Ludmila Tcherina, etc.
Vendu
Marthe MOURAVIEVA, danseuse russe (1838-1879)
Lettre autographe signée « Marthe Mouravieff » à Paul Dhormoys. 2 p. in-8. Ancienne collection René Coursaget.
Elle lui adresse sous forme d’une supplique : « pour aujourd’hui, 2 stalles d’amphithéâtre, 2 stalles d’orchestre ….», etc.
140 €
POUGY (Liane de) danseuse et courtisane française (1869-1950)
Lettre autographe signée [à René Coursaget] 1 p. ½ in-8.
Curieuse lettre. « Tous mes compliments cher Monsieur pour la grâce corporelle et le délicieux talent de votre Anne… (Anne d’Eugny ?). C’est la Sulamite que j’aurais voulu voir… et entendre. Ses grand yeux, cette voix étrange et prenante… c’était bien ça. Ne la redonnerez vous plus jamais… et me réserverez vous cette joie ?... ».
130 €
Robert QUINAULT, danseur et maître de ballet français (1887-1973)
Lettre autographe signée au compositeur William Marie (1861-1933) Paris, 23 novembre 1919. 1 pp. in-8.
« Mais oui nous avons dansé le ballet si rapidement monté et avec succès. Je serai heureux de bavarder avec vous et vous dire de vive voix la cause de mon départ à la répétition… »
90 €
Paul RAYMOND (Félix Auguste Portalier, dit) danseur, théoricien de la danse et pédagogue français (1871-1949)
Lettre autographe signée au compositeur William Marie ((1861-1933).
Belle lettre. « Je suis moi-même ravi de danser vos Directoire. Nous avons convenu de répéter avec Mante samedi prochain, chez elle à 11 heures ¼. Êtes-vous libre, et l’heure vous convient elle ?... ».
140 €
Paul RAYMOND (Félix Auguste Portalier, dit) danseur, théoricien de la danse et pédagogue français (1871-1949)
Lettre autographe signée vers 1924, [au compositeur William Marie] ((1861-1933).
Il est désolé du dérangement. « Mlle Bos, hier soir, après la représentation de Roméo s’est brulée à l’œil ; il parait qu’elle a beaucoup souffert la nuit et elle doit garder la chambre quelques jours. Peut-être viendra t-elle répéter samedi matin à 11 heures si elle va mieux ; mais elle m’a prévenu qu’elle ne pourrait pas aller au concert du 25. Je vous tiendrai au courant et quand votre numéro de danses sera prêt, je vous préviendrai… ».
140 €
Paul RAYMOND (Félix Auguste Portalier, dit) danseur, théoricien de la danse et pédagogue français (1871-1949)
En-tête de « l’Union des Professeurs de Danse de France » dont il était le président fondateur depuis 1919.
Lettre autographe signée à son « Cher Ami », le compositeur William Marie (1861-1933). 1 pp. in-4. Paris, 15 juin 1921.
« Votre lettre me désole, car je suis bien certain que pour le mois d’octobre nous aurions monté vos danses Empire. Il y avait un malentendu entre Bos [Camille] et vous. Vous ne vouliez proposer vos danses que quand elles seraient prêtes, Bos à cause des frais que nécessite ce numéro, ne voulait les monter que quand vous auriez une soirée à nous proposer. Voilà d’où vient le malentendu…. ».
180 €
Blanche RIGHETTI, chanteuse lyrique et danseuse française. De son vrai nom Blanche Convers,
aussi connue sous le nom de Ricois (Riquois, Riquoy selon les auteurs).
Danseuse du Corps de ballet de l'Opéra de Paris où elle a débuté le 25 janvier 1875, après un début de carrière au Théâtre Lyrique puis une saison londonienne à Drury Lane, dans la troupe de M. Mapleson, où elle était première danseuse.
Lettre autographe signée au peintre Alfred Arago (selon une note au crayon d’une autre main) 1 pp. in-8. Initiales gaufrées en-tête de la lettre.
« Me voici, donc enfin de retour à Paris. J’aurai dans le courant de la semaine le plaisir d’aller vous remercier de toutes les démarches que vous avez faites pour moi… ».
80 €
Blanche RIGHETTI, chanteuse lyrique et danseuse française.
Lettre autographe signée. 2 pp. in-8. Initiales gaufrées en-tête de la lettre.
Elle voulait depuis longtemps lui donner des nouvelles au sujet du bal des Artiste, « mais après avoir attendu un peu je n’ai que les suivants à vous donner. Pour moi loge des du 1er rang toilette en brocart blanc garnie de dentelles d’argent. Mlle Jeanne Berty en paysanne coquette Rose dans la loge de Mlle Damoin, Mlle Bourgeois en toilette de bal aux deuxièmes loges Mlle Parat en bouquetière. Voici tous ce que j’ai pu recueillir… ».
130 €
Julia SUBRA, danseuse française (1866-1908)
Lettre autographe signée. Mardi, 17 janvier. 2 pp. in-12.
A propos de la publication de sa photo dans l’annuaire musical. Absente de Paris depuis plusieurs jours, elle vient de trouver la lettre de son correspondant. « Je m’empresse de répondre à votre demande en vous autorisant avec le plus grand plaisir à faire paraître le cliché que vous m’avez envoyé. J’espère Monsieur que vous voudrez bien m’envoyer un exemplaire sitôt sa publication… ».
130 €
TROUHANOWA (Natacha) danseuse mystique française, d’origine ukrainienne (1885-1956)
Deux lettres et un billet autographes signés adressés au comte Offenbach (S.d, vers 1905, Paris et Monte-Carlo)
3 p. ½ in-8 et in- 1 p. in-12.
Elle le prie de bien vouloir lui adresser « une place demi ticket », afin de pouvoir partir le 13 décembre avec lui à Monte Carlo et en compagnie d’un collègue « artiste des théâtres impériaux et mon partenaire que je vous présenterai à la première occasion ! Comme j’ai beaucoup travaillé avec lui, je voudrai partir ensemble… ». Elle lui précise qu’elle ne viendra pas travailler ce matin, « pour ne pas être sabot à l’après midi …».
Les 3 lettres 260 €