Cinéma - Théâtre

ACHARD (Marcel) auteur dramatique et scénariste français, élu à l’Académie française le 28 mai 1959 (1899-1974)

Carte postale autographe signée au cinéaste Jean Renoir. 16 septembre 1959. 1 p. in-12. Adresse et marques postales.

Trous de classement sans atteinte au texte.


« Ton mot m’a fait un vrai grand plaisir venant d’un maître tel que toi. J’avoue que c’est une vraie récompense. J’attends ta deuxième Partie de Campagne avec passion. J’avais adoré l’autre. Et ton Jekyll moderne pour quand est-ce ? ».

                                                                                                                                             230 €

ARLETTY (Léonie Bathiat) actrice et chanteuse française (1898-1992)

Lettre autographe signée. [Paris], ce samedi. 1 p. in-4.


Elle répond à la lettre et la demande de son correspondant concernant la reproduction de sa photo, « pour votre pochette-vedette », demande qu’elle accepte et dont elle autorise la reproduction.

Vendue

AUTANT-LARA (Claude) réalisateur français de nombreux films à succès (1901-2000)

Lettre autographe signée « CAL » à l’acteur Roland Lesaffre (1927-2009). [Paris],15 août 1983. 1 p. in-8.

 

Curieuse lettre à propos d’une copie de lettre de Janine Spaak. « … Je reste sur mes positions : c’est, je crois avec elle qu’il CONVIENT de négocier - pas Catherine - … lorsque le moment sera venu c.a.d, selon ce que tu m’as dit, décembre 83 ?? Suis mes conseils : ne parle jamais de moi. Par contre, entretiens des rapports avec elle… ».                                                 

                                                                                                                                             230 €

AUTANT- LARA (Claude) réalisateur français de cinéma (1901-2000)

Lettre autographe signée à Yves Brayer. Paris, 3 mai 1989. 1 p. in folio.

On joint la copie d’une lettre adressée au Secrétaire de l’académie, relative à une affaire préoccupant le cinéaste.

 

Bien qu’il n’ait jamais eu l’occasion de rencontrer Yves Brayer, le célèbre réalisateur prend la liberté de lui adresser en copie cette lettre, afin de lui faire part de son indignation, « puisque je suis maintenant des vôtres, je pense utile, nécessaire, indispensable, de réagir… ».

 

Prévenant, il le félicite d’abord de son travail « J’ai pour vous la plus grande estime pour votre grand talent. J’ai même sur les murs de chez moi une immense et superbe aquarelle de vous », puis l’invite à le rejoindre dans sa détermination, et de prendre position auprès du Secrétaire Perpétuel de l’Académie, concernant l’exposition qui se déroule en ce moment à la mairie au Panthéon, « car il se prépare des choses épouvantables - au nom de l’Académie ». Cette exposition pour le Grand Prix de l’Académie des Beaux Arts en est la cause, car il en est sorti scandalisé, outré. « Je ne comprends pas que de nos confrères aient eu le CULOT de nous convier à l’étalage de pareilles HORREURS, d’immondices ! de les…"sélectionner !..." Pas un tableau- pas un qui ne soit à retenir - Tous sont HIDEUX - à vomir. A foutre au feu ! Tous… ».… 

                                                                                                                                            Vendue

AVERTY (Jean Christophe) cinéaste, réalisateur et producteur d’émissions de télévision, né en 1928.

Lettre dactylographiée signée, Paris, 7 mai 1958. 1 p. in folio.

 

Belle lettre. Bien que tardivement, « Vous vous étonnerez certainement de mes silences et je crains que vous ne me le pardonnerez plus », il rassure son correspondant en lui assurant que le projet de film sera réalisé. D’ailleurs il lui recommande à cet effet, de bien suivre ses instructions, afin qu’il puisse recevoir pour lui et ses collègues ouvriers, selon les conditions prévues, la somme de 55 000 frs. à se partager. Le film sera à sa disposition sous une dizaine de jours, ainsi que la garantie du paiement des heures supplémentaires. « J’aurais voulu revenir en notre chère fonderie la tête haute. Hélas ! Il n’est pas question ici de notre commune collaboration qui fut un succès et dont tout le monde (j’entends le Directeur de la TV, les critiques et le public) m’a complimenté. On s’est plu entre autre louange, à souligner la ferveur qui vous animait ce soir là et l’amour visible que vous portiez à votre métier…. ».

                                                                                                                                   

                                                                                                                                             280 €

BARRAULT (Jean-Louis) acteur, metteur en scène français (1910-1994)

Lettre autographe signée à sa chère Denise. Milan, 2 h. du matin, le 25 Mars 1952. 1 p. ½ in-folio.

Légère imperfection en bas de page sans gêne au texte.

 

Il est disponible et très favorable à la participation d’une manifestation sur le théâtre. «... Bien entendu, vos projets n'ont plus aucun rapport avec cette participation exceptionnelle qu'était pour vous une vraie récompense de nos efforts [...] je veux rester avec toi dans ces projets quels qu'ils soient. Aussi c'est avec un grand plaisir que nous nous mettrons à ta disposition pour cette manifestation sur le théâtre dont tu me parles, en bonne compagnie des camarades que tu nommes et dont il n'est pas un seul que je ne tienne beaucoup et que j'aime ... ».

                                                                                                                                             230 €

[Franz KAFKA] - Jean-Louis BARRAULT comédien, metteur en scène et directeur de théâtre. [vers 1965]

Manuscrit autographe avec de nombreux repentirs et corrections. 1 pp. ½ in folio.

 

Très important texte relatif aux représentations au théâtre d’œuvres de Kafka, dont Barrault mettra en scène une première fois en 1947, au théâtre Marigny « Le Procès », repris plusieurs fois, puis « Le Château » en 1957, au théâtre Sarah Bernhardt et enfin « L’Amérique » en 1965, à l’Odéon.

 

Exceptionnelle analyse des pièces de Kafka réalisée par le comédien et metteur en scène, sorte de mea culpa. « C’est grâce aux excellents traductions d’André Vialatte vers les années 1938 que nous avons connu Kafka. C’est grâce au soutien d’A. Gide que nous avons commis en 46 notre premier acte d’Hérésie à l’égard de Kafka en portant par amour et pour le faire connaître "Le Procès" sur une scène de théâtre. C’est grâce à l’exemple de Max Brod, son plus grand ami et exécuteur testamentaire, qu’en 1958 avec Pol Quentin, nous avons commis un nouvel acte d’Hérésie à l’égard de Kafka en portant en scène toujours par amour, son "Château". C’est cette fois grâce à l’encouragement d’Antoine Bourseiller et toujours sous le signe de Max Brod que nous commettions aujourd’hui, notre 3ème acte d’Hérésie en présentant l’Amérique. Pourquoi cette constance dans la faute ? C’est que Kafka est hanté et hante le théâtre.

Faire le procès de la Justice n’est-ce pas pour poser un problème d’une théâtralité essentielle ? Rendre présent le corps à corps de l’individu et de la société n’est-ce pas traiter le sujet dramatique numéro un ? Delamarche et Robinson, comme les 2 aides du Château ne sont-ils pas en réalité ces 2 comédiens de la petite troupe juive que Kafka aimait fréquenter ? Karl Rossmans (un héros de l’ouvrage) dans l’Amérique ne débouche-t-il pas enfin comme machiniste sur le th.[éâtre] d’Oklahoma.

 

Hantise du théâtre chez Kafka.

Notre "mauvaise conduite" nous aura au moins permis de le servir avec ferveur et nous aura valu 3 pièces qui constituent une espèce de triptyque dont le 1er volet est cette œuvre juvénile d’un espoir obstiné, l’Amérique, le 2ème, d’une angoisse croissante où Joseph K. [le malheureux héros, arrêté pour une raison obscure et soumis aux rigueurs de la justice] désire être admis par "les autres", le 3ème enfin, plus angoissant encore, où K se débat sous l’accusation générale, humaine et métaphysique et finit par être abattu, contre toute justice, "comme un chien"… ».

                                                                                                                                          1 280 €

BAUR (Harry) comédien français (1880-1943)

4 lettres autographes signées à plusieurs correspondants, dont le producteur Léon Volterra et Jean Galtier-Boissière.

Cette dernière lettre a été restaurée à l’aide de ruban adhésif avec manque de texte.  9 septembre 1925 et juin 1916. 5 p. in-4 et in-8.

 

Il indique au producteur Volterra ses conditions pour le Théâtre de Paris. « C’est entendu je prendrai l’Animateur au deuxième tour, c’est-à-dire début de 1926 environ. Janvier courant, sans autre précision d’ici 15 novembre 1925… 700 par représentation 350 matinées jeudi…Mise en scène 6 000… ». A sa chère camarade, pendant la Seconde Guerre mondiale. « Il devient délicat de faire une protestation quelconque puisque vous avez joint à vos gentillesses un envoi de deux cents francs. Croyez bien que l’argent pour m’être utile me touche moins que la circonstance que vous avez mise à l’obtenir. Espérons que c’est la fin d’une vilaine période où la muflerie s’auréole de dénouement… Après la guerre j’espère que tout ceci s’oubliera… ».

L’ensemble des 4 lettres      230 €


BARRAULT (Jean-Louis) comédien, metteur en scène et directeur de théâtre français (1910-1994)

Lettre autographe signée au peintre André Bourdil (1911-1982) Honfleur, 24 avril 1957. 2 pp. in folio. Enveloppe conservée.

 

Belle lettre. « Je viens de lire le fanatique et suis saisi par le progrès que vous avez fait. Dans cet état la pièce me parait parfaitement architecturée, […] elle me fait penser à ces jardins bien plantés qui viennent de subir la taille du printemps. La sève est dure et la végétation ne demande qu’à se développer […]. Sur un tel squelette il est facile d’y mettre de la chair, puis de l’étoffer. […] Quoi qu’il en soit je vous avoue que j’aimerais me « payer » ça ! Il faut que ce soit un bel objet d’art fantastique… ». 

                                                                                                                                             280 €

BELIERES (Léon) acteur français du cinéma et du théâtre (1880-1952)

Lettre dactylographiée signée adressée à Ivan Martin, directeur des Assurances Sociales, qui fût également directeur du cabinet d’Hubert Lagardelle sous Vichy. Paris, 8 octobre 1943. 1 p. in-4. En-tête de « l’Union des Artistes ».

 

C’est en tant que trésorier général de l’Union, qu’il d’adresse à Ivan Martin, récemment appelé à diriger le service national des Assurance Sociales, pour le féliciter au nom du Comité de l’Union des Artistes, de cette promotion. « En raison de la sympathie que vous avez toujours témoignée aux artistes, nous nous permettons de vous présenter nos respectueuses salutations… ».

                                                                                                                                               70 €

BERNHARDT (Sarah) Lettre autographe signée « Sarah Bernhardt » [à Raymond Poincaré, alors ministre de la Guerre]

2 p. ½ in-4. En-tête à ses initiales et à sa célèbre devise « Quand même ». Bordures de deuil.

 

Magnifique et surprenante lettre de la comédienne en protestation à une cabale qui s’était formée contre elle. « Je vous en prie ne m’abandonnez pas ; La lutte poursuivie contre moi est maintenant odieuse pour ceux qui la font ; mais infâmante pour moi si je ne sors pas triomphante. Le conseil se maintient dans son abominable refus soutenu par des lettres anonymes, des Calomnies infâmes ! l’Opinion publique qui est entièrement pour moi attend avec confiance la solution. Le Conseil ne peut donc plus se retirer par un refus non motivé ; je suis prête à éclaircir toute Calomnie à anéantir tout mensonge. Je n’ai jamais commis un acte blâmable. Vous devez comprendre qu’après un pareil débat je ne puis reparaitre devant le public que lavée de tout soupçon, ma personnalité est trop en vue pour que je n’aille pas jusqu’au bout. Je sais bien que je sers une haine politique mais il faut quand même que ces gens motivent leur refus maintenant. Ce n’est pas pour être décorée que je crie mon défi à la Calomnie, c’est pour n’être pas déshonorée. Je ne demande que le droit d’éclaircir ces abominables ténèbres dont ils veulent assombrir ma glorieuse carrière. Aidez-moi je vous en prie Monsieur le Ministre et vous aurez fait œuvre de bien. ».

                                                                                                                                            Vendue

BERNHARDT (Sarah)

Photo cabinet par « Nadar » (16 x 11 cm).     

Vendue

BERNHARDT (Sarah) actrice française, une des plus grandes tragédiennes (1844-1953) 
Photo (extraite d'une revue) avec dédicace datée de 1910. (17 x 12 cm). 
 
380 €

[BERNHARDT (Sarah)]


Ensemble de plusieurs pièces imprimées sur papier parchemin, relatives au mariage de son fils Maurice Bernhardt, célébré le 29 décembre 1887 avec la princesse Terka Jablonowska. Contenues dans une enveloppe au même papier parchemin, elles sont adressées à l’acteur Jules Truffier et à son épouse (faire-part du mariage des deux familles, entrée pour la cérémonie religieuse,  invitation après la cérémonie de Sarah).

 

                                                                                 L’ensemble des 5 documents           Vendu

BERNSTEIN (Felicia, née Cohn Montealegre) actrice costaricienne du théâtre et de la télévision (1922-1978)

Elle épousa en 1951, le compositeur et chef d’orchestre Léonard Bernstein,

pour lequel son nom restera éternellement associé à celui de la musique du film « West Side Story »,

dont il avait signé la partition originale.

Lettre autographe signée en espagnol, à sa « Querida Madeleine » [Madeleine Schaoul, musicographe]

1 pp. in-folio. S.d. [vers 1955/1960]

On joint une petite photo [de format identité], la représentant assise, tenant sur ses genoux son petit chien.

 

Elle est en Italie, à Milan et lui donne des nouvelles de « Lenny » (son mari Leonard Bernstein] et évoque une situation politique en Italie aussi mauvaise qu’en Israël.

                                                                                                                                             230 €

Ensemble de 8 cartes postales autographes signées. 

Marguerite Deval, Raphaël Duflos, Huguette Duflos, Maurice de Féraudy, Albert Lambert, Gabrielle Robinne, René Alexandre, Gabriel Signoret. 
130 €
BROCARD (Suzanne) actrice française (1798-1855) 
Lettre autographe signée au vicomte Alcide de Beauchesne. Paris, s. d. 1 p. petit in-4. 

Elle requiert une audience pour faire valoir des droits, « que je crois bien acquis et qui doivent fixer mon sort… J’espère être assez heureuse pour vous convaincre que je mérite votre bienveillance… ».                                                                                                      
80 € 

CARNÉ (Marcel) réalisateur français (1906-1996)

Lettre autographe signée à l’acteur Roland Lesaffre (1927-2009). Paris, 8 juin 1974. 1 p. ½ in-folio.

 

Projet de contrat pour un film qui ne sera jamais réalisé. « Je vous confirme par la présente que je suis d’accord pour vous confier le rôle de Wallas dans le film que je prépare actuellement, intitulé provisoirement ………… d’après le roman d’Alain Robbe-Grillet, Les Gommes. Les débuts des prises de vues de ce film, dont je serai le réalisateur, aura lieu dans le courant de l’année […] Le montant de vos émoluments sera débattu entre nous à cette date, étant d’ores et déjà, entendu entre nous, que la somme que vous pourrez me demander sera - à peu de choses près – d’un montant égal à celles que vous aviez obtenue pour vos deux contrats précédents ».

                                                                                                                                             280 €

CANDEILLE (Amélie-Julie) artiste aux multiples talents (1767-1834) 
Elle fut à la fois cantatrice, musicienne, actrice et romancière. 
Lettre autographe signée « V. PeriéCandeille » au vicomte Alcide de Beauchesne. Paris, 9 octobre 1825. 1 p. in-4. 

Elle est depuis peu en possession du « Brevet qui constate pour moi les bontés de sa Majesté et celles de Monsieur le Vicomte. Je supplie ce dernier d’agréer l’expression d’une reconnaissance qui, maintenant l’environne de toutes parts, et le remercie particulièrement de me fournir, par l’équitable et doux emploi de son autorité, l’une des meilleures pages de mon Dictionnaire du Songeur… ».                                                                                                                                     
230 €

CALMETTES (André) acteur et réalisateur français (1861-1942)

Lettre autographe signée à l’acteur, scénariste et réalisateur français, Jean Toulout (1887- 1962).

Strasbourg, 10 mai 1928. 1 pp. in-folio. En-tête du Théâtre Municipal de Strasbourg.


Il a bien reçu son « pneu » adressé à mon domicile de Paris, qui l’a rejoint à celui de Strasbourg, « rue Ehrmann, où je suis encore pour une dizaine de jours à préparer ma saison prochaine. Je suis donc empêché et très ennuyé de ne pouvoir vous rencontrer. Mais comment faire ? Si ce que vous avez à me dire, peut s’écrire, je me ferai un plaisir d’y répondre par courrier… ».

Vendue

CAROL (Martine) actrice française (1920-1967)


Grande et belle photo signée vintage (1955), la représentant dans une scène du film « Nana », en compagnie de son partenaire Jacques Castelot, le comte de Vandeuvres (21,5 x 29 cm).

120 €

CAYATTE (André) écrivain et réalisateur français (1909-1989)

Lettre signée à [Stève Passeur.] Cannes, le 31 mars 1954. 2 p. petit in-8.

 

Il est au festival de Cannes, la septième édition, pour présenter son dernier film « Avant le déluge ». Il en obtiendra la récompense du Prix international de la critique. Il assure à Passeur, que sa lettre lui est bien parvenue, « à travers les différents services du Festival. Je vous en remercie et je vous confirme que je suis ici jusqu’au 12 avril, mais je rentrerai à Paris que le 26 avril. Je prendrai contact avec vous et si, à cette date vous estimez que nous pouvons mettre en train cette enquête, je serai prêt à me mettre au travail avec le collaborateur que vous voulez bien mettre à ma disposition… ».

                                                                                                                                             280 € 

CHRISTIAN-JAQUE (Christian Albert François Maudet, dit)  réalisateur et scénariste français (1904-1994)

Lettre dactylographiée signée à une comédienne. Parsi, 19 novembre 1953. 1 p. in-4.


Il informe la comédienne qu’il pensera à elle pour son prochain film, « si je vois un petit rôle pouvant vous convenir dans mon prochain film, mais je tiens à vous préciser tout de suite qu’il s’agit d’un film sur la Du Barry dont la réalisation est prévue en février 1954… ».

                                                                                                                                             230 €

CHEVALIER (Maurice) chanteur et acteur français (1888-1972)

Lettre autographe signée « Maurice » à ses « Anges du ciel », (Félix Paquet et Maryse Marly)

1 p. petit in-4. Sorèze (Tarn), 23 octobre 1962.

 

Il souhaiterait qu’ils se rendent en compagnie de Christian, « visiter tranquillement et attentivement les magasins Thomson (je crois que c’est le blaze) pour voir exactement ce qui pourrait en faire la plus intéressante broderie à venir pour La Louque en utilisant tout ce qu’ils ont de mieux et plus moderne pour remplacer ce que nous avons…. ». Il sera de retour dimanche soir « si la cicatrisation n’était pas complète, je resterai un jour ou deux de plus… ».

                                                                                                                                             140 €

CHEVALIER (Maurice) chanteur et acteur français (1888-1972)

Lettre autographe signée à « ses chouchous ». Rome, Hôtel Hassler, 1er mars 1961. 1 p. in-8.

 

Lettre amicale adressée au chanteur Félix Paquet et à son épouse Maryse Marly. Il leur annonce son arrivée à Rome avec « le grand tralala journalistique », la visite de la ville, visite des tailleurs italiens, « je n’ai rien vu de mieux que ce que je ne mets même pas chez moi », et la soirée à l’hôtel, « au page à sept heures pour soupe et double yaourt - lectures - et dodo à 9 heures …».

                                                                                                                                             140 €

CHEVALIER (Maurice) chanteur et acteur français (1888-1972)

Lettre autographe signée « Maurice » à « Chers vous deux ». Sorèze, 24 octobre 1962. 1 p. in-4 oblong.

 

Belle lettre au chanteur Félix Paquet et à son épouse Maryse Marly qui cohabitent avec lui à charge de décorer et organiser sa maison de Marnes-la-Coquette. « Bravo pour Joffet et la réalisation au mieux du jardin et des arbustes Delbard. Pour Malherbe nous verrons tout cela au retour. Nous aurons bien des broderies à mettre au point et cela nous passionnera. Nous aurons aussi un grand choix de spectacle à applaudir. La saison part électriquement et les valeurs vont se placer d’elles mêmes. Pour les rondins Nicole Courcel cela mérite enquête. ».       

 

                                                                                                                                             140 €

CHEVALIER (Maurice) chanteur et danseur français aux multiples activités (1888-1972)

Lettre autographe signée à l’actrice et chanteuse Nila Cara (1916-1999).

Marnes-la-Coquette, 14 mars 1962. 2 pp. in-8 oblong. Enveloppe conservée.


Il se souvient parfaitement bien de la chanteuse, « attrayante-sympathique- talentueuse » à Paris et à Buenos-Aires. Elle aimerait avoir de la part de Chevalier, une recommandation pour son retour à Paris. « Mais Paris et notre monde ont beaucoup changé » avoue-t-il. « Personne n’impose plus personne et le pouvoir que vous m’octroyez n’est plus qu’imaginaire. Je ne connais plus – sortant peu – la vie des Night clubs et le cinéma français. Si vous croyez – et j’en doute – que ma recommandation peut vous servir - usez en… ». Il encourage l’actrice à se manifester personnellement.

                                                                                                                                             230 €

CHEVALIER (Maurice) chanteur et acteur français (1888-1972)

Lettre autographe signée « Maurice » à ses « Poussins », (Félix Paquet et Maryse Marly)

Hôtel Syracuse, New York, 22 mai 1964. 2 pp. in-4.


Très belle lettre pendant sa tournée aux Etats-Unis chargée d’indiscrétions et de révélations sur Judy Garland et Edith Piaf. Il confie à ses amis que le public lui est favorable ainsi que les articles qui « vous diront le diapason ». En revanche l’article sur Judy Garland en Australie « sonne un mauvais glas. Pauvre gonzesse qui en dépit de son très grand talent est battue comme le fut Piaf par manque de respect de son métier et du public. Piaf c’était un tas de trucs alcool – dopages – drogues comme Judy et en plus le cul en feu et c’est la même ou elle battait sa concurrente américaine. Leur résultat à toutes les deux confirme qu’il n’y a qu’une manière de se comporter lorsqu’on a la responsabilité de remplir les salles. L’honnêteté professionnelle – avant même le talent. On ne parle pas d’Aznavour ou sans excitement, mais je viens de lire un article sur ses disque dans "Life" tout à fait enthousiaste. Il se pourrait que sa carrière américaine se déclanche (sic)… ».

Vendue

CHEVALIER (Maurice) chanteur et acteur français (1888-1972)

Lettre autographe signée « Maurice » à ses « Pigeons », (Félix Paquet et Maryse Marly)

« The Summit of New York », 27 novembre 1961. 1 p. ¾ in-4.


Il les félicite d’avoir invité pour le réveillon « les Willemetz » et « Bravo pour les achats de Maryse pour les Noëls ». Il poursuit en révélant que Catherine Sauvage et même Léo Ferré ne peuvent pas aller bien loin, « car on se lasse des artistes qui n’ont du talent que pour râler et se plaindre. La chanson populaire et le talent populaire sont bien plus frais que tout cela. Ici Montand n’obtient pas les recettes que ses premières critiques promettaient. La masse résiste encore et il est a devoir peiner pour forcer la faveur populaire. Son directeur perd de l’argent et la partie se continue en s’affaiblissant. Beaucoup dépendra de son film avec Shirley Mac Laine. [C’est en 1962 que Montand et Shirley Mac Laine tournèrent ensemble dans le film de Jack Cardiff, « Ma Geisha »] Si cela ne collait pas fort je crois qu’alors ses actions ne seraient plus valables aux U.S.A. et tourneraient en faillite. Je vais demain à Washington pour être nommé "Personality of the Year".Puis je terminerai la T.V. qui s’annonce très bien et nous rentrerons à Londres le 11 décembre pour radiner le 16 ou 17 à la Louque… ».

Vendue

COLOMBIER (Marie) actrice et écrivaine française, grande rivale de Sarah Bernhardt (1844-1910).

Elle fut à l’origine d’un énorme scandale suite à l’écriture de ces deux pamphlets « Voyage de Sarah Bernhardt en Amérique »

 en 1881, puis « Les Mémoires de Sarah Barnum », en 1883.

Pamphlets écrits après son voyage aux Etats-Unis en compagnie de Sarah Bernhardt.


Lettre signée sous la forme d’un contrat par la comédienne et rédigée et signée par Théodore MOREAU-SAINTI, à une future comédienne. En-tête du théâtre de l’Ambigu-Comique. Paris, s.d, après 1870. 1 p. in-8.

 [Théodore Moreau-Sainti, (1828-1911), fils du célèbre ténor du même nom, fut un acteur et librettiste, administrateur du théâtre de l’Ambigu et directeur du théâtre des Folies dramatiques].


« Il est bien entendu que je vous engage pour un an à partir du jour où vous entrerez aux répétitions aux appointements de six mille francs. Il est bien entendu que ledit engagement n’a de valeur qu’autant que Mr Moreau-Sainti restera à la direction de l’Ambigu… Mme Colombier serait donc complètement dégagée dans ce cas. L’administration de l’Ambigu n’aurait donc aucune réclamation à lui adresser. ».

                                                                                                                                             160 €

COMITÉ CENTRAL FRANCO - BELGE - RÉFUGIÉS BELGES


Intéressante réunion de signatures composée d‘actrices, de chanteuses et de danseuses qui ont souhaité apporter leurs concours en signant ce fascicule, dont la mission est de venir en aide et soulager les misères des réfugiés belges.

Paris, 10 décembre 1914. 1 p. gd. in-4, à l’initiative du Comité Franco-belge.



On compte : Aïda Boni, Marcelle Lender, Marguerite Deval, Lina Cavalieri, Alice O’Brien, Lucienne Breval, Gilda Darthy, Régina Badet, Berthe Cerny, Marie Leconte, Jane Pierly, Lucienne Bréval, Germaine Gallois etc…

                                                                                                                                             160 €

CUNY (René Xavier Marie, dit Alain) acteur français (né à Saint-Malo en 1908-1994)

Lettre autographe signée adressée à Yves Brayer. 10 février 1966. 1 p. in-8.

 

Il est très touché par la simplicité avec laquelle le peintre est intervenu pour lui rendre service. « Crois s’il te plait en retour, que l’occasion se présentant, tu me trouveras préparé à répondre à tout appel que tu m’adresserais. ». Il leur souhaite un bon voyage en Egypte. « A votre retour, ne tarde pas à me faire signe, que je vienne contempler tes œuvres tranquillement… ».

                                                                                                                                             230 €

DAMIA (Louise Marie Damien, dite) chanteuse et actrice française adulée par le public de l’entre-deux-guerres (1889-1978).

Photo dédicacée.

 

Belle dédicace sur son portrait en carte postale, la représentant de 3/4.                             

140 €

DARRIEUX (Danielle) actrice française (1917-2017)


Lettre autographe signée « Ta petite Dany » au réalisateur et scénariste américain Billy Wilder (1906-2002) 2 pp. petit in-4 au crayon. Hôtel Majestic, à Berlin, 25 janvier 1934. Enveloppe conservée.

 

Très rare lettre d’amour de la jeune actrice âgée seulement de 17 ans. « Mon grand Billi chéri. Comme il y a longtemps que je ne t’ai pas vu ! Je m’ennuie de toi, tu sais. Si tu ne m’as pas tout à fait oubliée, envoie moi de tes nouvelles tu me feras si plaisir. Dis moi aussi comment va Mauvaises Graines ! [Mauvaise Graine, film français réalisé par Billy Wilder, (son premier film), et Alexandre Esway tourné à Paris, en juillet 1934. Danielle Darrieux interprétera dans ce film, le rôle de « Jeannette »] Je pense beaucoup à toi et j’en parle avec Jacques Therry qui est ici. Je t’aime. Je t’aime énormément ! Mon film marche bien mais Kiepura est un emmerdeur [à propos du film sorti en 1935, « J’aime toutes les femmes »] Je pense que j’aurai fini de tourner dans un mois. Seras-tu encore à Paris ! Je veux te voir, je ne peux pas t’oublier…. Écris-moi Billi chéri ! Je t’envoie mes caresses et mes baisers les plus tendres… ».

Vendue

DEJAZET (Virginie) actrice française, fondatrice d’un théâtre qui porte son nom (1798-1875)


Lettre autographe à son amie, sa chère « Emma ». 3 pp. ½ in-4. Adroite restauration aux pliures fragilisées.


Cette lettre rédigée et adressée à « Emma », évoque le souvenir d’un évènement, retraçant sa rencontre au fort de Ham avec le futur empereur Napoléon III. Elle est citée et transcrite dans l’étude biographique de l’actrice, par Louis-Henry Lecomte (dont l’édition originale est de 1866). Elle serait comparable avec celle que Déjazet aurait adressée à Louise Colet, le 26 janvier [1847]. Elle est rédigée avec le même contenu présentant toutefois quelques variantes. Le comédien Adolphe Laferrière, étant à la fois l’ami proche de la poétesse et l’amant de Déjazet. On peut supposer que les liens qui existaient entre les trois protagonistes seraient l’explication de l’existence de cette même lettre à Louise Colet.


Passionnante et très longue lettre, relative à une visite qu’elle faisait au fort de Ham, pendant l’incarcération du prince Louis Napoléon Bonaparte. L’actrice avait éprouvé une admiration pour Napoléon et ses héritiers. C’est pour cette raison qu’elle partit pour Ham dans la ferme intention de voir le prisonnier. «… en allant donner quelques représentations à Saint-Quentin, je m’étais arrêtée trois ou quatre heures chez un vieil ami à moi, M. Léra, alors commissaire central à Ham, et qui, depuis tant d’événement, se trouve, lui et sa famille, dans une position bien peu d’accord avec son caractère et ses besoins. C’est par lui que je fus conduite à la citadelle qui renfermait l’illustre prisonnier. Là je visitai tout, rien ne passa indifféremment sous mes yeux […] Enfin, ma pauvre amie, je me disposais à sortir avec toutes mes tristes pensées, lorsque mon obligeant conducteur me fit remarquer le prince Louis qui, d’une fenêtre assez éloignée, nous adressait avec son mouchoir plusieurs signes d’adieu. Je ne pus distinguer ses traits, mais je fus sincèrement touchée de cet acte de politesse, et je cherchais les moyens de le lui faire comprendre lorsque ma main rencontra sur ma poitrine une petite médaille d’or que je tenais d’une amie qui, à Lyon, l’avait fait bénir et présenter à Notre-Dame-de-Fourvière, en lui demandant la grâce de faire de cette médaille un porte-bonheur. Vous ignorez sans doute quelle foi les habitants de Lyon attachent à tout ce qui touche cette sainte, je ne puis la comparer qu’à celle que nous avons en Dieu ; aussi cette madone est-elle complètement couverte de loques et de richesses [serait de bijoux dans la lettre à L. C.] présents égaux pour elle du pauvre et de l’opulent, car l’un et l’autre l’implorent rarement en vain. – "Ce porte-bonheur, me disais-je tout bas, à qui peut-il être plus nécessaire qu’à celui qui semble me dire à travers des barreaux : Vous marchez vers la liberté, que vous êtes heureuse !... " - Je la détachai d’un mouvement spontané et le confiai au valet de chambre du prince qui, précisément, passait près de nous en ce moment. Il me promit de ne rien oublier, pas même mon nom, et je quittai cette triste demeure en saluant une dernière fois du geste et de mes vœux Louis Bonaparte. Quelque temps après, il s’était évadé ! [....] Le prince vint à Londres, où j’étais alors ; jugez de ma joie lorsqu’un jour on m’annonça son altesse en personne ; elle n’avait rien oublié, ni ma médaille ni mon nom. Le prince Louis me remercia de la meilleure grâce du monde en me montrant la petite relique, fixée à jamais, me dit-il, à la chaîne de sa montre !... "Puisse-t-elle, ma très chère amie achever ce qu’elle a si bien commencé, et devenir à jamais un jour aussi le porte bonheur de la France ! ».

Vendu

DELLUC (Louis) réalisateur, scénariste et critique français mort prématurément à l’âge de 33 ans

laissant une œuvre féconde au terme d’une vie aussi brève (1890-1924)

Lettre autographe signée à l’acteur et réalisateur français Jean Toulout (1887-1962)

Une note précise : Rep. 12 5 [19]20 par télép [hone].

 

A propos d’un projet avec l’acteur. « A quelques détails près je vous répondrai : oui mais je crains d’avoir à modifier mes dates. Je ne puis donc traiter. Je verrai dans quelques jours si je puis m’arranger avec vous. J’ai reçu la lettre de Fescourt [le réalisateur français Henri Fescourt] Lundi ou Mardi je me mets en campagne… ».

                                                                                                                                             280 €

DELON (Alain) acteur français né en 1935.

Lettre dactylographiée signée au docteur Bauer, responsable du Festival International du film de Berlin.

Paris, 27 avril 1964. 1 p. in-4.


Il le remercie pour son invitation, invitation à laquelle cette année encore, il ne pourra pas se rendre. « En effet, le 26 juin prochain je dois me trouver en Italie où nous aurons commencé quelques jours plus tôt les prises de vues du film que je vais tourner avec Shirley Mc Laine, la "Rolls-Royce jaune". Je suis avec intérêt les efforts que vos collaborateurs et vous-même faites, pour donner chaque année plus de valeur au Festival de Berlin… ».

Vendue

DEVIGNY (Augustin, Gervais Le Chauve dit) comédien français (1761-1830) 
Lettre autographe signée « Devigny Comédien français ordinaire du Roy » au vicomte Alcide de Beauchesne. 
Paris, le 18 septembre (s.d.) 1 p. in-4. 

Il sollicite un rendez-vous et lui demande « le jour et l’heure ».                                 
80 €

DUCHESNOIS (Catherine-Joséphine Rafin, dite Mlle) tragédienne française de grand talent.

L’impératrice Joséphine intervint pour mettre fin à la querelle qui opposait Duchesnois et Mlle George  (1777-1835)

Lettre autographe signée à Mr Sauvo. 8 février 1832. 1 p. ½ in-8. Petites déchirures sur la bordure gauche sans atteinte au texte. 

 

Belle lettre de la grande rivale de Mlle George. Elle le remercie de son souvenir qui l’a reportée au temps heureux de ses débuts,      « où j’étais entourée de mon excellent maître et de ses amis qui avaient comme Monsieur Sauvo la bonté de m’aimer un peu. Il me rendrait bien heureuse s’il venait me voir avant mon départ que je crois encore éloigné de quelques temps puisque je veux donner ma représentation dans le courant de ce mois malgré tous les obstacles. Elle serait heureuse de le revoir avant sa représentation qu’elle doit donner malgré tous les obstacles… ». 

                                                                                                                                             230 €

DULLIN (Charles) acteur et metteur en scène français (1885-1949)

5 lettres autographes signées et 1 lettre dactylographiée signée à plusieurs destinataires.

En-tête de " L’Atelier " sous différentes formes. 6 p. in-8 et in-4. 1932, 1936 et 1946.

 

Bel ensemble. A Galtier-Boissière, au « Crapouillot », il regrette de n’avoir pas pu répondre à temps pour l’enquête demandée, étant en voyage. A un directeur qui était intervenu pour aider l’Atelier. « Je souhaite qu’en retour vous trouviez cet hiver de temps en temps chez nous, un délassement à vos préoccupations économiques… ». 1932, « Je vous adresse ci-joint trois fois deux fauteuils dont vous aurez à votre gré ce mois-ci ou le mois prochain », déplorant que le service de son administration l’ai oublié. Il adresse en 1936, « en hâte » le papier. « J’espère que vous pourrez le lire et qu’il ne vous parviendra pas trop tard. ». Dullin, s’excusant du retard à répondre, accepte la proposition de ce « Cher Monsieur », de lui écrire un article concernant ses déplacements en tramway quand il allait à la Comédie-Montaigne. A l’acteur Emile Drain, en 1946, il sollicite un rendez-vous. « Je voudrais bien vous voir, téléphonez-moi un de ces matins… ».

 

On joint 4 photos du film « Les Jeux sont faits » [1947], film de Jean Delannoy avec un scénario original de Jean-Paul Sartre, où Dullin interprétait le rôle du marquis. (23,5 x 30 cm, chaque).

L’ensemble 380 €

DULLIN (Charles) acteur et metteur en scène français (1885-1949)

Lettre autographe signée à l’actrice et dramaturge française, Magdeleine Bérubet (1884-1970)

1 p. in-8. [Paris, 18 avril 1922]. En-tête de " L’Atelier ". Enveloppe conservée.


Belle lettre à celle qui fût associée au groupe fondateur du théâtre de l'Atelier, dirigé par Charles Dullin. Elle fût la partenaire de Louis Jouvet en 1923, dans la pièce de Jules Romains « Knock » Il lui demande de lui adresser dans l’urgence, les coupures de presse de l’Avare. « J’ai bien le cahier, mais vous avez toutes les coupures de Lyon et de Paris. Je n’ai en double que celles de Bonsoir et d’Antoine. C’est très très urgent, il faut les expédier à Delacre de suite. ». Il fera lui-même l’envoi et donnera les explications nécessaires, pour gagner du temps. « Je compte sur vous. Qu’est-ce qu’il y a encore, ma chère amie ? des ennuis ? J’en ai tout un stock à vous offrir. Un peu de courage. ».

Vendue

DULLIN (Charles) acteur et metteur en scène français (1885-1949)

Lettre autographe signée à son « Cher ami ». 8 novembre 1911. 1 p. petit in-8.


Rare lettre de jeunesse de Dullin, après la création de son premier grand rôle, celui de Smerdiakov, dans « Les Frères Karamazov » de Dostoïevski, mis en scène par Jacques Copeau en 1911. « J’ai été infiniment sensible à votre lettre et je suis très heureux que ma création de Smerdiakov vous ait intéressé. J’espère que nous nous verrons de temps en temps et que si nous jouons ensemble ce ne sera pas au "théâtre de la Foire"».

380 €

DULLIN (Charles) acteur et metteur en scène français (1885-1949)

Lettre autographe signée à son « cher Monsieur », [probablement à Gaston Pawlowski]. Ferrolles, par Crécy en Brie, 17 juillet 1936. 1 p. ½ gd in -4.


Il ignore si sa réponse a été publiée dans « Comœdia » concernant certaines expressions qui l’ont choqué par leur ton plus « péjoratif que convaincant. S’il en est encore temps, je vous serai obligé de couper sous la fin de l’article après : Pas de théâtre de Propagande "les vrais artistes cracheront dessus" […] Supprimez simplement ma pensée est : qu’un théâtre à tendance trop exclusivement propagandistes ne saurait satisfaire un artiste (j’entends un créateur de qui nous devons attendre des œuvres grandes) car il s’écarte autant que l’individualisme étriqué du théâtre bourgeois de la vérité artistique … ».

380 €

DUX (Alex Martin, dit Pierre) acteur et metteur en scène français (1908-1990)

3 lettres autographes signées à Yves Brayer. Paris, 18 février et 27 juillet 1970 et Gisors, 17 août 1978. 4 p. de formats divers.

En-tête de la Comédie française, l’administrateur. 2 enveloppes conservées.

 

A propos de sa candidature au fauteuil du « regretté confrère Charles Kunstler », dans la section des membres libres. Il espère que sa candidature sera toutefois accueillie avec bienveillance. « Je sais que je devrais vous faire la visite protocolaire que je trouve tout à fait normale et utile… mais avec la charge de deux théâtres nationaux se produisant actuellement sur quatre scènes, ne me laisse en principe pas une minute. J’espère donc de tout cœur que vous me permettrez de me borner à vous ici, quel prix j’attacherais à l’honneur qui pourrait m’être fait si ma candidature était accueillie avec bienveillance… ». Cette candidature étant acquise, il sollicite Yves Brayer de faire partie du Comité d’honneur pour la remise de son épée. « Je serai très heureux et très fier d’inscrire votre nom parmi ceux des amis qui m’honorent en cette circonstance ».

 

On joint une photographie sur laquelle figure Yves Brayer, Pierre Dux et Paul Belmondo réunis pour une exposition à la galerie de Paris. (18 x 24 cm).

 

                                                                            L’ensemble des 4 documents                 Vendu


FELIX (Mélanie, Emilie dite Dinah) actrice de théâtre, sœur de Rachel (1836- 1909)

Lettre autographe signée à un admirateur. 3 p. in-16. En tête de son monogramme gaufré.

 

Belle lettre. « … Mais maintenant que je vous ai demandé pardon, je vais vous dire comment il se fait que le lendemain même vous n’avez pas reçu tous mes remerciements. Vous m’avez fait espérer encore une fois votre visite et je vous attendais pour vous dire de vive voix ; Que vous êtes le plus aimable des hommes et que je n’oublierai jamais l’accueil si gracieux que vous m’avez fait… ».

                                                                                                                                             230 €

FEYDER (Jacques) réalisateur, scénariste et acteur français d’origine belge (1885-1948)

Lettre autographe signée au critique et scénariste Henri Jeanson [1935] 1 p. ½ in-8.

 

A propos d’un article sur le film de 1934 « Le Grand Jeu ». Particulièrement sensible à la qualité des éloges reçus concernant son film, il s’empresse de répondre. « La grande autorité qui s’attache à vos jugements fait que votre article sur le "Grand Jeu" constitue pour moi un précieux encouragement et une récompense importante… ».

                                                                                                                                             230 €

FRESNAY (Pierre) acteur français (1897-1975)

12 lettres autographes signées à plusieurs correspondants dont Henri Duvernois, Albert Willemetz, Albert Dubeux, et Julia Bartet.

De 1929 à 1948. 14 p. gd in-4. Une lettre déchirée a été restaurée sans nuisance au texte.

Une note autographe signée d’Henri Duvernois figure en réponse sur une lettre de Fresnay.   

 

Très intéressante correspondance révélant un comédien enthousiaste pour les anciens du théâtre, particulièrement pour Le Bargy. « Le souvenir de sa fascinante personnalité est étonnamment vivant en moi et la sympathie que j’ai reçue de lui a été assurément, le plus encouragement de ma carrière », ainsi que pour l’actrice Julia Bartet, à laquelle il écrit. « J’écris aujourd’hui à Albert Dubeux ma reconnaissance pour la merveilleuse émotion que m’a procuré la lecture de l’ouvrage qu’il a consacré avec tant de talent, de délicatesse, de respect et d’intelligence à votre personnalité et à votre carrière qui sont pour nous des exemples auxquels nous nous reportons bien souvent, à notre époque où nous souffrons de voir le théâtre perdre tant de son éclat et de sa dignité… ». En écrivant à Albert Dubeux, il veut lui manifester son émotion « C’est une œuvre très importante pour le théâtre : son sujet étant le plus digne, le plus parfait, le plus exemplaire qui ait été offert à un critique sincèrement attaché à l’art dramatique. Vous l’avez traité avec un talent digne de la très grande artiste dont vous fixez pour jamais le caractère et le génie… ». 1948, à Willemetz, il lui manifeste sa déception à la lecture de la pièce d’Alfred Gehri. « Je ne vois la dedans aucune spontanéité, aucune sincérité aussi indispensable dans le comique qu’ailleurs. Le comique de ce 3 actes a quelque chose de laborieux….Le tout, comme vous semblez le trouver, d’un ton démodé. Ce n’est jamais sans scrupule que je donne mon opinion sur une pièce car je sais comme il est difficile de juger… ». Il tient à exprimer son regret à ce « Cher Monsieur » de ne pas être l’interprète du personnage de la pièce pour lequel il avait souhaité donner le rôle à Fresnay. « Je serais désolé que vous puissiez croire à mon indifférence de ma part à l’égard de votre pièce ». Il pense que des appointements aléatoires perçus pour cette pièce ne lui permettront pas d’assurer son quotidien, « non que mes craintes s’adressent à cette pièce mais parce que je doute de ma propre action sur le public et que le théâtre de la Potinière est un théâtre difficile… ». [10 août 1931] A Raoul Audier ( ?) A propos de la pièce de Lucien Descaves et Henri Duvernois « La Tuile d’argent », jouée à la Potinière. « Il y a plusieurs mois Messieurs Descaves et Duvernois ont bien voulu me parler de ce personnage et je leur ai moi-même signalé le mois de mars 1931, comme la date la plus proche où je puisse envisager d’être libre. Ils ont bien voulu aussi me proposer de me faire connaître la pièce dès qu’elle serait achevée… ».

 

On joint un manuscrit autographe de Fresnay (4 pp. in-8) à propos d’un entretien avec Erich Von Stroheim portant sur ses rôles et sur le film « La Grande Illusion ».

 

L’ensemble des 12 lettres et du manuscrit                850 €


GANCE (Abel) réalisateur, scénariste et producteur français (1889-1981)

Lettre dactylographiée à Jacques Reboul, au journal « Les Heures de Paris ».

Chateauneuf-de-Grasse, (A. M.) 22 juin 1938. 1 p. in-4.

 

Il lui indique être arrivé trop tard Salle Pleyel. « Je suis intéressé à votre concours, pour mes prochaines distributions et serai heureux d’avoir votre avis personnel sur quelques uns et quelques unes de ces jeunes interprètes… ».

                                                                                                                                             180 €

GEORGE (Marguerite-Joséphine Weimer, dite Mlle) actrice française (1787-1867)

Lettre autographe signée à Jules Janin. ½ p. in-8.

 

« Donnez-moi des nouvelles de Madame Janin. Impossible de venir vous en demander moi-même. A pieds, c’est trop loin… »

                                                                                                                                               80 €

GEORGE (Marguerite-Joséphine Weimer, dite Mlle) actrice française, une des plus grandes tragédiennes (1779-1847) 
Lettre autographe signée « George Weimer » au vicomte Alcide de Beauchesne. Paris, 17 avril (1825) 1 p. in-4. 

Elle a bien reçu sa lettre et les cinq cents francs. « J’en attendais de votre bonté Monsieur le vicomte, un avantage plus considérable. Mes frais sociaux me sont toujours retenus par la Comédie française en mépris de toute justice, ma réclamation adressée à son excellence le vicomte de l’intérim avait été favorable avec lui, elle vient, d’après l’avis du Comité de l’intérim, d’être renvoyé à votre ministère : c’est donc vous, Monsieur le Vicomte, et je m’en félicite qui statuerez définitivement sur ma réclamation, dont la justice trop évidente ne peut être contestée par personne. Etant sur le point de partir pour une tournée qui sera sans doute très longue, je vous serai on ne peut plus reconnaissante de ce que vous voudrez bien faire pour hâter le plus vite possible la remise de mes retenues… ».                                                                                                                                     
180 €

GUITRY (Sacha) acteur français aux multiples activités (1882-1957)

Lettre autographe signée à l’auteur dramatique Georges Feydeau. Paris, 2 novembre 1906. Adresse et marque postale. 1 pp. in-8.


« Mon cher ami, je me suis trompé votre place ; votre pauvre petite place est dans la loge 34 avec mon père [Lucien Guitry], au lieu de la loge 22, voilà… ».

                                                                                                                                             300 €

GUITRY (Lucien) comédien français, père de Sacha Guitry (1860-1952)

Lettre autographe signée. Paris, s.d. 1 pp. in-8.

 

Curieuse et amusante lettre. « Je jure que j’ignore votre nom. Je colle votre signature sur l’enveloppe et je prie le dieu des Postes de vous porter mes regrets. (Arriveront-ils à destination) Mais vraiment en russe on ferait "Bonyançonn". Cordialement quoique dans les ténèbres – je vous serre les mains à tâtons ».

                                                                                                                                             260 €

L’HERBIER (Marcel) réalisateur français (1888-1979)

Lettre dactylographiée signée avec 6 lignes autographes à Henri Lepage. Paris, 26 juin 1939. 1 p. gd. in-4.

 

Il souhaiterait qu’une fausse information soit rectifiée. « Je me vois ces jours-ci annoncé dans la presse comme le réalisateur que je ne fais plus. De telles annonces, quand elles sont inexactes, ont le double inconvénient de tromper les spectateurs futurs du film et également ses acheteurs éventuels, ce qui peut, comme ce fut le cas récemment, aller jusqu’à la tromperie commerciale la moins défendable. ». Considérant cette situation, il précise de sa main : « Je ne vous oublie pas croyez-le bien, la ci-jointe information vous fera comprendre que je n’ai pas fait à l’occasion de ce film et renouveler une tentative de collaboration… ».

 

                                                                                                                                             270 €

JAMOIS (Marguerite) actrice et metteur en scène de théâtre (1901-1964)

Manuscrit autographe signé. Janvier 1958. 1 pp. ½ in-4.

 

Superbe texte en mémoire des Pitoëff,  Georges et Ludmilla. « On n’imite pas, on ne continue pas, on ne recommence pas les Pitoëff. Le miracle de ces deux vies déracinées, c’est que ni les privations, ni l’angoisse des lendemains ne parvenaient à les assombrir. Le théâtre et l’amour  étaient les seules réalités qu’ils consentissent à reconnaître pour telles. L’amertume, ni la crainte n’entamaient le cercle magique de leur bonheur. Georges, il y avait cette étincelle du génie avec toute la démesure que cela implique. Cette flamme qui doit durer jusqu’au bout. Georges et Ludmilla Pitoëff sont vraiment "morts pour leur art" ».                                                                                                                                                      280 €

JOUVET (Louis) comédien et metteur en scène français (1887-1951)

15 lettres ou cartes autographes signées « Louis, Ton Louis, ou le petit Louis »,

parfois seulement de son monogramme à l’écrivain et scénariste Henri Jeanson. 22 p. in-4 et in-12.

Plusieurs en-têtes de l’Athénée, Théâtre de Louis Jouvet. Quelques lettres sont datées de 1931, 1947, 1948 et 1951.

 

Belle et très intéressante correspondance de Louis Jouvet à son ami intime « Zinzin ». C’est ainsi qu’il s’adresse au scénariste sans oublier sa compagne « Claude » (Claude Mercy, comédienne). Une lettre savoureuse est rédigée en vers pour l’organisation d’une journée qu’il envisage de passer avec eux. Il n’a aucune nouvelle de Marcel Pagnol. « Je pense que son apologie de Georges Ohnet a du interrompre le désir qu’il avait de me voir et suspendre son intention de travailler à la Folle de Chaillot. Je continue à tremper dans Don Juan et j’en suis tout détrempé. Au fur et à mesure que j’avance cela m’apparaît de plus en plus difficile… ». Maurice Tourneur lui a écrit, il veut faire "l’Ecole des femmes", « moi aussi. - Et puis je travaille encore Hamlet pour la Comédie Française – traduction Pagnol… » Il est satisfait que Plumet aime son film « Le Revenant » [1946]. Il lui adresse la lettre reçue ce matin de Denise Bourdet (auteure française, 1899-1967), lettre pour laquelle, il ne fait aucun commentaire. « Je n’ai sur les questions de ce genre que des opinions incertaines… Mes certitudes et mes goûts au cinéma n’étant basés que sur des sentiments d’affection et d’admiration […] Sentiments dis-je - qui me sont aussi naturels que la plume à l’oiseau, aussi nécessaires que l’eau au poisson – le soleil à la lune. – (Ce qui constitue les quatre éléments dont Dieu avait besoin pour créér -) . Sentiments sans lesquels donc je ne pourrais ni vivre, ni survivre et ce qui est pire – que tu m’inspires. - Adieu - Baise la Claude aux oreilles… ».

L’ensemble des 15 lettres             Vendu

JOUVET (Louis) comédien et metteur en scène français (1887-1951)

Lettre dactylographiée signée adressée à Maurice Jaubert. Paris, le 11 juin 1935. 1 p. in-4. Ent-ête du Théâtre de l’Athénée.

 

Il lui demande de venir le voir dès son retour, afin de lui parler de ses projets.                 

160 €

JOUVET (Louis) comédien, directeur de théâtre et metteur en scène français (né à Crozon en 1887-1951)

Ensemble de 3 documents comprenant une lettre autographe (minute) à sa « Bien chère Edwige »

[Edwige Feuillère], lettre, dans laquelle, il précise au début de sa rédaction que

« Les grands artistes ne se rencontrent pas. Hormis en scène, ou sur le plateau d’un studio ».

Ce préambule du texte ne sera plus présent dans son second projet qui aboutira par une lettre dactylographiée cette fois signée.

Ces deux lettres présentant toutefois de nombreuses corrections, et repentirs avec variantes).

La 3 ème et dernière lettre faisant office de double pour mémoire, dactylographiée, est celle qui rejoindra l’actrice.

Vers 1950/1951. 5 p. ½ gd. in-4. Un des derniers témoignages écrit de Jouvet.


« Si vous avez lu le dernier numéro d’"Opéra", j’espère que vous ne serez point trop surprise, à l’heure ou chacun fait assaut de vœux, plus ou moins sincères, de trouver ici le mien. Je suis sûr que vous ne douterez point de sa sincérité quand je vous l’aurai dit ». Il lui assure en lui déclarant que plus que quiconque « Je "nous" souhaite de jouer ensemble, la saison prochaine, "Pour Lucrèce" de notre cher Jean Giraudoux. Vous savez mieux que personne que c’est là, non moins que le vôtre, mon plus cher désir et que j’aurais eu grande joie à le combler dès cette saison. Vous n’ignorez pas d’avantage que c’est à la prière instante de Madame Giraudoux que j’ai reporté à la saison prochaine la création de ce dernier message du poète. Il ne m’est donc point nécessaire de préciser que ce vœu de 1950 demeure, à mes yeux, valable en 1951 et le demeurera en 1952 si "Pour Lucrèce", au lieu de passer à l’Athénée en décembre de la première de ces années, n’y est créé qu’en janvier de la suivante… ». A noter que la création de la pièce de Giraudoux « Pour Lucrèce » eut lieu en novembre 1953, non pas à « l’Athénée », mais au théâtre Marigny, sous la direction de Jean-Louis Barrault. Edwige Feuillère détenait le rôle de la sensuelle et débauchée « Paola ».

Vendue

LAVALLIÈRE (Ève) comédienne puis religieuse française (1866-1929)

Lettre autographe signée à un critique. S.l.n.d. 1 p. in-12.

 

Elle lui adresse tous ses remerciements pour son article, « si élogieux ».                           

70 €

LEMAÎTRE (Antoine Louis Prosper, dit Frédérick) acteur dramatique français. Victor Hugo, voyait en lui un acteur de génie.

(1800-1876)

Lettre autographe signée à son cher docteur. 29 juin 1874. 3 p. in-8. Autographe peu courant.

 

En pleine souffrance, le célèbre acteur déjà fort bien malade (il fut contraint de quitter la scène en 1875), supplie le praticien de lui repousser de quelques jours son traitement. «… Le potassium me fatigue beaucoup ! J’ai mal à la tête. J’éternue à me fendre le crâne!! Et mon nez est une vraie fontaine !! Le dessous de la langue est très diminué, le dessus, va pianissimo !... J’ai la figure pleine de boutons … ».

                                                                                                                                             380 € 

LEMAÎTRE (Antoine Louis Prosper, dit Frédérick) acteur dramatique français.

Il fut l’un des plus célèbres acteurs du « boulevard du crime » (1800-1876).

Lettre autographe signée et billet autographe à son cher docteur. 2 pp. in-8 et 1 p. in-12. Samedi, 2 octobre (1874)

Autographe peu courant.

 

« J’ai besoin de vos bons secours !!... » Annonce-t-il avec préoccupation. « Ma bouche va mal !! Cette diète forcée, me tue, c’est un supplice que ma mastication […] J’ai besoin de vos bons secours !!...Ma langue est bien malade et me fait souffrir. J’ose espérer que vous voudrez bien me continuer vos soins généreux et l’appui de votre science … ».

                                                                                           

                                                                                            Les deux pièces                       480 €

LEMAÎTRE (Frédérick) le grand acteur du « boulevard du crime » (1800- 1876).

4 Lettres autographes signées à plusieurs correspondants dont une au baron Taylor, et une au comédien Eugène Moreau (1806-1877) 5 pp. in-4 et in-8. On joint une gravure le représentant dans une scène du marchand de coco, représentation au théâtre de l’Ambigu. Publication de la « Semaine Illustrée ».


Au baron Taylor, il lui précise, qu’il serait nécessaire qu’il « donnasse connaissance à la commission de ce qui s’est passé et de ce qu’elle doit faire pour se tenir prête à une convocation prochaine… ».

12 novembre 1856, il prie son « Cher collègue », [à Eugène Moreau comédien, plus connu comme auteur et qui fut membre du Comité de la Société des artistes] d’être son interprète auprès du comité pour lui exprimer sa reconnaissance. Bien que « dans ces derniers temps, des affaires et une très mauvaise santé, m’ont privées de l’avantage de partager les travaux de mes honorés collègues. Mais de loin, comme de près, notre belle association à toutes mes sympathies et ma sollicitude, quoique passive n’en est pas moins vive. Une chose m’a consolé de mon absence, ça été de voir, que les idées, que j’avais eu quelques fois au sein de notre comité, et que les opinions que j’avais soutenues ont prévaluent (sic) dans ses utiles changements apportés aux statuts de notre association. Plus heureux dans l’avenir j’espère avant peu prendre une part plus active aux travaux de mes chers collègues, pout rester digne du mandat qui m’a été confié … ». La carte reçue, adressée par sa « Charmante amie », lui a occasionné un immense plaisir, et « elle me prouve que vous ne m’avez pas oublié, mais votre visite m’en eût causé bien plus grand !! J’espère !... Mille souhaits et 100 baisers… ». Il a besoin de s’entretenir avec son « Cher Ami », et à cet effet, sollicite un rendez-vous pour « une petite causerie » sans le déranger.

L’ensemble des 4 lettres et gravure       380 €

LEVERD (Jeanne Emilie) actrice française, débuta en 1804 au théâtre Louvois, puis en 1808 à la Comédie Française,

 dans le rôle de Célimène du Misanthrope (1788- 1843)

Lettre autographe signée au vicomte Alcide de Beauchesne. Ce jeudi, 30 juillet, s.d. 2 p. petit in-4.

 

« Pendant une absence que je viens de faire pour soigner ma santé vous avez eu la bonté de recevoir le Comité de la Comédie. Je fais partie de ce Comité et à ce titre je souhaiterais vivement avoir l’honneur de vous entretenir, s’il vous est possible Monsieur le Vicomte, de m’accorder de nouveau un moment d’audience… ».

                                                                                                                                               80 € 

LE VIGAN (Robert) acteur français (1900-1972) collaborateur reconnu, ami de Céline qu'il rejoint en Allemagne en 1944,

afin d'échapper à l'épuration.

Lettre autographe, à l’écrivain Hervé Le Boterf, grand spécialiste de la Bretagne, qui lui consacra en 1986, une biographie :

« Robert Le Vigan, le mal aimé du cinéma ». Tandil, (Argentine), le 15 décembre 1965. 1 pp. in-8.

 

Curieuse et rare lettre de l’exil. « Quelle année que voici ! Celle-ci ou la suivante !... Restez journaliste et d’information, vous aurez du travail, beaucoup plus qu’au ciné…Voyez le Continent ! Chacun des éléments !...Arrêtez-vous d’abord au cas d’Uruguay…et puis, faisant le tour, dites à la marquise : tout va très bien Madame !... Vous n’êtes pas oublié, mon cher Le Boterf, vous qui m’êtes venu par l’Esprit et le cœur vos bienfaits ont été la main tendue de l’homme" !... Je n’avais plus coutume !… Je suis réconcilié !... Hélas ! le "pauvre homme" où s’en retourne-t-il ?!. Avez-vous vu St Jean en son bourg du bois haut ? Il ne peut plus écrire et j’en ai de la peine…».


Ancien membre du Parti national breton pendant la Seconde Guerre mondiale et auteur de nombreux ouvrages sur Vichy et la Seconde Guerre mondiale, Le Boterf confirma son idéologie par son soutien à l’association des amis de Céline et de Robert Brasillach.

780 €

MANTE (Louise, Charlotte, Théophile, Delphine, Escoffié, dite Mlle) actrice française, qui débuta à la Comédie Française en 1822 par le rôle de Célimène du Misanthrope. (1799-1849) 
Lettre autographe signée à Mme Récamier. Paris, 24 décembre 1828. 3 pp. in-4. Adresse. 

Longue et intéressante lettre. Elle est au désespoir « si Mr de Rochefoucauld n’a pas d’égard à ma demande tout est fini pour moi ». Elle vit tourmentée et s’en remet à sa bonté. A la retraite de Baptiste ainé et malgré une promesse écrite par le vicomte de la Rochefoucauld, « d’un quart sur la première part qui serait vacante », elle ne put devenir sociétaire. Le baron Taylor lui indiquant qu’ayant reçu plusieurs sociétaires, il était forcé d’ajourner jusqu’à la retraite de Devigny. « Nous voilà arrivés à ce terme tant désiré, Monsieur Devigny se retire, eh bien ! Maintenant ! Au mépris d’une promesse ! D’un signataire, donné par un homme d’honneur, par un gentilhomme ! On m’a fait entendre que je ne puis encore avoir le quart qui m’est promis depuis 2 ans…. ».                                                                                                                                      
230 €

MARS (Anne-Françoise-Hippolyte Boutet, dite Mlle) célèbre actrice française (1779-1847)

Lettre autographe signée à Mr Jullien de Paris (1775-1848)  Jeudi, s.d. Adresse. 1 p. in-8.


Elle demande et prie Jullien, « de faire passer à notre jolie suédoise, une loge pour ce soir. Je la lui aurais portée moi-même, mais j’ignorais son adresse, chose qui je demanderai à Monsieur Jullien, pour avoir le plaisir de la voir encore ».

                                                                                                                                             120 €

MARS (Anne-Françoise-Hippolyte Boutet, dite Mlle) comédienne française (1779-1847) 
Lettre autographe signée au vicomte Alcide de Beauchesne. 1 p. in-8. Mardi 24 s.d.
 
«Serez-vous assez bon Monsieur le vicomte, pour me donner un billet d’entrée pour aller visiter la manufacture de Sèvres que je ne connais point encore… ».                                                                                                                                     
180 €

MONTALAND (Céline) actrice, danseuse et chanteuse française. Célèbre par sa beauté et son talent de comédienne,

elle sera une des nombreuses maitresses du prince Anatole Demidoff (1843-1891)

Lettre autographe signée à Charles Diguet. 5 juillet 1869. 1 p. in-8 oblong.

 

Belle lettre. « J’autorise Mr Diguet à faire paraître mon portrait dans son prochain volume », déclare la comédienne au romancier, qui devait faire paraître l’année suivante son roman, « Les Jolies femmes de Paris », où Céline Montaland figurait, parmi les 19 autres beautés sélectionnées. 

                                                                                                                                             230 €

MORGAN (Michèle) actrice française (1920-2016)

Lettre autographe signée à sa « Chère Madame ». Paris, s.d. 1 p. ½ in-8.

 

Curieuse lettre. Elle adresse à sa correspondante une copie de quelques lignes d’une lettre qu’elle avait écrite précédemment à sa chère « Maj », pensant qu’il était préférable de lui envoyer une lettre « commencée avant d’avoir reçu votre lettre du 3 novembre…».

 

80 €

MORGAN (Michèle) actrice française (1920-2016)

Photo dédicacée en noir et blanc (18 x 24 cm).


Superbe photo la représentant dans le film d’Alessandro Blasetti « Fabiola », évoluant dans son propre rôle. On aperçoit Michel Simon dans le rôle du sénateur Fabien.

130 €

MORGAN (Michèle) actrice française (1920-2016)

Lettre autographe signée « Michèle » à ses « chers enfants ». Lisbonne, le 14. 2 pp. in-folio. En-tête de « l’hôtel Aviz, Lisboa ».

 

Elle les informe qu’après avoir rencontré Paul Weill à la frontière, « nous sommes allés ensemble jusqu’à Barcelone d’où il est reparti le lendemain par train, alors que seulement trois jours plus tard, (sic) je prenais l’avion pour arriver où je suis. Lisbonne est une assez jolie ville - tout à fait pittoresque - pleine de mulets et de tramways ! […] Je pense beaucoup à vous tous depuis mon départ et j’espère que le film avance à grands pas. Je vous enverrai un petit mot de New-York et une grande lettre de Hollywood pour vous dire comment j’ai trouvé Daven, Danielle et tous ceux que vous connaissez ».

André Daven, fut un acteur, réalisateur et producteur, 1899-1981, qui épousa en 1927, l’actrice Danièle Parola, 1905-1998).

300 €

MOUNET- SULLY (Paul) comédien français (1841-1916)

Lettre autographe signée. 15 février 1891. 1 pp. in-8.


Jolie lettre. « En principe j’ai absolument horreur de l’interview et jusqu’à présent j’ai très énergiquement refusé de subir de mon plein gré la question de l’autographe. Mais je me fais vieux, ma force de résistance s’émousse un peu et puisque vous me dites d’une façon si aimable que cela vous rendra bien bien heureux…. Ma foi ! Soyezle !... ».

Vendue

MOUSSIA (Martine de Breteuil, née Moussia Bielinnko) actrice française (1908-2007)

Lettre autographe signée « Votre Moussia », au scénariste et directeur des « Bouffes-Parisiens », Albert Willemetz.

Paris, le 3 juillet 1934. 1 pp. in-12 (pneumatique).

 

Elle le sollicite pour un rôle dans « Messaline » à la rentrée. « Même un rôle modeste, pourvu que je puisse en faire quelque chose. J’ai fait de grands progrès en chant et danse en travaillant avec Mr Petit et Mr Quinault… ».

                                                                                                                                               80 €

THEÂTRE

 

« La Double Inconstance » de Marivaux, aux Bouffes du Nord en 1976.

Ensemble de projets des costumes réalisés par Jacques VOIZOT

[Molière du décorateur scénographe en 1990, pour la pièce « Les Palmes de Mr Schutz »,

pièce créée au théâtre des Mathurins en 1989].

Cette représentation réalisée par Jacques Rosner assisté de Claude Risac et de

Jacques Voizot pour les costumes, fut jouée du 16 janvier au 15 février 1976.

 

L’ensemble comprend :

 

27 dessins aquarellés de format divers, la plupart de 21 x 29 cm, avec pour certains, des adjonctions de tissus et dentelles appropriés aux costumes des personnages de la pièce, portés par les comédiens.

1 grand dessin aquarellé (42,5 x 32 cm) représentant la scène.

8 dessins au crayon avec légendes à l’encre représentant plusieurs scènes et actes avec les personnages de cette pièce, (Arlequin, Mr Trivelin, le Prince, Sylvia la paysanne, compagne d’Arlequin, Lisette etc.).

On joint deux affichettes du programme pour cette représentation.

                                                                                                 

                                                                                           Vendu

THÉÂTRE DU PERCHOIR

 

Le Perchoir ou le théâtre du Perchoir était un cabaret parisien, créé en 1916 par Jean BASTIA et SAINT-GRANIER

où évoluèrent de nombreux artistes dont Musidora, Marie Dubas, Raymond Souplex, Jane Sourza, Gabriello

pour n’en citer que quelques-uns.

Situé à Paris, rue du Faubourg Montmartre, aujourd’hui disparu.

Il eut de belles années de gloire avant de devenir une salle de cinéma, en 1940.

Ses arguments publicitaires étaient :

un « Grand choix de boniments, blagues, saillies, galéjades, chatnoirades et autres montmartroisies ».

SUPERBE ET RARE ENSEMBLE.

 

Jean BASTIA, chansonnier, parolier, acteur et chanteur français (1878-1940) 10 lettres autographes signées et une dactylographiée signée adressées au dessinateur, illustrateur et collaborateur PEN. Une de ces lettres est également signée par Saint-Granier et est dressée à Mme Pen, lui indiquant l’ouverture et la première du « Perchoir », décidée pour le 24 décembre 1916, « à 20 h45. Nous serions heureux si vous daigniez venir occuper les fauteuils 1/59 ». La plupart de ces lettres sont antérieures à l’ouverture du cabaret. Elles sont relatives à la participation et à l’organisation pour sa prochaine ouverture. (du 24 octobre au 9 décembre 1916). Elles sont la plupart décorées d’un perroquet, mascotte, dit « COCO, perroquet belge fait prisonnier à Bruxelles, s’est évadé de la forteresse de Torgau en prenant l’uniforme d’on officier bavarois ». L’ensemble de ces lettres traite dune intense collaboration avec Pen pour des projets d’illustrations, en particulier concernant le « blason du mercanti », dont Bastia lui donne une amusante description. Il est également question de son portrait qui figurera sur les programmes et catalogues. « Je désirerai que la tête ait la grosseur de la tête de Martini et qu’on ne voit de ma cravate noir que ce l’on voit chez Martini… ». [Augustin Martini était un chansonnier français né en Corse en 1882-1965]. Pen sera avec le décorateur Mellano de Cassina très performant pour les décors du cabaret ainsi que pour les dessins des artistes opérants dans ce music hall et du personnel actif. Une lettre du 21 février 1917, concerne les indemnités de Pen à partir du prochain spectacle à compter de cette date. « J’avais, après démarche de S. G. [Saint-Granier] en votre faveur, convenu que vous toucheriez cent cinquante francs pour vous au Perchoir, à partir du spectacle actuel. Et malgré les relâches qu’on nous impose, je vous compte à ce prix dans vos frais… ».

Deux dessins à l’encre et au lavis représentant Jean Bastia, réalisés par PEN.

 

Maquette originale de l’acteur Fernand RENÉ, réalisée par PEN à l’encre et à l’aquarelle (54 x 25 cm) dont on a joint 2 affichettes publicitaires imprimées de ce dessin.

 

Plusieurs lettres adressées à PEN, concernant le PERCHOIR, dont une lettre autographe signée du décorateur MELLANO DE CASSINA, auteur de la frise du Perchoir, à propos de collaboration. Une lettre autographe signée du compositeur Henri CONTESSE, l’invitant à venir prendre un croquis de sa silhouette. Une lettre autographe signée de Paul BAUDIN, directeur des « Projections Lumineuses Théâtrales »  et organisateur de décors lumineux et du théâtre d’ombres, engageant Pen à venir collaborer en vue de répétitions pour un prochain spectacle, [Spectacle très certainement lié à la grande pièce d’ombres en huit tableaux « François Joseph aux enfers », dont les silhouettes étaient de Pen et la machinerie de Paul Baudin]. « Mr Bastia fait venir de l’oxygène chez moi aujourd’hui, en vue des répétitions qui y auront lieu, je compte donc sur vous quand il le faudra, car vous savez que vous devez m’aider aux lanternes… ». Une lettre autographe signée de la comédienne et chanteuse Lucy PEZET relative à un rendez-vous.

Deux élégants programmes/catalogues imprimés, bien complets mentionnant les collaborateurs et le personnel agissant dans ce cabaret avec leurs portraits caricaturés par Pen, avec la composition du texte, conçue avec dérision.   

                                                                                                                   L’ensemble   1 650 €

[Gérard PHILIPE]

Ensemble de 6 photos réalisées par la cinéaste et photographe Agnès VARDA (1928-2019).


On aperçoit le comédien dans son interprétation de Ruy Bas au TNP, en 1954. Sur ces photos, il est en compagnie de Gaby Sylvia dans son rôle de la Reine, Zanie Campan, dans son rôle de Casilda, de Jean Deschamps dans son rôle de Don Salluste. (Photos de format divers, de 28 x 18 cm)

 On joint une autre photo d’Agnès Varda dans une scène de « Don Juan », représentant Jean Vilar dans son rôle de Don Juan, Zanie Campan dans son rôle de Charlotte et Christiane Minazzoli dans celui de Mathurine.

                                                                                        L’ensemble des 7 photos             480 €

PITOEFF (Sacha) metteur en scène et comédien (1920-1990)

Lettre autographe signée. Paris, 11 février 1984. 2 p. gd in-4.

 

Très belle lettre. Sa santé ainsi que celle de sa femme l’ont éloigné de « toute espèce d’activité humaine », et c’est seulement maintenant qu’il lui répond. « Votre pièce n’est pas encore tout à fait réussie, bien qu’elle soit déjà infiniment supérieure à sa première version […] Cependant je ne puis rien vous promettre, car j’ai pris la résolution de remettre provisoirement mon activité de metteur en scène. La vie est trop lourde à mener sur deux fronts, et je cherche un travail qui m’éloignera peut-être pendant quelques temps de mon ambition… ».

                                                                                                                                             380 €

PITOËFF (Ludmilla) comédienne française d’origine russe (1895-1951)

Pièce autographe signée et lettre autographe signée à son docteur.

1 p. in-8 oblong. s.d. et Le Pouliguen, [3 août 1925] 4 pp. in-8. Rare.

 

Belle citation extraite du rôle de Marthe, dans « l’Echange » de Paul Claudel. « Nous ne voyons pas Dieu mais nous voyons l’homme qui est l’image de Dieu ». Varvara, fille de Ludmilla et de Georges Pitoëff qui a 3 ans ½, présente des soucis de santé. Lumilla inquiète, sollicite l’intervention de son docteur, ne se souvenant plus de la thérapie à suivre afin d’y remédier rapidement. « Vous vous rappelez peut-être que sacha a eu la même chose…la petite est fatiguée, nerveuse et a mauvaise mine… ».

                                                                                                       Les 2 lettres                 320 €

PITOËFF (Georges) acteur et metteur en scène de théâtre français d’origine arménienne (1884-1939)

3 lettres autographes signées à divers correspondants et une lettre dactylographiée signée à l’écrivain Edouard Monod-Herzen.

12 juillet 1923. En-tête du Théâtre des Champs-Elysées. 3 p. in-4 et ½ p.in-4.

 

Il n’est pas certain de pouvoir satisfaire son correspondant à propos d’un article. « Il m’est difficile de vous dire dès à présent quel genre d’article je puis faire pour votre revue. J’essaierai de faire quelque chose sur le théâtre en général… ». Concernant un projet, envisagé par les époux Pitoëff, très probablemnt à propos d’un spectacle de bienfaisance pour les exilés russes, il adresse à son correspondant, qui avait répondu favorablement à leur projet, à la fois ses remerciements, et « quelques exemplaires de notre appel. Nous vous serions infiniment obligés si vous pouviez les faire parvenir à ceux de vos amis qui vous sembleraient susceptibles de nous apporter un concours matéreiel. L’approche de l’été et les diverses propositions de sales nous font souhaiter la propmte réalisation de notre projet… ». 

 

La lettre à Edouard Monod-Herzen est relative à une demande de rendez-vous reporté.

 

                                                                              L’ensemble des 4 lettres                       380 €

POLAIRE chanteuse et actrice française (1874-1939) 

Lettre autographe signée. Paris, s.d. (octobre 1907, d'une autre main) 2 p. ½ petit in-8. 

Traces de colle au verso sans nuisance au texte.

 

Belle lettre. Elle n'a pas attendu de terminer la lecture de son « En dérive » pour le féliciter. « J'ai apprécié les jolies choses contenues dans la première partie du livre. Il est très prenant et de sentiments si vrais qu'il vous émeut vite. Si malheureusement dans votre carrière vous tenez à faire le sauvage et vivre loin d'ici, voilà une œuvre qui vous aura vite fait une place dans la littérature parisienne ...».                                                                   

250 €

RACHEL (Elisabeth-Rachel Félix, dite) la grande tragédienne (1821-1858)

Lettre autographe signée à Alexandre Dumas fils. 2 pp. in-16.

 

« On m’apporte une pièce de vers pour débiter devant S.A.R vendredi soir à la représentation de Cinna, ma mémoire n’est pas facile je n’ai qu’aujourd’hui et demain pour me rendre digne de l’auditoire de vendredi. Permettez-moi mon cher gentil fils Dumas de remettre notre dîner à samedi … Si vous voulez voir l’accueil qu’on fera au premier rôle, je vous garderai une stèle. ».

                                                                                                                                             480 €

REGGIANI (Serge) acteur et chanteur français d’origine italienne (1922-2004)

Lettre autographe signée en italien avec dessin d’une rose, rédigée depuis son domicile, rue Raynouard,

sur feuille de cahier quadrillée. Elle est adressée au réalisateur italien Luigi Comencini (1916- 2007)

[Paris] Janvier 1991. 1 p. in-4. On joint l’enveloppe autographe pour l’expédition. Il semblerait que cette lettre ne fut pas expédiée.


 

Lettre écrite en majuscule dans laquelle il adresse au réalisateur ses bons vœux pour la nouvelle année. Il lui rappelle le plaisir qu’il a eu de travailler avec lui et l’informe qu’il viendra peut-être avec son fils Simon (Simon Reggiani, acteur et réalisateur français, fils de Sergio Reggiani et Annie Noel) dans le chef-lieu de Reggio d’Emilie, en Italie pour faire un film. Il le présente comme étant un très bon acteur et un excellent réalisateur. « Soltanto per augurarti un buone e bel 1991. Ho avuto tanissimo piacere di lavorare con té. Forse-forse, andrò a "Reggio Emilia" (ville italienne) per fare un film con moi figlio Simon, non solo bonissimo attore ma anché un bravissimo regista… ».                                                                                                                                                         

                                                                                                                                             280 €

REGGIANI (Serge) acteur et chanteur français d’origine italienne (1922-2004)

Lettre autographe signée en italien au réalisateur et scénariste italien Ettore Scola. 1991. 1 p. in-4.

On joint l’enveloppe autographe pour l’expédition, indiquant le n° de la chambre, et cette recommandation : « Très urgent ».

Il semblerait que cette lettre ne fut pas expédiée.


Reggiani, soutenu par ses amis, trouve dans le travail la force de lutter contre la dépression et l'alcoolisme très présents, qui l’amèneront en 1991 à suivre une cure de désintoxication dans la clinique du docteur Sokolov à Saint-Cloud.

 

Il débute sa lettre lui précisant qu’il a une très grande envie de retravailler avec lui. Mais sa santé ne lui permet pas de choisir l’organisation de son agenda. Il précise qu’il est très amaigri et qu’il doit se rendre à l’hôpital de Saint-Cloud. Il ajoute qu’il doit attendre la venue du Docteur Hugnez qui doit lui donner un avis sur la santé de sa compagne, Noëlle-Adam Chaplin (l’ex-femme du fils de Charlie Chaplin puis la compagne de Sergio Reggiani pendant plus de 30 ans). « Anzi tutto ho una gran voglia di lavorare di nuovo con té. Sono molto dimagrito finalmente. Devo assolutamente andare venerdi prossimo a l’ospedale si Saint-Cloud. Devo pero attendere la venuta del dottore Huchez per avere il suo parere su della mia compagna Noelle-Adam Chaplin - (famigli di Sir Charlie Chaplin ed dona O’Niel) ».

                                                                                                                                             280 €

REGGIANI (Serge) acteur et chanteur français d’origine italienne (1922-2004)

Lettre autographe signée avec dessin d’une rose sur feuille de cahier quadrillée à l’actrice Yvette Estiévant. Janvier 1991. 1 p. in-4. On joint l’enveloppe autographe pour l’expédition, indiquant le n° de la chambre, et cette recommandation : « Très urgent ».


Reggiani, soutenu par ses amis, trouve dans le travail la force de lutter contre la dépression et l'alcoolisme très présents, qui l’amèneront en 1991 à suivre une cure de désintoxication dans la clinique du docteur Sokolov à Saint-Cloud. Lettre écrite en majuscule d’une écriture maladroite probablement sous l’influence de son traitement, lettre adressée à l’agence « ARMEDIA ». (Yvette Estiévant fut à l'origine de la création de l'agence artistique Artmedia). « Je crois t’avoir déjà écrit. Je sais que tu as été très malade. Moi aussi. Je vais après demain à l’hôpital de Saint-Cloud pour que l’on me soigne de ma maladie d’alcoolisme. Docteur Sokolow (sic). Je t’embrasse très fort. ».

Vendue

REGGIANI (Serge) acteur et chanteur français d’origine italienne (1922-2004)

Lettre autographe signée avec dessin d’une rose en marge de cette lettre, écrite sur une feuille de cahier quadrillée.

Elle est adressée à Mme Nano et Maurice Casanova au « Fouquet’s ». Janvier 1991. 1 p. in-4.

On joint l’enveloppe autographe pour l’expédition, indiquant l’adresse des « Champs Elysées »,

avec cette recommandation : « Très urgent ». Il semblerait que cette lettre ne fut pas expédiée.


Très intéressante et curieuse lettre rédigée en majuscule depuis son domicile, rue Raynouard, adressant au propriétaire du Fouquet’s et à son épouse, « une très bonne et heureuse année 91 ». Vœux qu’il partage avec son épouse « Noëlle », tout en dévoilant curieusement l’origine de son nom : « SERGIO – GIORGIO – MARCO DE MEDICIS !! Ça me fait marrer mais il est vrai que mes enfants et moimême descendons directement de Caroline de Médicis ». Après avoir renouvelé sa signature il précise : « Serge Reggiani, pseudonime (sic) pour le théâtre, la chanson et le cinéma ».

280 €

ROUSSIN (André) auteur dramatique français (1911-1987)

2 lettres autographes signées à Yves Brayer. Paris, 28 décembre 1978 et Albi, 17 juillet 1980. 3 p. in-12.

 

Il félicite Yves Brayer pour son exposition à Albi « J’ai admiré la multiplicité de vos talents à travers le temps » et invite les époux Brayer, « si cela vous amuse », à une représentation de sa pièce de théâtre « La petite hutte » en Janvier prochain.

                                                                                                                                             130 €

SCHNEIDER (Romy) actrice française d’origine allemande (1938-1982)

Lettre autographe signée à l’actrice Simone Paris (1909-1985) San Francisco, 16 octobre 1963.

1 pp. in-8 sur papier à lettre illustré du « Fairmont Hotel & Tower » de San Francisco,

sur lequel Romy Schneider a dessiné son personnage à un étage de l’hôtel.

Enveloppe conservée avec affranchissement précisant la date. Rare.

 

Superbe lettre adressée à ses amis « Simionetta et Jaquomo, ses amours ». [Simone Paris épousa le général Jacques Pâris de la Bollardière].


Elle les remercie pour les lettres « si adorables » qu’elle a reçues. « Je vous aime - je pense toujours a vous - vous me manquez - oui ! - Je tourne ici pour 3 ou 4  jours  [très probablement pour le film  américain " Prête-moi ton mari " où elle partageait le rôle avec Jack Lemmon]- je travaille beaucoup + je ne peux pas souvent vous écrire - mais je suis avec vous !..... C’est une ville merveilleuse. J’étais si triste de la nouvelle de Cocteau + Piaf - ne peut toujours pas le croire… ».

 

L’actrice fait allusion ici, à la mort d’Edith Piaf, le 10 octobre 1963, et celle de Jean Cocteau, le 11 octobre 1963.

                                                                                                                                          1 250 €

SIMON (Michel) acteur suisse (1895-1975)

2 cartes autographes signées, une première à une « Chère Mademoiselle », 1 p. in-12 oblong.

Noisy le Grand, s.d. et une seconde en réponse à un correspondant qui lui avait exposé un projet.

Noisy le Grand, 3 août 1969. 2 pp. in-12 oblong.


Il se trouve vivement intéressé par la proposition évoquée par son correspondant et se réjouit de faire rapidement sa connaissance. Il lui signale plusieurs appels téléphoniques « en vain », qui ne lui ont pas permis d’entrer en relation plus vite avec lui. « Je suis chez moi pour une semaine encore, ensuite près d’Aix en Provence pour y tourner un film pendant un mois et demi… ». Dans la seconde carte, Michel Simon interroge cette demoiselle, espérant la voir rapidement. « J’ajoute cinq francs pour les envois est-ce assez ».

Les deux lettres 230 €

SIMON (Michel) acteur suisse (1895-1975)

Portrait signé avec dédicace réalisé à Lyon, sur une page extraite d’une revue. « Avec mes vœux de bonheur ».


Son portait au sourire éclatant (16 x 23 cm).

60 €

STOCKFELD (Betty) actrice australienne (1905-1966)

Lettre autographe signée à l’acteur, scénariste et réalisateur français, Jean Toulout (1887-1962). Paris, 26 juin [vers 1934] 1 pp. in-4.


« Je voudrais seulement vous écrire pour vous dire que j’ai bien peur de ne pouvoir tourner dans La Reine de Biarritz à cause des dates. J’en suis désolée et j’espère à une autre fois… ». « La Reine de Biarritz » est un film français qui fut réalisé par Jean Toulout en 1934, dont les principaux rôles féminins furent joués par Alice Field et Marguerite Moreno.

280 €

TALMA (François-Joseph) un des tragédiens les plus prestigieux de son époque (1763- 1826)

Lettre autographe signée au philanthrope français, le baron Isidore Taylor. 1 pp. in-8. Adresse.


Il informe le philanthrope que la tragédienne et sa partenaire, dans la pièce de Racine « Andromaque », Catherine-Joséphine Duchesnois est dans un embarras mortel. Elle a son fils ainé au lit, attaqué « d’une horrible petite vérole ; elle ne peut pas partir avant d’être rassurée sur la santé de son fils ; elle désire que vous ajoutiez à son congé le peu de jours qu’elle va passer ici, et pendant lesquels elle fera son service, malgré qu’en vérité elle n’ait guère sa têt à elle ; ainsi de cette manière elle jouerait mercredi. Je trouve cela assez juste, surtout dans un moment où elle éprouve un si grand chagrin, car véritablement son fils est dans un état déplorable…».

Vendue

TALMA (François-Joseph) un des tragédiens les plus prestigieux de son époque (1763- 1826)

2 lettres autographes signées. ½ p.in-8, avec adresse et marques postales, et ½ p. in-12.


La première lettre, « ce mardi », est adressée à Mme Mimerel [27 août 1803], lettre dans laquelle, il lui demande d’attendre jusqu’à samedi prochain pour passer le voir, « vers les deux heures de l’après midi ».

La seconde, adressée « Ce mercredi soir 23 », à son ami Guiraud, dans laquelle il l’invite à venir passer la soirée de demain chez lui, « où je suis douloureusement cloué…nous parlerons un peu de notre vieux républicain… ».

Les 2 lettres 180 €

THIERRET (Félicia Georgin) comédienne française, dont la liste de ses engagements fut impressionnante dans de nombreux théâtres, à la fois à la « Comédie Française », à « l’Odéon »,

au « Palais-Royal », aux « Bouffes-Parisiens » et aux « Menus-Plaisirs » (1814-1873)

Lettre autographe signée à son « cher Directeur » 1 p. in-8.


« Je voudrais bien deux places pour ce soir. J’ai un docteur ami qui ne rêve que d’opéra et de bonne musique. Je ne suis pas indiscrète souvent, excusez cette fois-ci ».

130 €

TOURNEUR (Maurice) réalisateur français (1876-1961)

Carte autographe signée de quelques mots, à Marie Besson. Sao. Vicente - Cabo Verde, 21 septembre 1903. 1 p. in-12 oblong. Timbre d’affranchissement manquant.

 

Carte rédigée pendant sa tournée en Amérique du Sud avec l’actrice Réjane. « Vive l’Amérique du Sud et les bateaux anglais ».

                                                                                                                                             220 €

VICTOR (Pierre-Antoine-Victor Lerebours dit) acteur tragique du Théâtre-Français (1791-1864) 
auteur d’une tragédie « Les Scandinaves ». Il fut en activité à la Comédie Française de 1817 à 1818 et de 1825 à 1827. 
2 lettres autographes signées au vicomte Alcide de Beauchesne et plaquette intitulée : « Résumé du mémoire contre l’administration du Théâtre Français », 5 p. ½. Paris, 25 juin 1825 et 4 août 1827. 1 p. in-8 et 1 p. in-4. Adresse. 
 
1825. Il lui adresse deux brochures dont il en est l’auteur, « pensant qu’elles pourront, du moins sous le rapport du sujet, vous présenter quelque intérêt, et que vous jugerez peutêtre susceptible de quelque fondement des observations faites sur le théâtre par un comédien même… ». 
1827. « Toutes mes concessions, tous mes ménagements et mes temporisations n’ayant servi qu’à engager Mr Taylor à mieux se jouer de moi, je me vois enfin contraint à quitter la Comédie Française et à demander justice à qui de droit des actes arbitraires dont il me rend victime… ».                                                                                                             
Les 3 pièces      380 €

VILAR (Jean) comédien du théâtre et du cinéma (1912-1971)

Carte autographe signée et lettre dactylographiée signées à l’avocat et homme politique Henry Torrès (1891-1966) 10 avril 1963,

1 p. in-12 oblong et Paris, 15 janvier 1958, 1 p. in-4. En-têtes du TNP.


Deux jolies lettres à Torrès. 15 janvier 1958. Du Palais de Chaillot, Vilar remercie l’avocat pour ses compliments, et se trouve extrêmement touché par sa déclaration, concernant son interprétation du personnage « d’Henri IV de Pirandello, et de cet envoi de votre interview…». 10 avril 1963. « Je suis bousculé, bousculé, bousculé actuellement et par les "choses du métier" les plus simples, donc incessantes. » avoue-t-il, « Pardonnez-moi. Je m’en veux d’avoir tardé à vous répondre… ».

Les 2 lettres 280 €

 VILAR (Jean) comédien du théâtre et du cinéma (1912-1971)

Lettre dactylographiée signée avec la date quelques mots autographes « Bon pour pouvoir ».

1 p. in-4. [Paris], 16 janvier 1947.


Pouvoir accordé au mandataire d’artistes, Jacques Allain, « De pour moi et en mon nom, encaisser toutes les sommes qui me sont dues et en donner quittance, faire tous achats, passer tous contrats, recevoir les lettres et objets recommandés, signer tous actes, élire domicile, substituer, et généralement faire tout le nécessaire, promettant par avance aveu et ratification de ses actes. J’atteste par la présente que Monsieur Jacques Allain est seul autorisé, pour me représenter, traiter et signer et encaisser en mon nom. ».

180 €

VOLNAIS (Claudine-Placide Croizet-Ferreire, dite Mlle) actrice de la Comédie Française qui débuta 
au théâtre de Versailles dès 1801. (1786-1837) 
Lettre autographe signée au vicomte Alcide de Beauchesne. 1 p. in-4. Paris, 27 mai 1827.
 
Belle lettre. Elle a reçu sa lettre l’autorisant « à paraître dans une représentation qui doit avoir lieu à Versailles jeudi 31 mai et dans laquelle je dois jouer Esther et Mme de Sévigné ». Sensible à cette « flatteuse approbation pour l’emploi que je fais de mon faible talent», elle a éprouvé le besoin de lui témoigner sa reconnaissance et désirerait sa présence à cette occasion.                                       
160 €
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