ADAM (Adolphe), compositeur français (1803-1856).
Lettre autographe signée. Timbre à sec de son monogramme, en tête de lettre. 2 p. in-12.
« Je regrette infiniment de n’avoir pu avoir l’honneur de vous recevoir ce matin. J’espère que vous voudrez bien m’en dédommager en venant vendredi prochain pour la soirée chez moi tous les vendredis. Je réunis quelques amis, ils se feront ainsi que moi une fête de vous entendre et d’apprécier votre voix et votre talent dont mon ami Vivienne fait les plus grandes éloges ».
140 €
AGUILAR (Quatuor)
Célèbre quatuor de luths espagnols composé de 4 des enfants du docteur Francisco Aguilar.
Cet ensemble de luths espagnol fut créé dès 1923.
L’une des caractéristiques les plus frappantes du Quatuor Aguilar, est sa formation avec des instruments à plectre espagnols : Paco, Ezequiel, Pepe et Elisa, nés à Murcie en Espagne, formèrent ce célèbre quatuor de luths. Leurs tournées à travers l’Europe et l’Amérique leurs valurent une reconnaissance internationale, et donnèrent plus de deux cents concerts chaque année. Ils furent remarqués par Stravinsky et Turina qui écrivirent pour eux.
Curieux document représentant leurs instruments d’exécution, monté sur carton, portant une dédicace autographe signée en espagnol de la main d’Elisa, « Los Aguilar », Elle est datée de Strasbourg 30 mars 1944, « Para el doctor Pautrier, quien en una hora sa ha conquistada la amistad de Los Aguilar ». On joint une carte de vœux représentant les 4 musiciens caricaturés.
230 €
ARPAD (Kun), violoniste et compositeur hongrois né en 1894.
Ligne de musique autographe signée du jeune prodige, âgé seulement de 8 ans.
80 €
AUBER (Daniel-François-Esprit) compositeur français (1782-1871)
Lettre signée. Paris, 24 octobre 1843. 1 p. in-4. En-tête du « Conservatoire Royal de Musique et de Déclamation ».
Jolie lettre à propos de la nomination de son correspondant, admis en tant que membre du Comité des études dramatiques du Conservatoire. « J’ai la satisfaction de vous annoncer que, sur ma proposition, et par décision en date du 21 de ce mois, Mr le ministre de l’Intérieur [à cette époque, Tanneguy Duchâtel], vous a nommé membre du Comité des études dramatiques du Conservatoire. Je me félicite de cette nomination Monsieur ne doutant pas que votre zèle éclairé, votre connaissance parfaite de l’art théâtral et vos excellents avis ne servent au progrès de l’enseignement parmi nos élèves… ».
260 €
AURIC (Georges) compositeur français (1899-1983)
Lettre autographe signée à Yves Brayer. Paris, le 6 juillet 1959. 1 pp. in-8.
Belle lettre. Il espère trouver en Yves Brayer un soutien pour sa candidature à l’Académie des Beaux Arts, qui doit se dérouler dans quelques jours. « … Quoique je me sois décidé à solliciter ce "fauteuil", c’est après tout parce que je me croyais autorisé à une telle ambition. Je m’arrête aussitôt, ne voulant pas vous infliger une "présentation" dont vous auriez le droit de sourire. Et Quel que soit mon sort après demain : heureux ou malheureux, laissez moi me risquer témérairement et vous remercier ». Georges Auric fut élu en 1962 à l’Académie des Beaux Arts, section composition musicale.
280 €
BALEY (Virko), compositeur, chef d'orchestre et pianiste américain d’origine Ukrainienne
(né à Radekhiv en Pologne, maintenant en Ukraine, né en 1938.
Lettre dactylographiée et signée en anglais au compositeur américain Eugene Kurtz (1923-2006).
Las Vegas, 13 Décembre 1973. 1 p. in-folio. Enveloppe conservée avec adresse et marques postales.
C’est avec humour qu’il débute sa lettre en comparant les difficultés qu’il a rencontré pour l’organisation des évènements au rectum de Dieu « And then it dawned on me that I was most likely in God's rectum ». Il poursuit en lui indiquant des modifications importantes à propos des dates auxquelles Kurtz doit interpréter son œuvre « ÇA ».
« ... will be performed on february 3th and not on february 10th as originally planned. The chamber Symphony and the rest of the pieces will be permormed on february 5th, in the afternoon and THE LAST CONTRABASS IN LAS VEGAS will be premiered also on the 5th at the 8 p.m concert. Please notify all those who are planning on coming to hear your works. Especially ÇA....».
680 €
BARBIROLLI (Evelyn) hautboïste anglaise, (1911-2008) fut l’épouse du chef d’orchestre Sir John Barbirolli (1899-1970)
Superbe photo signée avec longue dédicace aux époux Schaoul. (19 x 24 cm)
Photographie de Jérémy Grayson, à Londres.
280 €
BASTARD (Jacques) baryton français, il intégra l’ensemble « Ars Rediviva ».
Lettre autographe signée et photo avec dédicace autographe signée au docteur Lucien-Marie Pautrier.
Lausanne, 10 janvier 1943. 2 pp. in-8. (Photo Studio Piaz, 18 x 24 cm).
Très belle lettre. Il lui fait parvenir sa photographie « qui me donne le plaisir de vous remercier très sincèrement de tout ce que vous avez fait. D’abord au point de vue artistique par la merveilleuse soirée de l’hôtel de la Paix, ensuite d’avoir bien voulu m’accorder votre sympathie. Les heures que j’ai passées ce soir avec vous, resteront un souvenir profond. Je vous admire comme savant, comme un animateur des Arts, comme homme, mais pardessus tout comme français. Je vous dis tout simplement que c’est de quelques hommes comme vous que notre France a besoin pour la remettre brave et sur le bon chemin. Elle y sera bientôt j’en ai la conviction et vous y aurez contribué grandement… ».
Les 2 pièces 230 €
BAZZINI (Antonio) violoniste et compositeur italien (1818-1897)
Lettre autographe signée à un organisateur de concert pour St Omer. Calais, 4 août 1856. 3 p. in-8.
Belle lettre. Il reste à Calais, le temps d’une réponse concernant une représentation à St Omer. Il tient à faire participer avec lui le ténor Néri Baraldi (1828-1902) et lui recommande de faire « mousser » le nom du ténor, « comme 1er chanteur de l’Opéra et du Théâtre Italien de Paris, ainsi que du Lyceum de Londres où il est engagé pour 3 ans, avec Bosio, Mario, Grisi etc. Il faudrait aussi si la chose prend, outre l’insertion d’un article dans les journaux, faire immédiatement placarder une annonce préparatoire portant le titre de "Grand Concert vocal et Instrumental donné par Mr Bazzini avec le concours de Mr Néri Baraldi premier ténor"». Sur la 3ème page, il rédige l’annonce à « placarder ».
380 €
BERNARDEL (Gustave Adolphe) luthier français (1832- 1904)
Photo signée portant cette curieuse dédicace du célèbre luthier. « Souvenir de la séance du 24 mai 1893 ». (25 x 12,5 cm).
Curieux et rare montage photographique dans l’esprit surréaliste avant l’heure, représentant la tête de 4 virtuoses violonistes, altiste et violoncelliste, chacun planté à l’aide d’un cornet dans un pot, voulant exprimer une idée de bouquet de fleurs. Les quatre musiciens dont on peut reconnaitre Pablo de Sarasate et Fritz Kreisler, se trouvent posés sur un fond de caisse de violoncelle ou contrebasse faisant office de table, soutenue par plusieurs archets. Très rare.
480 €
BLAES (Arnold), clarinettiste et compositeur belge (1814-1892).
Lettre autographe signée adressée à un collaborateur du journal « L’Eclair » à Bruxelles.
[1840]. 2p. in-8. Adresses et marques postales.
Charmante lettre à propos de ses concerts et de l’accueil particulièrement agréable qu’il reçoit dans chaque ville où il joue. « Nous avons reçu hier soir à la Cour de Hollande, un accueil si flatteur que je ne puis m’empêcher de venir vous en faire part, étant persuadé que cette nouvelle vous fera plaisir, et que vous voudrez bien en faire part aux bons habitants de Bruxelles après la cour de Russie… ». Il lui indique toutes les villes dans lesquelles il va se produire « Depuis notre départ de Bruxelles, nous avons donné une dizaine de concerts en longeant le Rhin pour venir en Hollande par la Gueldre, le 9 nous nous faisons entendre à Rotterdam, le 15 de nouveau à La Haye, le 23 à Amsterdam, le 25 et 29 à Utrecht et ainsi de suite de quoi, nous occuper encore pendant 2 mois… ».
230€
BOISSELOT (Dominique François-Xavier), compositeur et facteur de piano français (1811-1893).
Manuscrit musical autographe signé intitulé « Fragments de mélodie ». 1 p. in-folio oblong.
Bel extrait musical d’une de ses mélodies, accompagné de son texte.
680 €
BOTREL (Théodore) auteur-compositeur et interprète français (1868-1925)
Manuscrit autographe signé d’une chanson créée en l’honneur des soldats américains, intitulée « Never !...Always ! »,
portant cette dédicace « At our dear friends, the Américan soldiers ».
1 p. ½ gd in-folio, avec cette annotation « from 41ème Rt Infrie Celtic –Singer in the French Army ». Rare sous cette forme.
Magnifique texte en l’honneur des soldats américains venus en France pour soutenir l’armée française, dont nous ne citons que les premières paroles du premier couplet.
« Tous les amoureux d’Amérique
Avaient fait ce vœu chimérique
De ne quitter désormais
Never … jamais
De se blottir en leurs "Sweet homes"
Loin de la guerre aux noirs fantômes
Pour y mieux cacher leurs amours
Always…toujours… ».
Vendu
BOTREL (Théodore) auteur-compositeur et interprète français (1868-1925)
Manuscrit autographe signé d’une chanson créée en l’honneur des couleurs de la Belgique. « Fleurs de Flandre » 1 pp. in-4,
portant cette mention, « pour copie conforme ».
Beau texte honorant le drapeau de la Belgique.
« Voici le bouquet tragique Mais, soudain, la gerbe sombre
Aux couleurs de la Belgique. Semble resplendir dans l'ombre,
Et je n'ose l'envoyer Plus vives sont ses couleurs
Car je pressens qu'à sa vue Parce que - bleu, blanc, garance
Tant l'offrande est imprévue Un ruban venu de France
Tes beaux yeux vont se mouiller. S'enroule autour de ses fleurs.
Tel qu'il est je te le donne
Le petit bouquet, mignonne,
Bouquet rouge, et jaune, et noir
Qu'un lien tricolore enserre
De son étreinte sincère
En l'auréolant d'Espoir ! ».
Vendu
BRANCHU (Caroline) soprano française, qui fut l’une des maîtresses de l’Empereur Napoléon 1er. (1780-1850)
Lettre autographe signée. Paris, 20 octobre 1825. 2 p. in-8.
Elle sollicite une audience. « …J’avais malheureusement mal choisi mon heure. J’ai déposé moi-même entre les mains de votre Suisse une lettre qu’une douloureuse nécessité m’a forcée de vous écrire … ».
200 €
BRASSENS (Georges) auteur-compositeur et interprète français (1921-1981)
Billet autographe signé « Georges », comprenant 2 lignes autographes et sa signature.
Minime déchirure sans atteinte au texte. (21 x 7cm). On joint 6 très belles photographies de différents formats, dont 4, 18 x 24 cm.
Intéressant ensemble. « Arrivons à Crespières mercredi soir. Peux-tu nous attendre. Merci… ». 3 photos sont intitulées au verso, « Archives G. Brassens », le représentant dans sa propriété de Crespières, jouant avec son chien, devant un avion, devant un voilier amarré probablement sur le port de Sète, et en train de procéder à un enregistrement. Etc.
L’ensemble 380 €
CALVÉ (Emma) soprano française (1858-1942)
Carte de visite autographe avec quelques mots :
« Avec ses plus sincères remerciements ».
Vendue
CALVE (Emma) soprano française (1858-1942)
Lettre autographe signée à l’acteur et l’artiste lyrique Guy Ferrant (1898-1954)
[12 novembre 1938] 3pp. ½ gd. in-8.
Très belle lettre à l’ami de Reynaldo Hahn qui avait constitué avec lui, une importante collection de disques consacrée principalement à l’art lyrique, collection léguée à la Phonothèque nationale. « Comme vous êtes gentil, et compréhensif. Voilà que vous m’envoyez juste ce que j’allais vous prier de me donner = la liste de mes disques = Savez-vous que je ne les connais pas tous ! Insouciante voyageuse flânant ou chantant rêvant surtout, oublieuse de mes intérêts – mes disques dormaient au fond de mes tiroirs. Voici que je m’éveille avec eux, et que j’en découvre quelques-uns – Je viens de lire l’admirable chronique = Derniers propos sur Carmen = de Reynaldo Hahn = Quelle joyeuse émotion d’être louangée par un maître tel que lui ! Ah ! que je voudrais chanter Carmélite chez Mme Brisson ! Je travaille ma voix redevenue claire et facile depuis l’autre jour. J’ai une bonne photo de Carmélite, qui se trouve dans mon "Vieux Logis" en Aveyron. Dès que j’y retournerai au printemps, je vous l’enverrai de tout cœur… ».
380 €
CARAFA (Michele, prince de Colubrano et duc d'Alvito), compositeur italien (1787-1872).
Lettre autographe signée à son « Cher confrère ». En-tête du « Gymnase Musical Militaire ». Paris, 22 Mai 1842. 1 p. in-8.
Il lui adresse, conformément à sa demande les 5 instrumentalistes pour la répétition du jour. Il ajoute une précision concernant la rémunération de ces musiciens « Souvenez-vous que sur les 30 Francs qu’ils gagneront, il ne leur revient que le ¼ dans leur poche, le reste va dans les mains de l’officier qui en dispose d’après les ordres du Ministre de la guerre ».
150 €
CASALS (Pablo) violoncelliste, chef d’orchestre et compositeur catalan (1876-1973)
Portrait du musicien en promenade sur le port de Porto Rico, observant le passage d’un torpilleur.
(Photo de Philippe HALSMAN de 30,5 x 27 cm). Cachet du photographe au verso.
680 €
CASALS (Pablo) violoncelliste, chef d’orchestre et compositeur catalan (1876-1973)
Portrait du musicien assis en compagnie de son épouse.
Magnifique photo prise lors d’une visite au fort San Felipe del Morro à Porto Rico (Photo de Philippe HALSMAN de 28,5 x 27,5 cm). Cachet du photographe au verso.
680 €
CASALS (Pablo) violoncelliste, chef d’orchestre et compositeur catalan (1876-1973)
Portrait du couple Casals à Porto Rico en visite au fort San Felipe del Morro.
(Photo de Philippe HALSMAN de 33 x 27 cm). Cachet du photographe au verso.
680 €
CASALS (Pablo) Violoncelliste, chef d’orchestre et compositeur espagnol (1876-1973)
Lettre dactylographiée signée au photographe Marc Magnin. Prades, dans les Pyrénées Orientales, le 24 octobre 1954. 1 p. in-8.
On joint 5 photographies originales du photographe nommé, avec son cachet au verso (chaque, 18 x 18 cm).
«..Si cela ne devait pas trop vous déranger, je vous serais reconnaissant de bien vouloir m’envoyer deux photos avec le droit levé… »
Quatre photos le représente dans son intérieur, assis et fumant la pipe. Un cliché, représente le bureau administratif de location pour le festival du virtuose à Prades.
280 €
CASALS (Pablo) violoncelliste, chef d’orchestre et compositeur catalan (1876-1973)
Photo extraite d’une revue montée sur carton avec dédicace autographe signée, au docteur Lucien-Marie Pautrier. (19 x 15,5 cm).
Vendue
CASALS (Pablo) violoncelliste et compositeur espagnol (1876-1973)
Lettre autographe signée à un amateur de danses et de contes flamencos. Paris, 7 avril 1903. 3 pp. in-12.
Belle lettre. Il lui signale sa démarche auprès de plusieurs personnes, l’une auprès de son ami Fernando Gaisse et la seconde auprès d’Alfonso Aguilar, secrétaire de la Reine (la reine, Victoire-Eugénie de Battenberg), afin de lui rendre agréable le séjour dont ce passionné s’est accordé, et de pouvoir se rendre dès le soir de son arrivée, au Palais royal. « Veuillez lui indiquer par un petit mot l’heure de votre arrivée à Madrid et lui donner quelque signe pour vous reconnaître. Il sera à la gare et se mettra à votre disposition. Il pourra vous emmener voir des danses et contes flamencos… ».
380 €
CASALS (Pablo) violoncelliste et compositeur espagnol (1876-1973)
Carte de visite autographe signée adressée à l’avocat et journaliste Lucien Bauzin.
Carte imprimée de son nom « Pau Casals ». Prades, 18 novembre 1956. Enveloppe conservée avec affranchissement et cachets.
« Oui, je me souviens. Je suis si touché de votre souvenir. Recevez le mien. Avec mes vœux très sincères ».
80 €
CHARPENTIER (Gustave) compositeur français (1860-1956)
Photo carte postale signée. Nice, S.l.n.d. (14 x 9 cm).
Belle image, le représentant debout sur une terrasse, face à la mer.
180 €
CHARPENTIER (Gustave), compositeur français (1860-1956).
Lettre dactylographiée signée à Jean-Roger RICHARD. Paris, le 3 Juin 1952, 1p. gd. in-4.
Belle lettre de remerciements à son ami. « Vos paroles m’ont été fort agréables à écouter, je dirais même que j’ai eu une certaine surprise de la combativité exceptionnelle de votre plaidoyer de l’œuvre, que nous avons eu raison de mettre à la fin car elle a été une superbe conclusion à votre agressive péroraison. » Il regrette cependant ne pas avoir pu le rencontrer afin de causer un peu de cette magnifique diffusion « dont la musique a été présentée d’une façon remarquable ». « Mimi pinson », également touchée par le témoignage du critique se permet de matérialiser ses remerciements en lui adressant « le petit paquet ci-joint ».
180 €
CHAUMET (William), compositeur français (1842-1903).
Lettre autographe signée à un ami. Saint Médard en Jalles, 14 Septembre [18]89. 3 p. in-8. Bordures de deuil.
Intéressante lettre du compositeur concernant « Mauprat », l’ouvrage de George Sand, paru en 1837. Il ne cache pas son désarroi face au choix de son ami et espère qu’il changera d’avis. « Je crois mon cher ami que ce que j’ai de mieux à faire c’est de me livrer complètement à vous et d’attendre votre décision définitive, et ce que vous ferez sera bien fait. Réfléchissez encore, si vous le croyez nécessaire. Quand vous serez bien résolu et que vous me direz que vous renoncez à « Mauprat », j’écrirai en conséquence à Madame Maurice Sand. ».
180 €
CLAPISSON (Louis) compositeur français, grand amateur et collectionneur d’instruments de musique anciens (1808-1866)
Lettre autographe signée à Auguste Mathieu Panseron (compositeur et pédagogue français, 1795-1859).
1 pp. in-4. Paris, 24 janvier 1838.
Belle lettre à son confrère. « Je n’aurais pas attendu que vous me demandassiez de m’associer à l’heureuse idée conçue dans le but d’être utile à une personne aussi honorable que Monsieur Pacini. Si j’avais pu espérer que ma bien faible participation lui serait du moindre secours, j’en douterais encore, si ce n’était vous qui veniez me la demander. Je vous remercie de me fournir l’occasion de travailler en aussi bonne compagnie et me félicite surtout que ce soit vous qui m’en ayez trouvé digne…. ».
380 €
CLAUSS-SZARVADY (Wilhelmine) pianiste d’origine tchèque née à Prague.
Elle fut épouse en 1855 de l’écrivain hongrois Frédéric Szarvady (1834-1907)
Clara et Robert Schumann l’avait rencontrée et appréciée à plusieurs reprises en 1847 à Dresde, et en 1854.
Lettre autographe signée au compositeur et critique musical Léon Gatayes (1805-1877) Paris, 8 avril 1855. 2 pp. in-8.
Très belle lettre. Elle sollicite Gatayes afin qu’il vienne « ajuster » demain, « la dernière répétition des quintets de Schumann que je ferai à 2 heures demain chez Erard, 13 rue du Mail. Je serai très heureuse si vous vouliez bien me consacrer quelques instants car je désirerai bien vous faire connaître ce bel ouvrage et de savoir la dessus votre précieuse appréciation… ».
480 €
CLEMENT (Jean-Baptiste) chansonnier montmartrois et communard français, auteur du célèbre « Le Temps des cerises ».
(1836-1903)
Billet autographe signé. 3 novembre 1886. 1 p. in-12. Rare.
« Citoyen, Vous m’obligeriez en insérant dans le Radical la lettre ci-jointe… ».
280 €
CORTOT (Alfred) pianiste et pédagogue français (1877-1962)
Photo avec dédicace autographe signée au docteur Lucien-Marie Pautrier. Grande et superbe photo (36 x 28 cm).
« Au Docteur Pautrier - au champion de la musique à Strasbourg… ».
380 €
CORTOT (Alfred) pianiste français (1877-1962)
Carte de visite autographe imprimée aux noms de Mr et Mme Alfred Cortot adressée à Mr et Mme de Saint Marceaux à propos de félicitations très probablement à l’occasion de sa nomination au grade de commandeur de la Légion d’honneur, en 1913.
« Meg », (Marguerite de Saint-Marceau) affectionnait particulièrement Cortot, qui l’avait initié à la musique de Wagner.
Vendue
CROIZA (Claire) cantatrice mezzo-soprano française (1882-1946)
Lettre autographe signée au docteur Lucien-Marie Pautrier. 2 pp. in-8.
Elle regrette d’avoir tardé à lui répondre. « Que c’est mal à moi d’être restée silencieuse si longtemps. J’en ai tant de respect que je ne trouve pas de mots pour le dire. Soyez bon, ne me gardez ni rigueur de rien… ». Elle lui adressera la photo promise, « je ne l’oublie pas. Je n’oublie rien d’ailleurs et le souvenir de votre bonté est en mon cœur pour toujours. ».
180 €
CRUSSARD (Germaine-Louise-Micheline, bien connue sous le nom de Claude Crussard)
musicienne française, remarquable claveciniste, spécialisée dans la musique Baroque, fondatrice de l’orchestre "Ars Rediviva".
Elle disparut dans un accident d’avion en 1947, au Portugal.
Lettre autographe signée au docteur Lucien-Marie Pautrier. Paris, 28 janvier 1939. En-tête de « ARS REDIVIVA ». ¾ p. in-4.
Elle lui adresse une nouvelle carte d’invitation numérotée, « qui annulera et remplacera celle envoyée précédemment. Tout "Ars rediviva" se réjouit beaucoup de vous avoir ce soir-là comme auditeur et se joint à moi pour vous exprimer notre plus fidèle et bien sympathique souvenir. ».
180 €
CUI (César) compositeur et critique musical russe (1835-1918)
Lettre autographe signée à son « Cher Monsieur Casalis ». Le 1er janvier 1887. 2 pp. in-8.
Il évoque sa dernière rencontre avec Casalis, rencontre qui a laissé que de bons souvenirs. « Je ne saurais vous remercier assez pour votre démarche près de Mme Gautier pour "Angelo"… » [Angelo, opéra en 4 actes de César Cui créé pour la première fois en février 1876 à Saint-Pétersbourg au théâtre Mariinsky]. Il espère une prochaine rencontre et du plaisir de « causer musique. Je vais passer mes vacances de Noël (vieux style) au Château d’Argenteau (par Visé. Belgique) chez ma grande amie la Comtesse de Mercy-Argenteau, l’admirable propagandiste de la musique russe en Belgique et en Hollande… ». [La comtesse Louise de Mercy d’Argenteau, née Louise de Chimay, avait épousé Eugène de Mercy d’Argenteau. Elle fut la maitresse de l’empereur Napoléon III. La musique russe fut introduite à Liège et même en France par la belle comtesse qui avait découvert avec enthousiasme les compositions du fameux groupe des cinq : Balakirev, Moussorgsky, Borodine, Rimsky Korsakov, et César Cui. C’est d’ailleurs chez ce dernier, à Moscou, que la comtesse, veuve depuis 1886, termina ses jours en novembre 1890. Le château d’Argenteau deviendra un haut lieu de la musique en Europe. Liszt y sera un habitué.]
780 €
CZAJKOWSKI (Andrzej, aussi orthographié André Tchaikowsky) compositeur et pianiste polonais (1935-1982)
Pièce autographe signée sur document officiel en partie imprimé. Nice, 6 décembre 1959. 1 p. in -12.
Carte d’embarquement ou de débarquement dûment remplie à destination d’Alger sur lequel le musicien a précisé sa nationalité comme « réfugié polonais ».
220 €
DANIEL-LESUR (Daniel Jean Yves Lesur, dit) compositeur et organiste français (1908-2002)
2 lettres autographes signées à Yves Brayer. Nouzilly (Indre et Loire) s.d. et Paris, 19 août 1965.
1 p. in-4 et 2 p. in-8 et. Enveloppe conservée.
A propos du décor du « Bal du destin » réalisé pour le festival de Cimiez en 1965. « Croyez que je garde le meilleur souvenir de notre collaboration et que je souhaite vivement la voir se renouveler (dans des conditions plus favorables, notamment sur le plan de l’exécution musicale). L’idéal serait que l’œuvre fut monté à l’Opéra Comique avec votre décor ». Il souhaiterait connaître l’adresse du photographe afin de satisfaire une demande du « Courrier musical de France ». Il espère que le photographe a réalisé des clichés des personnages, afin de compléter ceux déjà reçus, notamment ceux du « beau décor » que le peintre lui avait adressés. Enfin, il lui annonce que l’Orchestre National va enregistrer sa partition intégrale sous la direction de Georges Tzipine, facilitant le travail des danseurs pour les futures représentations.
On joint une photo de Daniel-Lesur en compagnie d’Yves Brayer, carnet de croquis sous le bras. (Cimiez, 1965).
280 €
[DEBUSSY (Claude]
Superbe photo du compositeur le représentant accoudé sur la balustrade d’une terrasse, à Pourville fixant l’horizon. (18 x 13 cm).
Elle porte une dédicace signée des initiales de son épouse « ECD », [Emma Claude Debussy], à l’éditeur de musique Jean Jobert (1883-1957).
Encadrement.
Vendue
DE GREEF (Arthur), pianiste et compositeur belge (1862-1940)
Lettre autographe signée au « Docteur W. Cart,». Bruxelles, 18 Juin 1895. 3 p. in-8.
Enveloppe conservée avec affranchissement et nombreuses marques postales. Bordures de deuil.
Intéressante lettre au Président de la Société de l’orchestre de la ville et de Beau-Rivage, à Lausanne (Suisse),
dans laquelle il semble vouloir organiser le programme de son prochain concert.
Il lui précise l’organisation qu’il souhaite et accepte la date suggérée par le Président. « J’accepte avec plaisir la date du 6 Décembre qui sera la veille de mon concert à Genève. Comme programme, je vous propose : 1° Concerto en Sol mineur – Saint-Saëns. 2° Quelques pièces de piano seul. 3°Fantaisie hongroise de Liszt ». Il lui assure qu’il lui semble impossible de faire arriver en « temps utile et en bon état à Genève le Clavecin ». A cet effet, il lui rappelle que « le Clavecin demande de grands soins d’emballage, d’accord et de réglage, à cause de la multiplicité des jeux et des pédales. ». Concernant ses honoraires, il lui indique que le « montant habituel » serait de 500 francs.
380 €
DE GREEF (Arthur), pianiste et compositeur belge (1862-1940)
Lettre autographe signée au « Docteur W. Cart ». En-tête à son adresse Bruxelloise. 3 Septembre 1899.
3 p. in-8. Enveloppe conservée avec affranchissement.
Belle lettre dans laquelle il lui rappelle son dernier passage à Lausanne. « Cette année, j’irai en Suisse. Je prépare en ce moment une tournée qui comporte d’ors et déjà Bâle le 22 Octobre, St Gall le 26, Genève le 4 Novembre. Je viens vous demander, très honoré Mr, un engagement à l’un de vos concerts de Lausanne vers la même époque ».
280 €
DELAGE (Roger) chef d’orchestre, altiste et musicologue français, grand spécialiste d’Emmanuel Chabrier (1922-2001) Correspondance de 13 lettres ou cartes autographes signées adressées à la graphologue Colette Monceau.
Strasbourg et Paris, de 1961 à 1993. 14 ½ in-8 et in-12. Enveloppes conservées.
Correspondance amicale. C’est à la grande spécialiste de l’écriture qu’il s’adresse en 1961 et 1962, lui faisant parvenir quelques spécimens d’écriture de danseurs, « qui eux mêmes seraient très curieux de connaître le résultat de votre examen ». Concernant Emmanuel Chabrier, pour lequel il fut le grand spécialiste et dont il fut à l’origine en 1999, d’une remarquable biographie récompensée, il lui adresse la photographie d’une lettre. « Je ne puis vous envoyer un manuscrit n’en possédant pas. Ce document vous suffit-il pour faire une analyse graphologique ? ». L’année suivante, en 1963, il lui précise qu’il est à Deauville, penché sur d’abondants travaux : « un article pour la revue "L’œil", des harmonisations de chansons populaires, une conférence et 3 concerts à diriger en novembre ». Plusieurs années plus tard, il est ravi d’apprendre que Françoise Bourgoin avait fait entendre une œuvre sous sa direction. Il aimerait également connaître si le librettiste Edouard Blau, « apprécié de plus d’un musicien de la seconde moitié du XIXème siècle », avait des héritiers. « Ceci pour mes recherches sur Chabrier sur lequel je viens de publier un ouvrage iconographique qui a obtenu le prix René Daumesnil de l’Institut. ». Il a pu acquérir quelques autographes de Chabrier malgré le prix ! « Mais que pouvais-je faire d’autre travaillant sur Chabrier ?... Pardonnez-moi de ne pas vous avoir remercié plus tôt. Mais le travail me talonne… Ce soir je dirige un concert Mozart… ». Suivront de nombreux témoignages d’amitié, ainsi que des vœux de nouvel an. On joint plusieurs programmes, sous la direction de R. Delage à Paris et à Strasbourg.
480 €
DELIBES (Léo) Compositeur français (1836-1891)
2 minutes autographes signées. 1 p. in-8 et 1 p. petit in-8 oblong.
Il s’agit de brouillons de deux télégrammes, l’un est adressé à l’éditeur de musique Heugel : « Serai demain à votre disposition sauf de 3 à 5. Prenez rendez-vous Arrangerons aussi partition avant tirage. Ai reçu lettre charmante Vanzaudt » (chanteuse Marie Vanzaudt). Et le second, à son épouse : « temps agréable. Retrouvé charme habituel. Bien déjeuné. A ce soir, Leo ».
Vendues
DOL (Mona) actrice française, assura le doublage français de Hattie McDaniel (Mamma) dans le film « Autant en emporte le vent » de Victor Fleming. (1901-1990)
Photo avec dédicace autographe signée au docteur Lucien-Marie Pautrier. (Studio Harcourt, 18 x 24 cm).
130 €
DORATI (Antal) chef d’orchestre hongrois, naturalisé américain en 1947 (1906-1988)
Superbe photo signée avec longue dédicace. 22 décembre 1960 (18 x 24 cm).
280 €
DUPRE (Marcel) organiste et compositeur français (1886-1971)
Lettre autographe signée à son « Cher Ami ». Meudon, 24 novembre. 1 p. in-8.
« Je suis très profondément touché des lignes si belles que vous avez écrites sur mon De Profundis et vous en dis un reconnaissant merci… ».
280 €
ELLINGTON (Edward Kennedy, dit Duke) pianiste, compositeur et chef d’orchestre américain (1899-1974)
Lettre dactylographiée signée (2 fois) à Cress Courtney, agent de la William Morris Agency.
New York, 21 octobre 1948. 1 p. in-4. Bel en-tête illustré du musicien au piano. Petits trous de classement.
Intéressante et importante lettre à l’agent de la WMA, (société qui représenta les intérêts de nombreux acteurs, musiciens, écrivains et artistes auprès des sociétés de production artistique, comme Charlie Chaplin, les frères Marx, Al Jolson entre autre) pour l’informer qu’il lui donne tous les pouvoirs pour négocier, conclure et signer les contrats pour les engagements, apparitions et services du pianiste ou de son orchestre.
« We hereby appoint you our attorney in fact, to negotiate, enter into and sign, in the names and behalf of us or either of us, contracts for the engagements, appearances and services of Duke Ellington and / or his orchestra il all fields of the Entertainment industry and in connection with commercial endorsements and tie-ups...».
850 €
ENESCO (Georges) compositeur et violoniste franco-roumain (1881-1955)
Lettre autographe signée, montée sur carton, à son « Bien cher docteur », le docteur Lucien-Marie Pautrier.
Paris, 7 septembre 1935 (entier postal). 1 pp. in-12.
On joint une photo représentant Georges Enesco en compagnie du docteur Louis-Marie Pautrier. (14 x 9 cm).
«
Bien cher docteur, Combien je suis content pour demain soir ! Si par hasard, à cause de l’interview, je tardais jusqu’à 20 h ¼ vous ne m’en voudrez pas ?... ».
Vendue
ERLANGER (Camille), compositeur français (1863-1919)
Lettre autographe signée à son « cher Maître ». [Paris] le 10 Novembre 1900. 1 p. ½ in-8.
Belle lettre à propos de la reprise à l’Opéra-comique de son dernier ouvrage « Le Juif polonais ». Il le remercie chaleureusement pour ses mots et espère sa présence lors de la prochaine représentation. « Au banquet Colonne vous m’avez fait tant de plaisir en reparlant de ma partition, que je viens vous prier de mettre le comble à votre bienveillance, en honorant de votre présence la prochaine représentation qui aura lieu mardi prochain ».
220 €
ERLANGER (Camille), compositeur français (1863-1919)
Lettre autographe signée [au dramaturge et librettiste Catulle Mendes]. 4 pp in-12. [Vers 1903/1904].
Très belle lettre concernant la collaboration des deux hommes pour « Le fils de l’Etoile » [drame musical en 5 actes], qui semble être remise en question par le poète pour des incompréhensions. Le musicien tente de le rassurer en lui renouvelant ses explications. « Votre lettre me fait énormément de peine ! En effet, je ne vois pas pourquoi après vous avoir déclaré pour la seconde fois que je n’avais jamais renoncé ni ne renoncerai jamais au Fils de l’Etoile. Vous me parlez de rompre notre collaboration ? C’est mon procédé de travail qui semble faire obstacle mais je ne crois pas qu’il y ait un musicien au monde capable d’écrire sa musique concurremment avec le poète écrivant ses vers […] et bien j’aurai le plaisir de vous convaincre mercredi prochain en vous apportant mon manuscrit. Il est très difficile de s’expliquer ainsi. Nous nous entendrons je l’espère, j’en suis sûr même verbalement et surtout qu’il ne soit plus question de renoncement à une collaboration à laquelle je tiens ardemment ».
280 €
ERLANGER (Camille), compositeur français (1863-1919).
Lettre autographe signée. Le 29 Novembre [18]99. 2 p. grand in-8.
Très intéressante lettre à propos de « Lélia », roman de George Sand paru en 1833. Le compositeur, voulant tirer de cette œuvre un drame lyrique, est inquiet du silence de ses interlocuteurs. Il exprime son mécontentement et l’informe de la situation « Madame Maurice Sand m’a écrit, il y a 6 semaines, pour me prier de demander à Monsieur Roger de nous convoquer pour la régularisation du Traité, nous autorisant à tirer de Lélia, un drame lyrique. Je n’ai reçu aucune nouvelle de Monsieur Roger, ni de Mme Sand, ni même de vous ».Je ne sais ce qu’il faut penser d’un tel mutisme ».
Vendue
ERLANGER (Camille) compositeur français (1863-1919).
Manuscrit autographe signé avec nombreuses corrections, intitulé « Kermaria » 8 pp. principalement in-folio.
Très intéressant texte relatif à son drame lyrique en trois actes, livret de Pierre-Barthélemy Gheusi, créé à l’Opéra-comique le 8 Février 1897 avec la précision de l’interprétation de cette œuvre par les acteurs ainsi que son déroulement. Il indique qu’après dix-huit mois de recueillement « de travail et de fièvre », un hasard perfide l’appela à faire sans transition, « œuvre de critique et de polémiste : la première musique de théâtre qu’il m’est prescrit d’apprécier se trouve être la mienne ; le même article signalera mes débuts à la scène et dans le journalisme. ». Il précise qu’il faillit se dérober à cette mission qui lui fût confiée d’écrire cette œuvre, œuvre d’ailleurs contestée par quelques-uns « Certains affecteront de ne point comprendre ; quelques autres – et ce sera la revanche du compositeur sur ses nouveaux confrères de la presse – travestiront, au gré de leur propre idéal, mes pensées lyriques er leur exécution. Je ne dois ni me défendre, ni me justifier. Il m’est même interdit d’écrire que le poème de mon collaborateur réalise mes rêves, que M. Carvalho a accueilli Kermaria avec ferveur et l’a mis en scène avec toute la jeunesse , tous le modernisme d’un symboliste de sens élevé, - que J.Daubé vigoureux chef d’une phalange de parfaits musiciens a mérité pour toujours notre reconnaissance. ».
480 €
ERLANGER (Camille), compositeur français (1863-1919).
Photo signée enrichie d’une ligne de musique autographe, datée de 1918, à Paris. (23,5 X 17cm).
Charles Barenne photographe. Belle photo du compositeur le représentant assis sur une chaise.
230 €
ELWART (Antoine), compositeur français (1808-1877).
Lettre signée à [Alphonse Henri d’Hautpoul] « Grand Référendaire du Sénat ». Paris, 29 Mars 1852. 3 p. in-folio.
Importante lettre. Il adresse sa propre candidature au titre de « Maitre de la Chapelle honoraire du Sénat », en s’appuyant et en se valorisant de par son parcours honorable ainsi que les différentes distinctions qu’il en a obtenues qu’il n’hésite pas à lui rappeler. « Ancien élève du célèbre Lesueur, le maître de Chapelle de l’Empereur, et m’étant consacré depuis 30 ans à la composition de la musique religieuse, je prends la liberté de vous demander de m’accorder une haute marque de confiance […] Chevalier de l’Ordre Royal de Charles d’Espagne, Professeur au Conservatoire de Musique depuis 1832, ancien pensionnaire de France à Rome en 1834, compositeur de l’Oratorio Impérial pour les funérailles de Napoléon en 1840 ». En complément de sa demande, il lui dresse la liste des différents corps musicaux « nécessaires pour obtenir une exécution convenable » et lui précise la rémunération mensuelle pour chaque musicien. Il souligne également qu’un de ses anciens élèves, « Monsieur Hocmelle » [Edmond (1824-1895), violoniste, organiste et compositeur français] a d’ores et déjà été nommé « organiste » au sein de l’orchestre du Sénat.
380 €
ELWART (Antoine), compositeur et musicologue français (1808-1877).
Manuscrit musical autographe signé en tête, intitulé « Le paradis n’est pas perdu ! Poésie et Musique A. Elwart ». 4 pp. in-4 oblong. comprenant une page de titre avec la dédicace au Général Soumain, Commandant la Place de Paris, datée de 1869.
680 €
ELWART (Antoine), compositeur et musicologue français (1808-1877).
Lettre autographe signée. 22 Août 1843. 3 p. petit in-8.
Charmante lettre probablement adressée à un dramaturge. « Ce matin enfin, j’ai vu Monsieur Crosnier. Il m’a dit d’aller vous trouver et de vous assurer de sa part que, si la pièce de vous, qu’il a eu entre les mains lui convient, il me la donnera à mettre en musique avec votre agrément toute fois ».
180 €
GAIL (Sophie, née Edmée Sophie Garre) compositrice française.
Elle fut l’épouse de l’helléniste français Jean-Baptiste Gail (1775-1819)
Lettre autographe signée « Sophie Garre », sous forme de reçu. Melun, 29 juin 1806. 1 p. in-8 oblong. (Cachet d’une ancienne collection privée d’autographes, F. Nasse à Lisieux).
Elle reconnaît avoir reçu de la part de sa tante, 150 livres, « sur les revenus de Nemours ».
280 €
GANNE (Louis), compositeur français (1862-1923)
Carte autographes signée. En-tête du Casino de Monte-Carlo – Concerts Louis Ganne. Monte-Carlo,
17 Février 1917. 1 p. in-12 oblong.
Charmante carte dans laquelle il réconforte son « bien cher ami », suite au décès de son épouse. « Je reçois à l’instant le triste faire-part et m’empresse de vous dire tout le chagrin que me fait éprouver la mort de votre chère femme ! ».
70 €
GEORGES (Alexandre), musicien et organiste français (1850-1938).
Manuscrit musical autographe signé adressé à « Lily Jumel, la gentille amie de ma chère Bernadette », daté de Mars 1911. 1 p. in-8 oblong.
Jolie pièce musicale (création originale ?). Trois lignes de musique accompagnées de son texte, « Les petites filles gentilles sont comme un soleil vermeil qui réchaufferait les vieux ans de leurs douces et grand-mamans ».
380 €
GENDRON (Maurice) violoncelliste français (1920-1990)
Pièce autographe signée avec une ligne de musique. 1 pp. petit in-8.
Jolie pièce comportant une portée extraite de la Sonate en la mineur de Schubert, accompagnée d’un charmant témoignage. « Mais oui tous mes chers collègues ont raison de vous faire tant de compliments, grâce à vous le séjour est encore plus agréable… »
.
Vendue
GEORGE (Alexandre) organiste et compositeur français (1850-1938)
Lettre autographe signée au directeur du théâtre des Arts à Rouen, Mr Castex. Aptot- Boissey- le-Chatel (dans l’Eure),
9 septembre 1896. 3 pp. ½ in-8.
Belle lettre concernant un opéra, un projet « d’une pièce en trois acte dont l’action se passe en Russie, et qui a pour titre Riv-Nah, nom de l’héroïne, bohême sauvage, impérieuse et violente….(mezzo-sop). [Ce drame lyrique en 3 actes, livret de Georges Masset, ne fut pas représenté] Le reste des personnages est composé d’un ténor, d’un soprano et d’un baryton, puis un vieux bonhomme intendant parlant plutôt qu’il ne chant. Si cela vous ouvrait un horizon quelconque pour cet hiver… ». Il lui rappelle qu’il est connu à Rouen, en particulier pour les deux festivals « du 22 et 29 août dernier, mais surtout par le Printemps (un acte) qui eut un très grand et franc succès en 1890… ».
480 €
GEORGE (Alexandre) organiste et compositeur français (1850-1938)
Lettre autographe signée. Le Havre, 7 août 1896. 1 p. in-8.
Il demande à son « cher ami » de bien vouloir adresser « à Brument le paquet de musique concernant Alceste. [musique de mise en scène de ce drame, créé à l’Odéon en 1891] Plus vite vous pourrez, mieux cela vaudra, car la partition d’Alceste est difficile… ».
280 €
GEORGE (Alexandre) organiste et compositeur français (1850-1938)
Notice biographique imprimée en partie autographe. 2 p. in-4.
Intéressante notice autographe, entièrement remplie dans laquelle le compositeur indique avec précisions ses débuts, ses compositions et opéras, n’omettant pas ses collaborateurs, ajoutant au verso, un « PS » afin de compléter 3 oublis. « Un album de mélodies en collaboration avec le comte Charles d’Osmoy, album orné d’eaux fortes de gos maîtres, tels que : Ribot, J.P. Laurens, Jules Lefevre, Bouguereau, Detaille, Veyrassat etc… Deux opéras : Le violon de Krespel et Lycenion, Daphnis et Chloé… ».
480 €
GIANOLI (Reine) pianiste française (1915-1979)
Lettre autographe signée au docteur Lucien-Marie Pautrier et grande photo extraite d’une revue,
avec dédicace autographe signée. Strasbourg, 24 juin 193[5]. Légères imperfections.
Elle regrette son absence à Strasbourg à l’occasion de son passage dans sa ville. « Après avoir joué en Belgique et traversé l’Allemagne en voiture avec mes parents, je rentre à Paris via Strasbourg et regrette infiniment d’apprendre que vous en êtes absent. J’espère avoir plus de chance une autre fois… ».
Son portrait monté sur carton (31 x 20 cm) daté du 11 décembre 1938, porte cette charmante dédicace. « Au Professeur L. M. Pautrier en souvenir d’une inoubliable journée à Strasbourg. 11 décembre 1938 ».
L’ensemble 230 €
GODARD (Benjamin Louis) compositeur français (1849-1895)
Lettre autographe signée à une demoiselle. 20 Avril 1880. 1 p. ½ in-8.
Belle lettre concernant la soprano française Marie-Hélène Brunet-Lafleur (1847-1926). « Voici la réponse de Mme Brunet-Lafleur ; veuillez lui faire demander le titre des morceaux qu’elle chantera », en ajoutant en fin de lettre « Proposez à Mme Brunet-Lafleur l’air du Tare et l’air de Diane », précisant toutefois à sa correspondante que sa sœur jouera « l’Adagio et la Canzonetta » de son concerto-romantique.
180 €
GODARD (Benjamin), compositeur français (1849-1895)
Lettre autographe signée à un confrère. 9 novembre 1878. 3 p. grand in-8. Bordures de deuil.
Belle lettre à son confrère dans laquelle il le remercie pour son amabilité et considère que « le concert de dimanche dernier a été aussi pour moi une vraie fête artistique et j’aurai le plus grand plaisir à venir conduire mon concerto. ». Il apprécie particulièrement les personnes « qui savent accueillir les artistes avec une si charmante amabilité » et serait donc ravi de passer à nouveaux de bons moments avec eux. Il lui envoie une « Légende pour piano, c’est un morceau sérieux qui s’adresse à de véritables artistes comme vous, j’espère que vous le jouerez ». Il lui signale également qu’il n’a encore rien gravé pour l’orchestre et termine en lui demandant l’adresse de la personne qui a écrit l’article sur « l’Etoile » afin qu’il puisse la remercier.
280 €
GODARD (Benjamin), compositeur français (1849-1895)
Lettre autographe signée à un confrère. Paris, le 20 Novembre 1880. 3 p. in-8.
A propos de son prochain concert, il le remercie tout d’abord pour la charmante « chanson mélancolique », qu’il lui a adressée, en lui précisant qu’il la fera chanter par ses élèves. Il poursuit en détaillant la proposition de programme pour son prochain concert : « J’ai bien l’intention de réaliser la promesse que je vous ai faite d’aller diriger un des remarquables concerts d’Angers, je vous propose donc la date du 26 Décembre et voici le programme (de mes œuvres ) que je vous propose : une symphonie en si b (nouvelle, que Colonne doit jouer le 12 Déc) pour commencer le concert ; au milieu du concert mon concerto de piano exécuté par Melle Jane Debillemont (aujourd’hui Mme Thery-Debillemont) et pour finir le concert, ma Kermesse […] Si vous pouviez à ce même concert faire jouer une œuvre de vous, je serais bien enchanté de l’entendre ».
280 €
GODARD (Benjamin), compositeur français (1849-1895)
Lettre autographe signée. 26 décembre 1880. 4 pp in-8. Bordures de deuil.
Intéressante lettre dans laquelle il propose le programme d’un prochain concert en indiquant à son destinataire ses préférences : « Parfaitement, cher Monsieur prenons date pour le 20 Février si vous voulez. Mr Giraud chante très bien et il a une fort jolie voix ; je serai donc enchanté de l’avoir comme interprète. Quant à Warot, je l’accepte avec empressement et joie […] Comme cantatrice, j’aimerais surtout Madame Brunet-Lafleur […] Pour les parties d’orchestre du Tasse, vous voudrez bien vous entendre avec Hartmann n’est-ce pas ? ». Il détaille ensuite tout le programme scène par scène, et lui assure qu’avec 3 chanteurs, « nous pouvons jouer toute la première partie du Tasse plus la scène V (Le départ) après la pastorale. Le duo qui suit la romance de la scène VII (la consolation), l’air de Leonora, scène VIII, le duo qui suit ? la sérénade du Duc et la danse des Bohémiens pour finir ». Il poursuit en lui demandant s’il lui serait possible « d’avoir une douzaine de choristes hommes » de façon à pouvoir faire « chanter le chœur de Moines avec strophes du Tasse, à la scène IV. ». Il ajoute que cette organisation, ne nécessitant que peu de répétitions, cela n’engagerait que peu de frais.
280 €
GOUNOD (Charles) compositeur français (1818-1893)
Carte de visite autographe signée.
Jolie carte avec son titre de membre de l’Institut et adresse.
« Tendre et fidèle souvenir de tous vos Gounod pour vous et les chers parents ».
160 €
GOUNOD (Charles) compositeur français (1818-1893)
Lettre autographe signée au directeur du Théâtre de Nice, Mr Costa. Paris, 24 décembre 1882. 2 p. ½ petit in-8.
Il lui signale une jeune et très éminente artiste Mme Lucie Palicot, pianiste, « d'un talent hors ligne sur le Piano Pédalier dont mon vieil et regretté ami F. Liszt faisait le plus grand cas ». Elle sera en janvier en tournée dans le midi « où elle doit exécuter entre autres, des pièces de Piano Pédalier et orchestre de ma composition... ».
Vendue
GOUNOD (Charles) compositeur français (1818-1893)
Carte de visite autographe signée, en tant que membre de l’Institut, à son adresse 17, rue de la Rochefoucault, à Paris.
« Chers amis, vous dites à demain ! C’est après demain jeudi que nous comptions sur vous 4 - nous ne sommes pas libre demain - J’espère que votre méprise ne vous privera pas de votre chère présence… ».
120 €
GOUNOD (Charles) compositeur français (1818-1893)
Carte de visite autographe signée « Ch. Gd », à son adresse à Paris, 20 Place Malesherbes.
« Tous nos vœux les plus tendres pour des enfants que nous aimons comme nous avons aimé leurs parents. ».
100 €
[HERZ (Jacques)], compositeur autrichien (1794-1880).
Diplôme officiel signé par les membres de la « British Academy of Universal Science of Arts » décerné à
« Monsieur Jacques Herz, pianiste compositeur demeurant à Londres ».
Londres le 25 Mai 1853. Inplano (65x45 cm). Cachet de cire sous papier plaqué.
Beau diplôme décoré d’allégories et de blasons de nombreux pays attestant de l’intégration de Jacques Herz au sein de l’Académie britannique.
280 €
HEUCLIN (Jacqueline) violoncelliste française (1928-1996)
Photo avec dédicace autographe signée au « Professeur » Lucien-Marie Pautrier.
Belle photo (Harcourt) dédicacée et datée au verso, du 9 janvier 1943. (24 x 18 cm).
180 €
HONEGGER (Arthur) compositeur suisse (1892-1955)
Carte postale autographe signée, adressée aux époux Prunières.
Henry Prunières fut un important musicologue reconnu, fondateur de la Revue musicale (1886-1942) San Francisco, 11 février 1929. 1 p. in-12 oblong. Au verso, une vue aérienne de San Francisco. Un des deux timbres d’affranchissement manque.
La pianiste française et épouse du compositeur Andrée Vaurabourg, a également signé « Vaura », sur cette même carte.
« Malgré une certaine faiblesse dans notre management, notre tournée va bien et le voyage est merveilleux… » .
480 €
HUBERMAN (Bronislaw), violoniste polonais (1882-1947)
Note autographe signée. Nice, le 2 Avril 1903. ½ p. in-8.
« En souvenir de Bronislaw Huberman ».
120 €
INDY (Vincent d’) compositeur français (1851-1931))
Lettre autographe signée au bourgmestre de Tournai, Alphonse Stiénon du Pré, qui indépendamment de son activité de politicien, fut un passionné de musique et avec son épouse, Marie van Elewyk, fille du compositeur, chef d’orchestre et musicographe belge, Xavier van Elewyk, il fut un organisateur de concerts. Paris, 28 février 1913. 1p. in-8.
A propos d’un concert prévu à Tournai. « … j’ai tant de concerts cette saison que je ne me rappelle plus du tout du programme de celui de Tournai, le 30 avril, je vous serais donc reconnaissant de vouloir bien me le transcrire, mais je crois bien que l’orchestre de Wallenstein sera suffisant. Quant au matériel, je ne le possède pas, il appartient - pour Wallenstein- à la maison Durand qui a, seule, le droit de le fournir… ».
380 €
INDY (Vincent d’), compositeur français (1851-1931)
Lettre autographe signée à une demoiselle. 3 Décembre 1915. 2 p. in-8.
Il a bien reçu sa première lettre. Surchargé de travail, il a tardé à lui répondre et lui conseille de s’adresser au gestionnaire de la « Schola » afin de savoir si cette société « est apte à recevoir des legs ». Une demande précédente « de même nature » est arrivée de la part d’une américaine « Ne serait-ce pas la même affaire ?... ».
180 €
INDY (Vincent d’), compositeur français (1851-1931)
Lettre autographe signée. En-tête de la « Schola Cantorum ».
Paris le 30 Octobre 1904. ½ p. in-4. Faiblesse aux pliures renforcée.
Jolie lettre dans laquelle il convie cette « chère enfant » à venir le retrouver la semaine suivante. « Je vous entendrai et nous causerons un peu de ce que je voudrai que vous puissiez faire cette année… »
180 €
INGHELBRECHT (Désiré-Emile) chef d’orchestre et compositeur français (1880-1965)
Carte de visite autographe. Bordures de deuil.
Curieuse pièce, en réponse à une question posée. « Mais les journaux Suédois et Danois reculent toujours les photos de Jo pour paraître !!! ».
180 €
JACQUARD (Léon), violoncelliste et compositeur français (1826-1886).
Paris, le 10 Novembre 1869. En-tête imprimé à ses initiales. 2 p. in-8.
Belle lettre. Il adresse à son destinataire « une petite liste de trios et quatuors » qui lui semble être les meilleures et les plus belles œuvres du répertoire. Parmi les trios, son choix irait vers ceux de « Hummel, Weber, Mayseder, Schubert, Mendelssohn, Schumann. ». Pour les quatuors, « Mendelssohn, Weber et Schumann. ». Si l’année prochaine ses « engagements en Allemagne » ne le retiennent pas trop longtemps, il espère pouvoir retourner dans le « Blésois ».
230 €
JOACHIM (Joseph), violoniste et compositeur austro-hongrois (1831-1907)
Lettre autographe signée [adressée probablement au chef d’orchestre Arthur Nikisch].
En-tête de la « KÖNIGLICHE AKADEMIE DER KÜNSTE – HOCHSCHULE FÜR MUSIK ».
1 p. gd in-8. Berlin, le 3 Octobre 1901.
Il recommande au chef d’orchestre la violoniste « Corinne Coryn » [1876-1969] pour ses prochains concerts. « C’est un talent exceptionnel et je suis sûr qu’elle ne manquera pas d’obtenir un succès réel et mérité. ».
Le 18 janvier 1902, la violoniste fait ses débuts à la Beethovensaal avec l'Orchestre Philharmonique de Berlin.
Vendue
JOLIVET (André) compositeur français (1905-1974)
2 lettres autographes signées à Yves Brayer. Paris, 6 janvier et 5 février 1960. 2 p. ½ in-4 in-oblong. Une enveloppe conservée.
Belles lettres. Il lui annonce que son Opéra bouffe en un acte « Dolorès ou le miracle de la femme laide », composé en 1942 sur un livret d’Henri Ghéon, va être créé à l’Opéra de Lyon, « le 8 avril prochain ». Il espère sa collaboration active, et lui demande « d’établir les maquettes du décor et des costumes (5 personnages, quelques choristes et danseurs) ». Enfin, il lui confirme la réalisation de ce projet car « Alyette Samazeuilh est d’accord pour les costumes, et Camerlo va aménager son inédit. Le metteur en scène : Erlo viendra travailler avec nous le lundi 15 février… ». [Louis Erlo ou Louis Carmelo metteur en scène, né à Lyon en 1929).
280 €
JONAS (Emile), compositeur français, Directeur musical à la synagogue portugaise (1827-1905)
Lettre autographe signée à l’auteur dramatique et librettiste français Pierre-Paul Siraudin.
Hôtel du Lion d’Or, La Haye, le 3 Février 1871. 2 p. in-8.
Il lui demande de soumettre sa pièce « dès qu’elle sera complètement écrite », et lui indique que probablement des « précautions contre le sujet même de Lucrèce » seront prises. A cet effet, il suppose que « ce serait une affaire manquée ou plutôt une autre pièce à trouver ». Comptant sur sa persévérance, il ajoute « Mon plan eut été, de lier la même affaire avec Londres où votre pièce eut été traduite et vos droits réservés ».
280 €
JAËLL (Marie) pianiste et compositrice française (1846-1925)
Lettre autographe signée à la comtesse Jeanne de Beaumont-Castries. (1843-1891) 4 pp. in-8. S.l.n.d. [vers 1883/1885].
Marie Jaëll s’imposera toute sa vie comme interprète incontestée de Liszt. Le cycle de six concerts qu’elle consacre en 1892 à Paris aux œuvres pour piano connues de Liszt, marque son temps. L’étude des relations entre Liszt et Marie Jaëll éclaire la personnalité de cette dernière en tant que virtuose et compositrice et aussi en tant qu’initiatrice d’une nouvelle méthode pianistique basée sur une approche scientifique.
Très belle lettre. Elle tient à lui exprimer sa reconnaissance pour les compliments que la comtesse a témoignés à son élève pianiste. « Elle est exceptionnelle, mais il lui faut une grande persévérance, une grand foi en elle-même pour triompher des lacunes de son éducation pianistique. Elle a été studieuse à Weimar. Elle a fait des progrès qui doivent l’encourager. Vos éloges aussi lui son allées au cœur. Il faut maintenant qu’elle fasse preuve de force de volonté jusqu’au bout. Votre bienveillance lui sera un appui précieux. Je pense être de retour à Weimar avec Liszt le 10 ou le 11 août. N’étendez vous pas votre excursion de Munich jusqu’à Weimar ? Je serais si heureuse de pouvoir vous présenter à mon cher ami et maître ?... ».
380 €
KARAJAN (Herbert von) chef d’orchestre autrichien (1908-1989)
photo signée en noir et blanc, d’après le photographe allemand, Siegfried Lauterwasser (1913-2000).
Belle image le représentant de profil, le regard attentionné tenant sa baguette. (15 x 10,5 cm).
180 €
KARAJAN (Herbert von) chef d’orchestre autrichien (1908-1989)
Photo signée (15 x 13,5 cm).
Belle image en couleur du photographe Siegfried Lauterwasser.
180 €
KOWALSKI (Henri) pianiste virtuose et compositeur français (1841-1916)
Intéressant contrat signé avec l’éditeur de musique Eugène Fromont cédant les droits pour
« Braves Terres Neuvas ! Ronde Bretonne pour piano et chant, Paroles de Mrs Cyr Meille et Victor Ogé, dit Géo ou Fauvel 1er. ».
Les paroliers ont également signé ce contrat. Paris, le 9 février 1912. 2 p. in-4.
480 €
KITTL (Jan Bedřich), compositeur bohémien, directeur du Conservatoire de Prague (1806-1868)
Lettre autographe signée en allemand au « très honoré Monsieur Fibich ».
[Zdenek Antonin Vaclav Fibich, compositeur bohémien (1850-1900)]
3 pp. gd in-8. Enveloppe conservée avec Adresse. On joint la traduction française de cette lettre.
Très belle lettre réunissant deux virtuoses du XIXème siècle. Kittl, qui est à Prague, recommande à son homonyme, la mezzo-soprano Elisa Meerti [née Jeanne Isabelle Elisa Meert (1815-1878)]. Il l’informe « qu’elle a l’intention de donner dans votre ville [à Hambourg], quelques concerts. Vous trouverez à ma protégée une belle voix allant au cœur et une diction spirituelle spécialement des Leider et romances françaises et vous vous convainquerez que Mademoiselle Elisa est une demoiselle très instruite et aimable. Je remercie Mendelssohn de me l’avoir fait connaître l’hiver passé… ».
780 €
KREISLER (Fritz) violoniste et compositeur autrichien (1875-1962)
Signature autographe sur son portrait extrait d’une revue, monté sur carton. (21 x 18 cm).
130 €
KUBELIK (Jan) violoniste tchèque naturalisé hongrois en 1903 (1880-1940).
Ligne de musique autographe signée. Nice, 7 avril 1903. 1 p. in-8.
240 €
LE CIEUX (Léon), violoniste français (1821-1873)
Lettre autographe signée à « Monsieur Clogenson »
Paris, Samedi soir [13 Avril 1864]. 1 p. in-8. Adresse et marques postales.
Il se réjouit de l’invitation reçue. Il lui demande de bien vouloir remercier Madame Suchet (Epouse du Maréchal d’empire, Louis-Gabriel Suchet) avant qu’il ne le fasse lui-même. « Je me dispense à aller moi-même la remercier mais je vous saurais infiniment gré si vous vouliez bien être mon interprète…». Il fut pourvu plus tard d’un titre officiel, et remplit, jusqu’à la chute de l’Empire, les fonctions de premier violon-solo de la chapelle impériale.
180 €
LE CIEUX (Léon), violoniste français (1821-1873)
Lettre autographe signée à un Rédacteur. [Paris]. 1 p. 1/3 in-8.
Jolie lettre à propos du concert qu’il donnera « à Caen pendant la foire, c'est-à-dire le vendredi 4 mai ». Il demande au rédacteur d’annoncer de manière définitive sa présence dans le journal et ajoute qu’il sera accompagné de « Mademoiselle Félix Miolan (célèbre soprano lyrique française (1827-1895) […] qui a déjà chanté cet hiver à la Société Philarmonique». En post-scriptum, il lui demande de lui envoyer « rue des petites écuries, 34 », le numéro dans lequel le concert est annoncé.
180 €
LEFÉBURE (Yvonne) pianiste et pédagogue française.
Elle fut très liée aux grands musiciens de son temps, comme Gabriel Fauré, Maurice Ravel ou Paul Dukas,
dont elle se fait leur interprète favorite, quand elle ne se produit pas sous la baguette d’autres chefs (1898-1986)
Lettre autographe signée au docteur Lucien-Marie Pautrier. 3 pp. ½ in-4. Bordures de deuil.
Elle remercie le docteur de son témoignage de reconnaissance et de sympathie à l’occasion de la mort de son frère. « J’ai été ce soir encore bien ébranlée par ce coup qui m’a surprise en plein bonheur familial, et à mesure que le temps passe, je réalise mieux l’étendue de mon chagrin, et le vide immense laissé par celui qui n’est plus, et que rien ne peut combler. Pourtant j’ai repris mon travail il le faut bien puisque la vie continue ! Et je serai mercredi prochain à Strasbourg très heureuse à l’idée de vous revoir. ». Elle est encore cette année « bien souffrante et pas très en forme », pour rencontrer du monde. Elle pense le voir à la répétition mercredi matin.
380 €
LEIBOWITZ (René) chef d’orchestre et compositeur français d’origine polonaise (1913-1972)
Lettre autographe signée « René » à son ami Jacques Chavy. Avignon, le 13 août 1945. 3 pp. ½ in 8.
Enveloppe conservée avec affranchissement et publicité de « L’Echo ».
On joint une seconde enveloppe autographe sans rapport avec la précédente.
Curieuse et étonnante lettre, dont la dernière citation laisse pressentir que ce théoricien et pédagogue, fait aussi preuve d’humour. Il a terminé « un de ces trucs qui, commencé il y a 9 mois, n’en finissait plus. J’ai encore une chose semblable à finir (celle-là, commencée il y a 18 mois) et puis ce sera le retour à nos effusions mutuelles au Goya fraichement arrivé et tout et tout… ». Il lui signale qu’il a rencontré une jeune femme qu’il avait connu il y a 10 ans. « Elle était alors une fraiche jeune fille etc. Maintenant c’est une picomane. Si tu ne sais pas ce que c’est, voici : ayant été successivement éthéromane, opiumane, cocaïnomane et morphinomane, cette dernière manie, dont elle a essayé de se désintoxiquer lui a laissé un gout immodéré pour la piqure en soi. Alors voilà j’te pique et j’te pique avec n’importe quel produit pourvu que son nom finisse par "zal" ou "nal" (ex : gardenal, alunozal etc…) ou même avec de l’eau ». Son contact avec cette jeune femme lui a donné un rhume et quelques idées. « Le rhume est fini, et quant aux idées, je te les expose : il semble que cette picomanie prouve le bien fondé de la réduction phénoménologique puisque la personne atteinte de cette manie effectue une réduction en mettant résolument toute drogue effective entre parenthèses et il ne reste plus alors que le cogito transcendantal aux prises avec une seringue qui fonde son ex-is-tan-ce et non pas ex-is-ten-ce. C’est une preuve aussi que Husserl et Heidegger sont bien d’accord. Après cette expli-ca-tion phénoménologico-existentialiste on peut aussi tenter une appréhension esthétique. En effet, la picomanie semble incarner l’état d’esprit académique dans toute sa splendeur puisqu’il ne s’agit de rien d’autre que de l’application d’une formule, d’un moule formel, privé de substance réelle (et de drogue), d’où réciproquement : pour qu’il y ait "grand Art" non académique, il faut de la drogue. Tout cela pour te démontrer de façon magistrale que tu as raison de nous envier notre "pays de soleil" puisqu’il n’y a que là que l’esprit peut travailler ainsi à plein rendement et en pleine ébullition… ». Enfin, pour terminer après cette étonnante « démonstration », il lui indique qu’il est en train de lire un livre de Merleau-Ponty, et que cette lecture ne l’a nullement influencé pour ces propos précédents. « En fait, j’estime qu’à côté des résultats auxquels aboutissent mes recherches, celles de M. P. ont une mine piteuse (ce qui vaut tout de même mieux qu’une pine miteuse.). Ce jeu de mot n’est pas de moi. Il n’est même pas de celui qui prétend l’avoir fait, mais il est implicite dans toute pensée qui se con-çoit comme telle. ».
480 €
LECOQ (Charles) compositeur français d’opérettes et d’opéras-comiques (1832-1918)
Lettre autographe signée à son « bon ami ». 4 pp. in-8. Montmorency, 27 juillet 1903. Cachet de collection.
Très belle lettre relative à son opéra-comique « Yetta », livret de Fernand Beissier, donné pour la première fois à Bruxelles le 7 mars 1903, au théâtre des Galeries Saint Hubert. Il félicite son ami de se trouver près d’Evian où lui-même il y a 5 ans, y a conservé un excellent souvenir. Il a appris que son frère avait obtenu le 2ème prix et cela lui a procuré beaucoup de plaisir. « Tu me parles de Yetta à Bruxelles ! Mais mon bon, c’est de l’histoire ancienne. Yetta y a été jouée au commencement de mars, mais n’a pu avoir malgré son succès que 30 représentations, le théâtre des Galeries étant loué le 2 avril à une troupe étrangère pour y jouer une férie. J’ai eu néanmoins le bonheur de trouver là une excellente exécution, des acteurs charmants, et un public qui a fait à la pièce et à moi le plus flatteur accueil. Yetta sera reprise au même théâtre, quand ? Je l’ignore. Et pas moyen d’avoir à Paris une scène pour la représenter : c’est désolant. ». Il passe une grande partie de son temps à apprendre l’italien, et ne fait plus de musique. « J’en ai assez dans mes tiroirs qui ne peut pas voir le jour. ». Il lui apprend que Camille Saint-Saëns est venu dîner avec lui, il y a 2 jours. « Nous ne nous étions pas vu depuis assez longtemps, car il est souvent en voyage et accablé d’occupations. Il est en très bon état gai et bien portant et va partir prochainement à Béziers pour les représentations de Déjanire et de Parisatis (pour Parysatis) aux arènes… ».
380 €
LE ROY (René) flûtiste et pédagogue français (1898-1985)
Lettre autographe signée au docteur Lucien-Marie Pautrier. Londres, 2 juillet 1937. 2 pp. ½ in-8.
Il remercie le docteur de son « petit mot », reçu à Londres. « J’arriverai à Strasbourg le 7. Je ne sais pas encore à quelle heure, et j’ai demandé à G. Wolf de bien vouloir me retenir une chambre à l’hôtel de son choix. J’accepte avec beaucoup de plaisir votre invitation à séjourner le 8, et je me réjouis à la pensée de vous revoir. Je repartirai le 9 pour Londres encore….. ».
Vendue
MAGNANI (Fausto) compositeur et violoncelliste français (1899-1980)
Lettre autographe signée au critique musical Arthur Dandelot, fondateur du « Bureau de Concerts Dandelot » (1864-1943)
Biarritz, 10 février 1936. 12 pp. in-8. Enveloppe conservée. Bel en-tête d’une image de l’hôtel « Victoria » à Biarritz.
On joint une seconde enveloppe autographe adressée au même Dandelot, datée de Paris, du 24 décembre 1935.
Il lui apprend son arrivée à Biarritz, après un voyage agréable, « quoique assez fatiguant ». Biarritz où il restera « dans cet unique Hôtel d’ouvert, lequel fait des prix minimes, pour ne pas dire dérisoires. Biarritz est complètement désert et pourtant cette atmosphère d’isolement d’abandon et de silence a pour moi un charme incomparable ! ». Il s’attardera ainsi à Biarritz, conséquence d’une information reçue, dans laquelle, il lui a été déconseillé d’organiser un concert à Madrid. [Prémices de la guerre civile espagnole] « Toute l’Espagne est en effervescence pour les très prochaines élections et les spectacles même ceux de tout premier ordre passent presque inaperçus ! C’est cette morte-saison qui va me faire vivre, car en me reposant complètement une douzaine de jours, je retrouverai ma santé un brin secouée !!! ». Cet ami « inoubliable » lui manque terriblement et aurait tant aimé faire avec lui, « de bonnes promenades, et conserver de cette divine passion pour laquelle tous les deux nous vivons qui s’appelle MUSIQUE !! Je vous quitte pour l’instant, en vous remerciant une fois encore pour tout ce que vous avez fait pour moi ! Votre intérêt à ma cause a été conçu de votre part de telle admirable façon qu’il forme la plus belle paternité Intellectuelle qui me fût offerte par la Vie jusqu’à ce jour !! ». Il n’oublie pas « votre extraordinaire Maurice [Maurice Dandelot, son fils qui poursuivra l’œuvre de son père] toujours plein d’entrain efficace et subtil… ».
480 €
MARSICK (Martin-Pierre) violoniste belge (1847-1924)
Lettre autographe signée à la comtesse Jeanne de Beaumont-Castries. (1843-1891) Paris, 3 décembre 1884. 2 pp. ½ in-8.
Il est heureux d’apprendre le retour de la comtesse. « Je suis heureux de l’apprendre afin de venir bientôt nous excuser tous deux, Saint-Saëns et moi de notre faux bond dernier ». Dans l’immédiat il lui adresse les invitations « pour les petits grands norvégiens », lui précisant qu’il est cette semaine « sur les dents », jouant dimanche chez Godard. « Ne viendrez-vous pas ? La semaine prochaine, je pense être plus libre pour venir vous voir et vous demander si la musique est toujours en honneur… ».
220 €
MASSENET (Jules) compositeur français (1842-1912)
Lettre autographe signée. Paris, 5 août [18]92. 1 p. in-12.
« Je viens d’écrire à Camille Doucet – Je vous embrasse de tout mon cœur. ».
70 €
MASSENET (Jules) compositeur français (1842-1912)
Carte de visite autographe imprimée à son nom « M. Massenet », avec ces quelques mots : « A vous absolument. Quels regrets de ne vous avoir point vu Dimanche !..».
70 €
MASSENET (Jules) compositeur français (1842-1912)
carte de visite autographe imprimée à son nom et adresse « J. Massenet ». Paris, 30 juillet 1885.
« Avec mon fidèle souvenir et mes meilleures félicitations ».
70 €
MASSENET (Jules) compositeur français (1842-1912)
carte de visite autographe signée. « J. Massenet ». Une date figure au verso : 17 février 1910.
Belle carte à propos de la répétition de son opéra « Don Quichotte » sur laquelle, il a inscrit : « Répétition Gle DON QUICHOTTE deux entrées ». La date figurant au verso est très certainement celle du destinataire de cette invitation, invitation de venir assister à la répétition « Générale », de cet Opéra qui fut donné à Monte-Carlo, quelques jours plus tard, le 24 février 1910.
Vendue
MASSET (Jean-Jacques), ténor, violoniste et compositeur belge (1811-1903)
Lettre autographe signée à son « cher Lassabathie ». Paris, 18 Janvier.1 p. in-8.
Il lui demande un « service » afin d’être recommandé auprès du compositeur bien connu, [Daniel François-Esprit] Auber. « Je vous expédie donc ce billet pour vous prier de vouloir bien à l’occasion dire un mot en ma faveur à Mr Auber qui sera, à ce quoi assure Maître de Chapelle de l’empereur et sous les ordres duquel je voudrais bien me dévouer au service de S.M. Je sais stout l’intérêt que vous voulez bien me porter, je n’hésite donc pas à réclamer de vous ce service bien convaincu de votre amitié ».
160 €
MASSET (Jean-Jacques), ténor, violoniste et compositeur belge (1811-1903)
Lettre autographe signée. Paris, 3 Janvier 1872. ½ p. in-8 d’une petite écriture.
« Demain jeudi, je serai obligé de sortir à 4h ; je ne pourrai donc avoir le plaisir de recevoir Madame Vizentini à 5 h. J’espère que sa santé lui permettra de venir prendre sa leçon samedi prochain. Faîtes lui part, je vous prie de mes regrets, et croyez-moi mon cher monsieur, votre bien dévoué. ».
80 €
MEYERBEER (Giacomo) compositeur allemand (1791-1864)
Lettre autographe signée à son « cher et excellent ami », le musicographe et critique musical français Joseph d’Ortigue (1802-1866) S.l.n.d. 1 p. ½ in-8.
Il réclame son indulgence pour son désistement à le rencontrer comme cela était prévu, et s’empresse de lui suggérer un nouveau rendez-vous, ajoutant, « Je me dédommagerais de la perte d’aujourd’hui ». Il s’en explique. Plusieurs lettres reçues, qui réclament une réponse immédiate, en sont la raison. « Vous m’avez exprimé le désir de venir entendre une fois le Prophète avec Madame d’Ortigue. La dernière représentation qui aura lieu demain. Je prends la liberté de vous adresser deux places pour cette représentation… ».
[Il s’agit de son célèbre opéra "Le Prophète", créé en avril 1849, d’après un livret d’Eugène Scribe et Emile Deschamps, opéra dont l’énorme succès porta la gloire de Meyerbeer à son apogée]. 480 €
MESSAGER (André) compositeur et chef d’orchestre français (1853-1929)
Lettre autographe signée au directeur de la revue Comœdia. 1 p. ½ gd. in-4. Paris, 11 mars 1924.
Belle lettre à propos de rectifications à apporter concernant un article du jour, article, « qui semble établir un parallélisme entre le sujet de la nouvelle opérette des Bouffes, " en chemyse" et celui d’une pièce dont j’écrivis la musique pour les folies dramatique, il y a quelque trente cinq ans. Cette pièce qui était pour le livret, d’Ernest (et non Fernand) Dubreuil, Humbert et Burani était intitulée le et non les Bourgeois de Calais et n’avait aucun rapport avec l’aventure de ce braves gens. Le quatuor : Il faut savoir mourir pour la Patrie n’était nullement drolatique, il était même d’un sérieux déplorable, comme toute la pièce, du reste. Nous avions eu la folle ambition de remonter le courant de l’opérette et de faire de l’opéra comique….aux Folies Dramatiques ! Treize représentations en tout couronnèrent cette naïve tentative. Ce fut le plus beau four de ma carrière… ».
380 €
MESSAGER (André) compositeur et chef d’orchestre français (1853-1929)
Page de musique autographe signée, (extraite d’un album amicorum),
portant une dédicace accompagnée d’une portée de 7 mesures titrée « Qu’on se le dise », dédicace à l’attention de la mime, comédienne et chanteuse française, Félicia Mallet (1887-1928) 11 octobre 1891. 1 p. in-8 oblong.
Bien complet de 7 mesures inscrites malgré une légère déchirure en fin d’écriture. Au verso quelques lignes de la « dame voilée » et d’un certain Doumerc, étonnantes.
280 €
MESSIAEN (Olivier) compositeur français (1908-1992)
Lettre autographe signée à son « cher Maître et Ami » [André Jolivet ?] 11 décembre 1968. 1 pp. in-8.
Belle lettre de recommandation pour Boris de Vinogradow qui « est un remarquable musicien et un excellent chef d’orchestre. Il a dirigé à plusieurs reprises pour les concours de ma classe de composition du conservatoire, et j’ai pu ainsi apprécier son talent. Il n’est pas seulement chef – il est aussi pianiste et percussionniste. Il a obtenu plusieurs 1 er prix au conservatoire de Paris […] Il a dirigé à "Musique vivante", "Ars Nova", au "Domaine musical"… ».
480 €
MILHAUD (Darius) compositeur français (1892-1974)
Carte autographe signée au docteur Lucien-Marie Pautrier. Aix en Provence « l’Enclos », 27 août 1936.
1 p. in-12 oblong. Adresse et marques postales de réexpédition pour Porquerolles.
« Merci de votre lettre et de l’envoi du Point avec votre si intéressant article qui m’a fait évoquer ce charmant et déjà lointain voyage à Strasbourg. Irez-vous à Porquerolles en auto ? (Route nationale N°7) Téléphonez-moi quand vous passerez. Je serais ravi de vous revoir ainsi que votre famille… ».
380 €
MILHAUD (Darius) compositeur français (1892-1974)
Lettre autographe signée au docteur Lucien-Marie Pautrier.
Prague, en-tête du Grand hôtel Sroubek.
Il informe le professeur qu’il souhaite, accompagné de son épouse, venir passer « une journée à Strasbourg, venant de Prague et allant à Marseille. Comme notre train arrive à 5 heures du matin nous prendrons une chambre près de la gare. Dimanche, nous repartirons le soir à 11 heures. Je me permettrai de vous téléphoner Dimanche matin, car si vous avez quelques instants libres ce jour-là je serai ravi de vous revoir et de vous présenter ma femme… ».
380 €
MOREAU (Léon) compositeur français (1870-1946)
Lettre autographe signée au sculpteur René de Saint Marceaux (1845-1915) Sinaia (Roumanie), s.d. [juin, juillet 1905]
4 pp. in-8 d’une petite écriture.
Il le félicite pour sa nomination à l’Institut et lui renouvelle son admiration pour son œuvre. Il espère qu’il a pu terminer le monument de Dumas (monument d’Alexandre Dumas fils, inauguré en 1906), et qu’il pourra enfin goûter quelques repos à Cuy [Cuy Saint-Fiacre]. « Ce Cuy où j’ai laissé tant de souvenirs attendrissants et qui me donne droit à tant de reconnaissance envers vous – Ce Cuy, où j’ai été dans le bien être et le charme de vivre tant d’angoisses estivales ! ». [Marguerite de Saint-Marceaux aimait recevoir à Cuy ses amis peintres, musiciens et écrivains] Il lui précise qu’il est en Roumanie depuis 4 semaines, « La cour, malheureusement est en grand deuil par suite de la mort du prince de Hohenzollern, frère du roi. Celui-ci a interdit toute musique, toute réception au palais, au grand désespoir de la reine. Je n’ai pu la voir qu’une fois ; cela me prive de la récompense quotidienne qu’étaient les deux heures charmantes passées auprès de cette unique souveraine… », ce qui le condamne, n’aimant pas la promenade, à rester toute la journée devant sa table et son piano. « J’ai pu terminer cet été l’œuvre dramatique que j’ai commencée il y a plus de 3 ans et dont ma vie d’hiver et mes travaux symphoniques ont si souvent interrompu la réalisation… ».
Vendue
MOUSTAKI (Georges) auteur-compositeur et interprète naturalisé français en 1985.
Né en Égypte à Alexandrie, de parents grecs et de langue italienne,
cet artiste engagé lors des évènements de Mai 68, était aussi artiste peintre et écrivain (1934-2013).
Bel et rare ensemble composé d’un dessin autographe signé (mine de plomb) représentant Yvette Horner armée de son accordéon (28,5 x 20 cm H.C.), d’une affiche signée (62 x 42 cm) relative à son exposition de peinture à Port-Marly en mai 2006, et d’une reproduction numérique sur papier photo d’un dessin, avec signature autographe. (21 x 29,5 cm).
480 €
MOUSTAKI (Georges) auteur-compositeur et interprète naturalisé français en 1985.
Né en Égypte à Alexandrie, de parents grecs et de langue italienne,
Cet artiste engagé lors des évènements de Mai 68, était aussi artiste peintre et écrivain (1934-2013).
Grand dessin autographe signé à la mine de plomb.
Encadrement. (21 x 30 cm H.C.) environ,
Dont le sujet ne nécessitera pas de légende mais sera aisément compris et apprécié par tous les « diablotins ».
680 €
NABOKOV (Nicolas) composteur, musicologue et écrivain d’origine russe, devenu citoyen américain (1903-1978)
Lettre autographe signée au docteur Lucien-Marie Pautrier. Kolbsheim, le 25 septembre 1930. 2 pp. in-4.
Il espère sa visite prochainement à Kolbsheim, le sachant à Strasbourg du 25 au 30 septembre. « Cela nous fait grand plaisir car nous espérons beaucoup que vous viendrez passer qqs heures chez nous dans le Kolbsheim si calme et si joli. En même temps je voulais vous demander quand est-ce que je peux venir vous voir chez vous quai Nicolas sans vous incommoder et vous déranger dans votre travail ». Il lui annonce qu’une pièce avec sa musique passe au Théâtre Antoine et lui signale qu’il a vu et passé dernièrement 2 jours, chez Kessler à Weimar, « et nous avons parlé de vous ». Il est en ce moment à Cannes.
220 €
NAUDIN (Emilio) ténor italien (1823-1890)
Ensemble de 2 cartes de visite autographes, adressées à une dame et une photo, ainsi qu’une autre l.a.s dont la fin manque.
A propos d’une vente aux enchères de ses biens dont il lui portera la liste. « Je vous serai bien reconnaissant si vous vouliez bien prier Monsieur Sardou de venir aux Docks de 2 à 6 il y a la vente de mes meubles ».
La photo le représente probablement dans son rôle de « Vasco de Gama », opéra de Meyerbeer, « L’Africaine », rôle qui lui valut son principal titre de gloire.
Les 4 pièces 180 €
NIEDERMEYER (Louis) compositeur et pédagogue suisse (1802-1861)
Lettre autographe signée à son cher « collaborateur ». 1/3 p. in-8. Léger petit manque de papier sans atteinte au texte.
Il lui adresse les détails « que vous avez bien voulu me demander », et le remercie « mille fois », pour son obligeance.
140 €
NOURRIT (Adolphe) ténor français (1802-1839)
Lettre autographe signée à l’homme politique Paul Pérignon. 13 mars 1837. 1 pp. in-8. Rare.
Jolie lettre à propos de la réservation d’une loge. « Tout ce qu’il y avait de disponible est loué et Messieurs les locataires ont jusqu’au 20 pour faire savoir s’ils conservent leurs loges. Dans le cas où ils m’en laisseraient quelques-unes, vous pouvez compter que je vous réserverai celle que vous désirez, mais je ne puis vous donner maintenant aucune assurance…. ».
380 €
OHANA (Maurice) compositeur français (1913-1992)
Manuscrit musical autographe signé à l’encre de Chine sur calque avec dessins, intitulé « T’HARÂN-NGÔ » pour grand orchestre.
47 grands feuillets + page de titre et page d’organisation comprenant la nomenclature des instruments. (54, 5 x 38 cm).
Composition réalisée entre octobre 1973 / 13 novembre 1974, commande spéciale de Radio France, pour l’Orchestre National. Légères déchirures sur quelques pages sans atteinte au texte.
Belle composition bien complète avec corrections, créée le 8 octobre 1975, par l’Orchestre National, sous la direction du chef d’orchestre et compositeur néerlandais, Lucas Vis (né en 1947).
6 800 €
PASQUIER (Etienne) violoncelliste français qui avec ses frères Pierre et Jean fondèrent le trio Pasquier (1905-1997)
Lettre autographe signée aux époux Pierrotet demeurant à Fontainebleau dans cette maison de la rue Alexis Durand inscrite aux monuments historiques depuis 1976. Elle fut édifiée par l’architecte Jules Viatte. Paris, 10 juillet 1962. 1 pp. in-8.
On joint une lettre autographe signée de sa nièce, Bérengère pianiste,
âgée de 13 ans, la fille de son frère Jean, violoniste,
du trio Pasquier, datée du 15 juillet 1962. (Enveloppe Jointe)
A noter que Bérengère Gros-Pasquier continue sa vocation de pianiste émérite en Bretagne à Muzillac, ayant fondée les écoles de musique dans cette même ville, de Questembert et de La Roche-Bernard.
Il ne pourra se rendre à l’invitation convenue, conséquence d’une surcharge de travail. Quant à sa nièce la future pianiste, elle remercie les Pierrotet pour le cadeau rapporté par son père, « le joli chemin de table », qui lui a fait un grand plaisir. « En ce moment je profite bien de mes vacances car j’ai eu beaucoup de travail pour préparer mon concours de Versailles… ».
Les deux lettres 260 €
PALADILHE (Emile), compositeur français (1844-1926).
Lettre autographe signée à l’historien et critique musical français Arthur Pougin. Paris, 14 Octobre [19]12.
1 p. in-8. Adresse et marques postales.
Belle lettre. Il le remercie tout d’abord pour l’envoi de son volume puis lui confie une anecdote de jeunesse. « Quel infatigable et fécond travailleur vous faites ! Merci de votre envoi. J’ai passé mon après-midi d’hier à lire le volume. Avec vous, la route est si nette, si bien éclairée, que c’est un plaisir de la parcourir sans arrêt et jusqu’au bout ! […] Vers 1850, je crois, on me conduisit au théâtre de Montpellier pour y entendre l’Alboni (la cantatrice italienne Marietta Alboni) dans la Reine de Chypre (le grand opéra composé par Fromental Halévy en 1841). C’est bien loin et j’étais bien mioche, mais je m’en suis toujours souvenu… ».
230 €
[Lucie-Marie PAUTRIER]
Très intéressant ensemble d’une quarantaine de photos de formats divers, le représentant bien souvent en famille
ou en compagnie de musiciens, compositeurs et chanteurs la plupart, invités dans sa demeure à Strasbourg. [1933/1937].
Nombreuses de ces photos sont annotées d’informations où sont nommés ses invités parmi lesquels on peut recenser Albert Schweitzer, Pablo Casals, Sir Donald Francis Tovey, Nicolas Nabokov, Albert Roussel Charles Munch, Gustave Bret, le violoniste Rolph Schroeder, le pianiste soviétique Emil Gilels, Ninon Vallin, plusieurs photos d’Otto Klemperer en répétition lors du festival Beethoven et en compagnie d’Artur Schnabel au piano, Fritz Munch, la soprano Marcelle Bunlet, Florent Schmitt entouré des sopranos Janine Micheau, de Rita Gorr, Geneviève Moizan, après l’audition du Psaume XLVII du compositeur, [Festival de 1945], Carl Schuricht, Franz von Hoesslin, Georges Enesco, Gustave Wolf, Ernest Ansermet, pour n’en citer que quelques-uns. On joint plusieurs photos de la soirée « Sérénade » en juillet 1937 dirigée par Albert Wolf et diverses photos relatives à la musique.
L’ensemble 1 350 €
PICCAVER (Alfred) ténor anglais (1884-1958)
Photo signée (20,5 x 15,5 cm).
Belle image en noir et blanc, le représentant assis, accoudé sur son piano.
180 €
[Gabriel PIERNÉ] contrat signé par l’éditeur de musique Eugène Fromont avec le directeur du théâtre « Casino Frascati »
au Havre, alors « Const. Vincy et Chateigné », pour la musique de scène « Yanthis » composition de Gabriel Pierné,
pièce en 4 actes de Jean Lorrain.
En-tête des Editions E. Fromont. Paris, 4 juillet 1894.1 pp. ½ in-4.
Seul le directeur du Casino Frascati a signé ce contrat. Petites imperfections, faiblesse aux pliures.
Il est précisé à cet effet que le matériel nécessaire à cette exécution est donné à titre de location, en particulier concernant la partition manuscrite d’orchestre, les parties détachées : harmonium - harpe - Cor - flûte - trompettes ainsi que les partitions Chœurs au nombre de Seize. Il est également précisé que le matériel désigné est exclusivement destiné aux représentations de l’ouvrage sur le seul théâtre du Casino Frascati. En cas de défaillance pour une utilisation autre que celle précisée, des dommages et intérêts seront envisagés. Il lui est en conséquences, interdit de vendre, de sous-louer, de prêter, communiquer, copier ou laisser copier en totalité ou en partie, la dite musique soit en France, soit hors de France.
[Le propriétaire du grand Hôtel Frascati au Havre, transforma cet établissement en 1892. Il ajouta une immense salle de spectacles où de nombreuses représentations eurent lieu. En 1897 Le propriétaire du Casino Marie-Christine au Havre racheta cet établissement. Curieusement deux ans plus tard en 1899, le casino Frascati fermait ses portes et en 1900 un incendie ravageait la salle de spectacle. Après les bombardements de juin 1944, le bâtiment ne vit aucun projet de reconstruction. Aujourd’hui il abrite le musée des Beaux-arts André Malraux]
230 €
PIERNÉ Gabriel) compositeur et chef d’orchestre français (1863-1937)
Lettre autographe signée « Gabriel Pierné, syndic de la Société et camarade », au compositeur français Alfred Bachelet (1864-1944) 1 p. petit in-8 oblong.
A propos de « L’amour des ondines » [vers 1903]. « Tes ondines joués chez Colonne ne sont pas répartis à la Société des Auteurs, rue Chaptal, ton éditeur ayant négligé de faire la déclaration - Préviens Fromont (et adresse à l’Agent général de la Société) une demande en rappel de ce qui t’est dit pour tes droits. Bien stipuler sur le bulletin la durée, le caractère et l’importance de l’ouvrage. ».
Vendue
PIERNE (Gabriel) compositeur et chef d’orchestre français (1863-1937)
Photo Reutlinger avec dédicace autographe signée. (10 x 14 cm)
« à mon élève, Mlle Marthe Chaumont. Témoignage de respectueuse sympathie ».
Vendu
PLANTE (Francis), pianiste français (1839-1934).
Lettre autographe signée avec post-scriptum au dos de l’enveloppe adressée aux époux Bréthous-Lafargue.
A noter que Léon Bréthous-Lafargue fut le précepteur du compositeur Ernest Chausson.
23 Avril. 2 pp. petit. in-4. Sur l’enveloppe figure l’intitulé,
« œuvre du convoi auxiliaire landais d’Ambulances Automobiles, le président Francis Planté ».
Belle lettre adressée à ses « chers et si parfaits amis », lettre dans laquelle il leur explique copieusement les raisons de sa non-présence à la communion à laquelle il était invité « Me voici, de nouveau, au poste du devoir, après les douloureuses sollicitudes que vous savez et qui ne me quittent plus, vous le devinez bien ! Je suis suspendu au téléphone que j’ai eu la possibilité d’employer par la bonne grâce des médecins chefs de Biarritz et de Mont-de-Marsan, et, des nouvelles que j’attends aujourd’hui, dépend la décision à prendre pour jeudi ! Ne pouvant ni ne voulant sortir aujourd’hui afin de ne pas m’exposer à manquer les communications, je m’associerai de cœur et de pensées à la " Communion fraternelle de nos cœur et de nos âmes", comme l’a dit si éloquemment mon très éminent ami. .. – Quel merveilleux "prélude" il aurait composé pour cette patriotique et pieuse journée d’aujourd’hui ! Ce n’est plus un " article" : loin de là, mais un élan du cœur et de la pensée venant d’un Apôtre du bien, et par-dessus tout, d’un ami trop bon à qui sa tendre partialité a inspiré des accents qui seront, pour moi la dernière et la plus précieuse récompense. Il me reste à m’efforcer encore de les justifier… ». Il ajoute en post scriptum « Je ne bouge pas de ma chambre, en face Ste Eugénie, si ce n’est que pour aller regarder mon piano dans la crypte (véritable catacombe) sonore comme une lyre ! Peut-être verrai-je quelqu’un d’entre vous, j’en serais si honoré !... ». Il ajoute un second post-scriptum sur l’enveloppe en indiquant « Et quel délicieux tableau que celui de la Messe souriante – et quel admirable définition du caractère de ce genre de concerts … Tout enfin traduit ce que je cherche, ce que je rêve, ce que je souhaite. La perfection est un mot et c’est vous qui l’avez réalisée !... ».
380 €
POULENC (Francis) compositeur et pianiste français (1899-1963)
Dédicace autographe signée sur page de titre de la partition « Poèmes de Ronsard », pour mezzo soprano.
A Paris, au Ménestrel, copyright by Heugel 1925. In-folio, de 3 ff. et 23 pp. de musique, broché,
Couverture spécialement dessinée pour l’auteur par Pablo Picasso. 1925. Couverture légèrement défraichie.
Belle dédicace à la soprano Marthe Bréga, qui fut l’épouse en 1926, du compositeur Maurice Jaubert. On notera à la page 13, le mot « long » ajouté de la main de Francis Poulenc. « A Madame Bréga, avec ma bien vive sympathie. Francis Poulenc 1927. Je certifie que la voix de la susdite dame et son talent sont tout à [fait] appropriés à l’exécution de cette œuvre géniale. F. P. ».
480 €
PUCCINI (Giacomo) compositeur italien (1858-1924)
Lettre autographe signée au colonel Ugo Conti en italien. Viareggio, 3 juillet 1917.
1 pp. gd. in-8. Adresse et marques postales. Traduction jointe.
Il interroge le colonel sur plusieurs points. D’abord il voudra avoir la certitude que son fils militaire, restera bien dans sa fonction actuelle, malgré une mutation éventuelle du colonel. Il lui précise que le ministère de la guerre lui a donné un accord pour qu’il devienne officier à la « motorisation ». A ce sujet, il désirerait connaitre son avis, s’il est préférable de devenir officier ou rester simple soldat. Cette situation angoisse toute la famille, particulièrement sa mère. Il lui confirme également qu’il a bien rempli le document pour qu’il soit affecté auprès de lui.
1 280 €
RABAUD (Henri) compositeur et chef d’orchestre français (1873-1949)
Lettre autographe signée au musicien belge, Gaston Knosp (1874-1942), Paris, 2 janvier 1919 (pour 1920)
1 p. ½ in-8. Enveloppe conservée.
Belle lettre concernant son intention de faire graver pour son confrère une fantaisie de 12 à 15 pages sur Mârouf. « Je vous avoue que j’ai rencontré à la maison Choudens peu d’enthousiasme… Il n’y a qu’une petite chance pour qu’elle soit acceptée, c’est que vous me l’envoyiez, que je la porte moi-même chez Choudens, disant que je l’ai lue, approuvée et que je conseille cette publication. On m’objectera sûrement d’abord que cette fantaisie est beaucoup trop longue, et qu’elle ne devrait pas dépasser 8 pages, (9 au maximum) … Ensuite viendront sans doute les arguments budgétaires… ».
180 €
RABAUD (Henri) compositeur et chef d’orchestre français (1873-1949)
Lettre autographe signée à l’historien Daniel Halevy. Rouen, 18 janvier [1898] 16 pp. in-8. Bordures de deuil.
« DREYFUS EST-IL COUPABLE OU INNOCENT ? »
Exceptionnelle et très longue lettre en réponse aux questions de Daniel Halevy, qui certainement lui suggérait de prendre position pour le condamné de « l’Affaire Dreyfus », en perspective de la révision du procès, lettre dans laquelle le musicien perdu, recherchait la vérité en s’interrogeant et en analysant cette situation.
Il hésite à lui répondre, car il imagine à l’avance, que sa réponse va l’exaspérer « Dreyfus est-il coupable ou innocent ? Je n’en sais rien du tout ! », Avoue-t-il, « Et je me demande comment tu peux toi le savoir ! A quelles sources as-tu puisé tes informations ? Que sais-tu ? ET comment le sais-tu ? Je ne demande pas mieux que de penser que comme toi. Mais je ne peux vraiment pas le faire pour te faire plaisir. Moi, je n’ai pour m’informer que les journaux. Les uns représentent Dreyfus comme innocent, les autres comme coupable. Lesquels croire ? Les faits même sont racontés d’une façon par la Tribune, d’une autre par le Gaulois, quelques fois d’un troisième par le Temps. Et puis, cette affaire doit on avoir grand confiance dans la presse. Robert Dreyfus m’écrit qu’elle joue un fort vilain rôle… ». Il pense que la majorité des gens à ce sujet pensent à la culpabilité de Dreyfus. « Mais la majorité est sotte et mal informée. Je ne la crois pas. Il vaut mieux croire une minorité intelligente, mais élite – Or laquelle choisir ? Dois-je croire cette élite composée de Mrs France, Zola, Gregh, Bizet, Proust, toi, Dreyfus Rivoire etc. ou cette élite composée de Mrs Mercier, Billot de Boisdeffre, Pellieux, Ravarin etc. Ceux-ci, dit-on, sont suspects, ceux-là sont de bonne foi. D’autre part, les derniers sont à coup sûr mieux informés que les premiers - lesquels croire ? Je n’en sais rien ! Et puis, tout ce qu’il ya eu de louche et de mystérieux dans le procès Dreyfus – A quoi l’attribuer ? Ou bien les juges avaient der bonnes raisons d’agir ainsi, ou bien ce sont tous des canailles. Doit-on croire, simplement, avec Zola que Mercier, de Boisdeffre, Billot Pellieux - les 3 experts, les membres des 2 conseils de guerre sont des malhonnêtes, et qu’ils ont fait volontairement des Saletés gens… » Il suppose que cela peut rendre nécessaire « de tenir secrètes certaines pièces », mais l’ignore encore une fois la vérité et lui demande de ne pas lui en vouloir de lui exprimer le fond de sa pensée. « Je sais que tu trouveras tout ce que je te dis odieux et exaspérant ». Il l’interroge : « Tu crois qu’il ont été malhonnêtes et injustes en 1895 – Qu’est ce qui te fait croire qu’ils ne le seront pas en 1898 ? ». A la réflexion il pense que cela vaut le coup d’essayer car c’est « le devoir de tout homme de penser à un choix aussi grave, de s’y intéresser de se former une opinion, et d’agir selon son pouvoir, suivant cette opinion. Il est évident que si tout le monde était comme moi, l’opinion publique est une chose qui n’existerait plus. Je vois bien ce qu’on pourrait y gagner ; il m’est impossible de voir ce qu’on y perdrait. Maintenant mets-toi en colère : insulte moi ; méprise moi. Je sens très bien que je ne peux y échapper. Je le mérite peut-être. Tu m’expliqueras pourquoi. ». Il lui avoue être passionné par d’autres choses qui lui semblent « tellement tellement « plus passionnantes !!! ». Il lui souligne qu’ici à Rouen, on pense que Dreyfus ne vaut « probablement pas grand-chose, qu’Esterhazy ne vaut pas d’avantage. Si Esterhazy avait été condamné cela n’aurait guère étonné ». Ce qu’il entend dire ici le plus souvent c’est : « Ou Zola est fou ou toute l’armée française est pleine de crapules, sauf Dreyfus ! ». Il ne sait plus quoi penser. « Et puis suppose que vous réussissiez ! qu’on révise le procès ; que Dreyfus soit reconnu innocent, que tous les généraux qui sont à la tête de notre armée française soient reconnus coupables, malhonnêtes, comme se serait triste et laid ! Laid, sans doute - diras-tu – mais juste - et peut-être auras-tu raison. ». Il l’encourage à lui répondre « tout de suite » et lui indique, qu’il ne pourra répondre à Dreyfus qui lui demandait une opinion sur Esterhazy. « Je n’ai pas le courage ni le temps, de recommencer cette lettre ! ».
Vendue
RACHMANINOV (Sergueï) compositeur, pianiste et chef d’orchestre russe naturalisé américain (1873-1943)
Signature autographe sur son portrait extrait d’une revue et monté sur carton (18 x 13,5 cm).
Collection Lucien-Marie Pautrier. Rare.
1 350 €
RAVEL (Maurice) compositeur français (1875-1937)
Lettre dactylographiée signée adressée à Mme Muller-Malo, à Lyon. Montfort L’Amaury, 15 avril 1926. 1 p. in-8.
En-tête de son monogramme. Adresse et marque postale.
Elégant, Ravel invite sa correspondante à lui adresser ses programmes par la poste, ou de les faire porter par une personne, afin qu’il puisse les revêtir de sa signature. « Je vous les retournerai immédiatement… ».
Vendue
RAVEL (Maurice) superbe photo du compositeur le représentant installé au piano,
portant une dédicace à l’éditeur de musique Jean Jobert datée du 24 octobre 1931.
Photo Lipnitzki, légèrement insolée, mais parfaitement lisible (21 x 16,5 cm).
Vendue
RAVEL (Maurice) compositeur français (1875-1937)
Lettre dactylographiée signée à sa « Chère Nelly » [Nelly Delage, épouse du compositeur Maurice Delage]
Montfort l’Amaury, 29 octobre 1924. 1 p. in-8 à son chiffre et adresse.
« Elle s’est bien f….. de vous la mère à Gisèle : z’yeux jaunes, température, amaigrissement, faiblesse, résultats de l’intoxication … Dans 15 jours, si ça ne va pas mieux, injections d’eau de mer pour remplacer la saison à St Jean-de-Luz. Heureusement que le ciboulot n’est pas trop atteint et que je peux turbiner. Je ne peux pas aller à Paris lundi, (déjeuner chez Gunsbourg), ça fera un télégramme de plus, il y est habitué : voilà 3 semaines que je remets ce malheureux déjeuner. [Probablement pour la préparation de "L’enfant et les Sortilèges"] D’ailleurs, pour ce que je pourrais y briffer… Quand est-ce qu’on vous voit ?... ».
Vendue
REYER (Ernest), compositeur français (1823-1909).
Lettre autographe signée au violoniste et metteur en scène français Albert Vizentini (1841-1906). Paris, 22 Janvier 1876.
2 p. in-8. Bordures de deuil.
Belle lettre à propos de son œuvre « La Statue », opéra-comique en 3 actes, joué pour la première fois à en 1860. Il autorise Vizentini à l’interpréter dans son théâtre en lui spécifiant toutefois sa réserve. « Je vous donne l’autorisation de jouer la Statue, sauf cette réserve que nous aurons à nous entendre pour la distribution des rôles et je mets à votre disposition les récits et le ballet de cet ouvrage, qui sont ma propriété. J’ajoute que la Statue fait partie du répertoire du Théâtre-lyrique et que puisque votre théâtre, quel que soit son titre est subventionné comme théâtre-lyrique il vous suffit du consentement des auteurs pour que la Statue soit à vous… ».
230 €
ROPARTZ (Guy) compositeur français (1864-1955)
Photo avec longue dédicace autographe signée au docteur Lucien-Marie Pautrier. 11 juillet 1929. (20 x 12 cm).
« Par la grace du Comité, nommé Président d’Honneur de la Société des amis du Conservatoire, je dis au cher Président en exercice Dr Pautrier toute ma reconnaissance pour tout ce que je lui dois et tout mon attachement ».
230 €
ROUVET (Jean) haut fonctionnaire du ministère de la Culture, administrateur général du TNP aux côtés de Jean Vilar (1917-1992) Lettre autographe signée au docteur Lucien-Marie Pautrier. S.d. 1 pp.in-8. [Entre 1951 et 1959].
« Je pars immédiatement après le spectacle très vite, pour être au bureau demain matin à 9h. Dimanche ce sera déjà, pour moi, Marseille, et la suite. ». Il lui adresse sous ce pli, « quelques brochures signées pour nos amis du Festival. Et des photographies pour vous (manque Maria Casarès qui n’a pas apporté de photographies, mais je veillerai à l’envoi, de Marseille ou d’Avignon ». Il poursuit : « Je pense que vous auriez été content de cette "Ville", qui vous doit beaucoup. Mais nous vous retrouverons bien, quelque soir, à Chaillot, pour vous la montrer. Comment vous dire encore notre gratitude et l’admiration que nous portons à votre efficace ténacité… ».
On joint 2 photos représentant une réception chez le professeur Pautrier, où l’on aperçoit Gérard Philipe après une représentation, en compagnie de leur hôte, le docteur Pautrier et d’autres invités, dont l’administrateur Jean Rouvet.
L‘ensemble 180 €
SAINT-SAENS (Camille), pianiste et compositeur français (1835-1921).
Carte postale autographe signée de son monogramme entrecroisé au peintre et compositeur Paul Steck (1866-1924).
Adresse et marques postales.
C’est depuis la ville espagnole Burgos, que Saint-Saëns s’adresse à un ami et confrère. « Voilà où j’étais quand tu m’as écrit ! Maintenant je vais à Dieppe, puis je rentrerai pour de bon… ».
180 €
SAINT-SAENS (Camille), pianiste et compositeur français (1835-1921).
Lettre autographe signée de son monogramme entrecroisé au peintre et compositeur Paul Steck,
énoncé phonétiquement « Estéhécéka » (1866-1924). Mercredi, rue Voltaire. 1 p. in-8.
Amusante lettre pour une invitation à son ami « Demain jeudi, Monsieur Paul Estéhécéka prendra le train de dix heures moins dix minutes et viendra dîner avec son oncle en joyeuse compagnie. NB : une mise négligée est de rigueur ».
280 €
SAINT-SAËNS (Camille) compositeur, pianiste et organiste français (1835-1921)
Lettre autographe signée. Enghien-les-Bains, 25 septembre 1890. 4 pp. in-8. Bordures de deuil.
Belle lettre relative à « Harmonie et Mélodie », ouvrage de Camille Saint-Saëns, paru chez Calmann-Lévy en 1885, où l’auteur assure à travers les lignes de son texte, sa grande connaissance de la musique. « Oui je joindrai cette nouvelle bonté aux autres innombrables. Oui, vous aurez " Harmonie et Mélodie", l’Article de l’Artiste, et tout ce que vous voudrez. Attendez seulement que je sois revenu. J’ai lu avant de partir la "la lettre d’un Rat" et m’en suis pourléché les badigoinces. Je vous embrasse respectueusement aussi, puisque vous y tenez. C’est dur tant de vénérations à supporter quand on n’a pas encore soixante ans. Quand je serai là, je me résignerai, mais il est probable que je ne verrai pas cette heure fatale. Avez-vous vu la fable dans le Gaulois, "le M. et le R." ? ».
480 €
SAINT-SAËNS (Camille) compositeur, pianiste et organiste français (1835-1921)
Deux lettres autographes signées au poète Jean Louis Croze (1865 ?-1955), dont une signée de son monogramme.
Toulouse, s.d. 3 pp. in-8, et Dieppe, 21 septembre 1894. 3 p.1/3.
Très Belles lettres au poète. Dans la lettre rédigée de Toulouse, lettre qu’il a ornée de plusieurs tracés fantaisistes et d’un petit dessin d’une fleur chevauchant une boucle de sa signature, il lui propose une rencontre à l’hôtel Bedford afin de passer un moment avec lui, pour « jacasser… en cassant une croûte… ». Pour Dieppe, à propos de Gounod, il l’informe à regret qu’il n’a pas pu mettre la main dans sa grande réserve épistolaire, le conservateur du Musée étant absent. « Je n’ai trouvé qu’un petit paquet d’autographes, dans lequel figurait une demi-douzaine de billets de Gounod, sans grand intérêt. Je vous copie la seule qui puisse intéresser le public. Quant à faire plus, je ne le puis, occupé que je suis à l’orchestre de Salle Athéné, ouvrage précis s’il en fut, étant donné que les parties d’orchestre doivent être gravées et imprimées et prêtes pour le 15 octobre ; et c’est un ouvrage dont vous ne pouvez vous désintéresser. " Les vieux sont laids, leurs culs sont ridés, c’est à peine si leur groin pour une face humaine peut encore passer !" Quels beaux vers, quel grand poète. Que j’ose, O Croze ! Louer !!!..... ». Enfin, au verso sur la dernière page de cette lettre, il ajoute : « Cette lettre de Gounod est une réponse à un mot que lui avais écrit après l’exécution de Mors et Vita au Trocadéro. ». [Cette œuvre de musique sacrée de Gounod, qui fut donnée au Trocadéro en mai 1886, fut accueillie avec enthousiasme. Selon les critiques, « Mors et Vita », se voulait exemplaire pour signifier la manière dont la mort, ouvre à la vie éternelle).
A noter également que 1894, fut l’année de composition de l’Hymne pour soprano et orchestre, « Pallas Athéné », (voix et piano, Opus 98) de Camille Saint-Saëns, œuvre dans laquelle Croze fut le parolier et Lucienne Bréval, l’interprète.
Les deux lettres 780 €
SANDERSON (Sibyl) soprano américaine (1864-1903)
Lettre autographe signée à un directeur de théâtre. Dimanche, 6 novembre 1892. 3 pp. in-8.
Belle lettre de la diva morte prématurément d’une pneumonie à l’âge de 38 ans. Elle lui explique qu’étant sous contrat jusqu’au 16 janvier avec Carvalho, (Léon Carvalho, directeur de théâtres et d’opéras), elle ne pourra pas commencer ses représentations avant cette date. « Je vous ai fait connaître tous les rôles de mon répertoire. C’est-àdire tous ceux que j’ai chanté jusqu’ici. Vous serez très aimable de faire votre choix parmi eux, car je n’ai pas d’autres à vous indiquer. Il est bien regrettable en effet que tant de mes meilleurs ouvrages ne se trouvent pas à votre théâtre… ».
280 €
SANTOLIQUIDO (Francesco) compositeur italien (1883-1971)
Lettre autographe signée à sa « chère amie ». Anacapri (Isle de Capri), 1er février 1955. 1 pp. in-4.
Il lui demande d’être compréhensive pour son retard à lui répondre. « Je passe un hiver assez pénible à cause de la lutte pour mon opéra. J’espère tout de même réussir vainqueur. Je serai enchanté de recevoir les timbres de l’Afghanistan : vous les trouverez chez Théodore Champion, 13 rue Drouot… ».
230 €
SARASATE (Pablo) violoniste et compositeur espagnol (1844-1908)
Carte de visite autographe signée « Pablo », au compositeur français Camille Saint-Saëns. Biarritz, 18 août 1902.
Enveloppe autographe jointe.
Très belle pièce. « Mon Camille : Peux-tu présenter mon vieil ami le docteur Blazy de Bayonne qui a fait le voyage à Béziers afin de t’admirer une fois de plus… ».
480 €
SAUGUET (Henri Pierre Poupard, dit Henri) compositeur français (1901-1989)
2 lettres autographes signées à Yves Brayer. Paris, le 3 mars 1975 et 18 avril 1986. 2 p. in-4. Une enveloppe conservée.
Belles lettres. A propos de sa candidature à l’Académie des Beaux-Arts. Il espère le soutient du peintre pour sa candidature, afin de succéder au fauteuil vacant de son ami, Darius Milhaud. « Une longue et parfaite amitié de cinquante années qui m’a liée à lui est, évidemment, une raison bien insuffisante pour justifier l’ambition de siéger dans votre illustre compagnie. Puis-je cependant espérer que vous voudrez bien m’accorder votre voix amicale, en cette occasion solennelle, que je viens solliciter ? Ce serait pour moi, vous le pensez une grande fierté de l’obtenir…». Les années ont passées et en 1985, c’est à l’ami et maintenant au confrère qu’il s’adresse, manifestant sa reconnaissance pour lui avoir adressé « une charmante lettre après l’émission TV du samedi soir », où il a pu y dire, « des choses qui sont chères à ma pensée d’artistes brimés par un faux modernisme… ». Il est fermement hostile et opposé comme de nombreux intellectuels, à la réalisation programmée des travaux relatifs aux « Colonnes de Buren », travaux qu’il caractérise de dépenses inutiles et absurdes. « Quant aux Colonnes du Palais Royal c’est le comble de l’absurde. Il y a cinquante ans les surréalistes mettaient des moustaches à la Joconde mais c’était en effigie, PAS sur le tableau de Léonard de Vinci… ». Pressé de le retrouver « Quai Conti où vous manquez trop, je fais des vœux pour le prochain et complet rétablissement de votre santé… », lui avouant qu’il n’avait pas encore pu se rendre et visiter son exposition, mais songeant à la rejoindre très prochainement, « On a dit mercredi passé qu’elle est admirable… ».
380 €
[Les Colonnes de Buren. Ce projet vit le jour malgré le refus de la Commission supérieure des monuments historiques, celle-ci se prononçant le 14 octobre 1985 contre le projet qu'elle jugeait « trop moderne et hautement intellectuel ». Ce refus fut encouragé par les nombreux amis du patrimoine formant association, tels que Claude Lévi-Strauss, Jacques Soustelle, Henri Troyat, Michel Déon qui protestèrent, et se manifestèrent en écrivant au président de la République, alors François Mitterrand, afin d’abandonner ce projet et de veiller à protéger la beauté du site. Bernard-Henri Lévy défendit au contraire, le projet de Daniel Buren.].
SAUGUET (Henri) compositeur français (1901-1989)
Lettre autographe signée à l’acteur et metteur en scène Jean Darnel (1923-2020). Paris, 11 février 1987. 1 p. in-4.
Belle lettre. Il lui adresse l’exemplaire de sa « Sonate crépusculaire » pour violon et piano. « Un disque complet vient de paraître exécuté d’une manière excellente par Aurelio Perez (violon) et Janis Vakarelis (piano). Je pourrai vous les faire entendre si vous le voulez. Je pense que vous devez avoir à St-Jean-de-Luz des artistes sur place. Si non, je crois que les 2 artistes qui ont enregistré peuvent être disponibles pour le mois de septembre. A toutes fins utiles,… ».
260 €
SCHMITT (Florent) compositeur français (1870-1958)
Lettre autographe signée au docteur Lucien-Marie Pautrier. Saint-Cloud, 27 mai.
Il attendait pour lui écrire afin « de connaître les dates. Mais déjà longtemps je vous avais répondu en pensée combien j’étais heureux de tous ce que Joseph Calvet [le célèbre violoniste, fondateur du fameux quatuor Calvet] m’avait appris. Ils travaillent entièrement et l’exécution sera excellente ». Il le remercie de lui avoir proposé de lui retenir une chambre pour le festival. « Par la même occasion puis-je vous demander d’en retenir une seconde pour une amie qui se également au festival Nous arriverons le mardi 8 et resterons vraisemblablement jusqu’au 13… ».
380 €
SCHNEIDER (Hortense) cantatrice française (1833-1920)
2 lettres autographes signées au critique d’art et historien français Armand Dayot (1851-1934)
Paris, 19 février et 19 mars 1900. 2 p. in-8. Une enveloppe conservée.
« Je suis tous les mercredis chez moi, je serai très heureuse de recevoir Monsieur Dayot, pour vous être agréable particulièrement ». Elle l’invite à venir « causer un instant » avec elle, au sujet d’une lettre qu’elle doit lui écrire, concernant son livre. « J’ai une petit objection à vous faire à son sujet… ».
Les 2 lettres 180 €
SCHÖNE (Lotte) soprano française (1891-1977)
Photo avec dédicace autographe signée.
Superbe et très grande photo portant une dédicace au docteur Lucien-Marie Pautrier.
Elle est datée de janvier 1936. (39,5 x 25,5 cm). Très rare de ce format.
480 €
SCHWEITZER (Albert) médecin et musicien français (1875-1965)
Photo avec longue dédicace autographe signée au docteur Lucien Marie Pautrier, représentant un paysage lacustre avec un étonnant commentaire (25 x 20 cm). Légères imperfections.
Très intéressant document. « Les trois îles de l’Ogooué devant le village d’Igendja, à 80 km en aval de Lambaréné, en face desquelles, un jour de septembre 1915 m’est apparue l’idée du respect de la vie comme principe fondamental de la nation du bien…. ».
480 €
SCHWEITZER (Albert) médecin et musicien français (1875-1965)
Lettre autographe signée au docteur Lucien-Marie Pautrier. Lausanne, 13 janvier 1935. 1 p. in-8 oblong, montée sur carton.
Jolie lettre. Il lui adresse les feuilles de manuscrit promises. « Excusez-moi de les envoyer en retard. L’écriture ne s’explique que quand on sait, que j’ai hérité de ma mère la crampe des écrivains qui s’est manifestée chez moi dès l’âge de 35 ans… ».
380 €
SCOTTO (Vincent) compositeur français (1876-1952)
2 manuscrits musicaux autographes signés, intitulés
« Il n’y a que les bords de la Garonne » et « La vigne est si bonne », sur papier à son en-tête, au crayon.
4 pp. gd in-4 et cahier de notes autographes intitulé « idées de chansons » à l’apparence de petits scénarios romantiques et humoristiques souvent titrés, jetés sur le papier pour inspirer sa musique.
Certains reprennent les mêmes éléments de contexte, mais jouent de variantes sur les sentiments des personnages afin d’expérimenter les différentes émotions dégagées. 19 pp. in-4.
480 €
SPONTINI (Gaspare) compositeur italien (1774-1851)
Lettre autographe signée à son cher « Monsieur Deschamps » ¾ p.in-8. (très probablement au ministre Louis-Grégoire Deschamps-Destournelles).
On joint un portrait lithographié, édité par la « Galerie de la Presse ».
« Vous m’obligeriez beaucoup, si vous vouliez m’envoyer quelques pages de mon rapport pour en commencer la copie. Demain, à trois heures j’irai vous voir au ministère… ».
Vendue
TCHEREPNINE (Alexandre) compositeur et pianiste russe (1899-1977)
Lettre autographe signée. Monte-Carlo, 8 avril [1932] 1 p. in-4.
Après avoir souhaité à son correspondant « un prompt et définitif rétablissement», il s’empresse de lui indiquer qu’il est très pris par le travail du ballet. « J’ai quelques 300 pages d’orchestre à livrer avant le 1 août et c’est ainsi que je commence avoir des doutes quant à mes progrès pour le printemps : si l’affaire O.S.P. ne devait pas réussir je vous demanderai de remettre mes projets d’une séance de musique moderne à une date ultérieure soit en février ou en mai 1933. Au mois de mai je serai de passage pour quelques jours à Paris et on en reparlera. Quant au petit objet religieux appartenant à votre cousin il était très difficile de définir sa valeur possible ; pour finir l’affaire voulez-vous qu’on s’entende sur 500 frs ? Ce prix est inférieur à ce que votre cousin comptait avoir mais nettement supérieur à toutes ces valorisations. ». Il se propose de lui joindre un billet de 500 frs afin de concrétiser cette affaire et si son cousin est d’accord, « le marché sera fait ! ».
480 €
THIBAUD (Jacques) violoniste français (1880-1953)
Lettre autographe signée à une demoiselle. Hôtel de la Paix, à Lausanne, 30 mars 1946. 1 p. ½ gd. in-8.
Jolie lettre de remerciements à son admiratrice. « Comment vous remercier ! Votre pensée et votre magnifique gâterie me comblent. Je suis heureux si j’ai pu donner à mon public un peu de mon amour pour l’art et si j’ai pu un instant l’isoler des horribles choses de ces temps affreux… ».
130 €
THOMAS (Ambroise) compositeur français de musique (1811-1896)
Lettre autographe signée à la comtesse Jeanne de Beaumont-Castries. (1843-1891) Paris, 21 août 1877. En-tête du Conservatoire National de Musique et de Déclamation. 2 p. in-8.
Salonnière, la comtesse Jeanne de Beaumont-Castries, fut également une sculptrice de talent et de grande habilité. Elle obtint de l’Etat, la commande d’un buste en marbre du maréchal de Castries, conservé au château de Versailles et celle d’un buste en bronze pour le monument à l’amiral de Coligny.
Il trouve à son retour la lettre qui lui annonce l’envoi du buste de Chopin exécuté par la comtesse. Il est probable que ce buste fut celui exposé au salon de 1877, au Palais des Champs-Elysées.
«…Vous m’annoncez l’envoi du buste de Chopin que vous voulez bien offrir au Conservatoire. Je suis très touché, très reconnaissant, Madame de ce don précieux. Votre œuvre qui nous retrace la physionomie inspirée du grand artiste, aura, n’en doutez pas une place d’honneur dans notre école… ».
230 €
THIBAUD (Jacques) violoniste français (1880-1953)
Contrat signé avec note autographe du reçu pour « cent cinquante francs » avec l’éditeur de musique Eugène Fromont cédant les droits pour « Saltarelle caprice de Henri Wieniawski arrangé pour violon pour accompagnement de piano. ». 2 p. in-4. Paris, 14 août 1909.
280 €
TIERSOT (Julien) musicologue, ethnomusicologue et compositeur français (1857-1936)
Contrat signé avec l’éditeur de musique Eugène Fromont pour la cession de plusieurs œuvres en particulier pour « Le jeu de Robin et Marion opéra Comique en 1 acte d’Adam de la Halle, adaptation littéraire de Emile Blémont, adaptation musicale de Julien Tiersot. ».
480 €
TIERSOT (Julien) musicologue, ethnomusicologue et compositeur français (1857-1936)
Lettre autographe signée à Eugène Fromont. Paris, 5 juillet 1904. 4 pp. in-8.
Il le remercie pour l’envoi des partitions de « Robin et Marion ». En revanche, sa surprise est grande considérant le prix indiqué sur la couverture. « Cinq francs, prix net, pour une partition qui n’a même pas 30 pages (puisqu’elle s’arrête à la 29ème), c’est évidemment trop cher, et je crains que la vente s’en ressente. Mais il y a une autre raison qui m’avait fait m’étonner de ce prix. Vous m’aviez proposé, comme droits d’auteur, 30 centimes par exemplaire vendu. J’en avais conclu que votre intention était de fixer le prix à 3 francs, ce qui eut été plus raisonnable – les droits d’auteur étant habituellement en librairie de 10 % […] Je viens d’en avoir la preuve en traitant avec Calmann-Lévy… ». Il informe Fromont qu’il ne peut accepter des droits d’auteur aussi inférieur « à tous les usages… »
680 €
[TCHAÏKOVSKI Piotr Ilitch] TSCHAÏKOVSKI Modeste Ilitch, dramaturge et librettiste russe, frère cadet du compositeur
(1850-1916)
Lettre autographe signée à Germain Bleichman. Kline, (Russie), 30 Septembre 1908. 2 pp. in-8.
Enveloppe conservée avec affranchissements et cachets.
« LES FRANÇAIS SONT HOSTILES À LA MUSIQUE DE MON FRÈRE ».
Etonnante lettre du frère cadet du compositeur révélant le dédain et une certaine hostilité du public français à l’égard de la musique de son frère. En revanche, il accepte toutefois de rédiger la préface de l’ouvrage biographique du compositeur, par son correspondant. « J’ai été très heureux de recevoir votre lettre, car elle m’a donné le moyen de vous dire à quel point je suis content de votre traduction et combien j’étais touché de constater que parmi les français si hostiles à la musique de mon frère il y a pourtant quelques personnes qui l’apprécient comme on l’apprécie dans tous les autres pays d’Europe. Je n’ai pas besoin de vous dire à quel point je serais heureux de voir votre volume, mais malheureusement vu l’indifférence du public et l’hostilité de la presse française, je n’ose pas prophétiser grand succès au livre. Quant à la préface, si vous insistez, évidemment je l’écrirais en forme de lettre adressée à vous mais il faudra que vous preniez la tâche de la corriger, suffisant pour expliquer ce que je veux, ne suffit pas pour être montré aux lecteurs français… ».
Vendue
TURETSKY (Berstram), soliste de contrebasse américain contemporain, compositeur, professeur
et auteur de The Contemporary Contrabass, né en 1933.
Lettre autographe signée « B », rédigée au crayon et adressée au compositeur américain Eugène Kurtz. 2 Mai [1974],
1 p. ½ in-4. Enveloppe conservée avec adresse et marques postales.
Très belle lettre relative à « The last Contrabass in Las Vegas », œuvre composée par Eugène Kurtz, pour ses amis les époux Turetsky. Cette première interprétation à l’école a été un véritable succès. « UCSC and ECD flipped out over the Last Contrabass ! It is simply a winner and in fact, we played it for a 4th grade 6 (in del mar) and they too were absolutely enthralled is what can tell you. It's a smash !! Nancy does it very well… ». Devant un tel succès, il espère pouvoir organiser de nombreuses interprétations en France en Mars « hoping we can cook us some radio/concert in France for march and i am beginning set up a real nifty tour ».
780 €
VALLIN (Ninon) soprano française (1886-1961)
Photo avec dédicace autographe signée au docteur Lucien-Marie Pautrier. Avril 1934. (Studio Arnal, 23 x 17,5 cm).
180 €
VERDI (Giuseppe) compositeur italien (1813-1901)
Carte de visite autographe au directeur de l’hôpital psychiatrique pour femmes, Cesare Vigna, hôpital de San Clemente à Venise. Borgo San Donnino (Fidenza), 10 septembre 1875.
[À noter que le 3 février 1861, Verdi fut élu député de Borgo San Donnino]. Enveloppe autographe avec adresse et affranchissement conservée.
780 €
VIARDOT (Pauline) cantatrice française d’origine espagnole, sœur de la Malibran (1821-1910)
Lettre autographe signée à sa chère amie, Mme [Marguerite] Crauk, l’épouse du Sculpteur Gustave Adolphe Crauk. Paris,
[1909, cachet postal partiellement illisible] 1 p. in-12. Enveloppe conservée.
Lettre dévoilant l’écriture d’une femme fatiguée et âgée. « Comme vous seriez aimable de venir déjeuner tout sans façon le jour qui vous conviendrait ! Vite, un bon mouvement. Je vous attends les bras ouverts... ». Une note sur l’enveloppe indique, « dernière lettre » probablement de la main de la destinataire.
140 €
VIARDOT (Pauline) mezzo-soprano française (1821-1910)
Lettre autographe signée à la comtesse Jeanne de Beaumont-Castries (1843-1891) Paris, 16 février. 2 p. in-8.
« Je viens vous offrir tous mes remerciements pour l’aimable invitation que vous nous avez fait l’honneur de nous faire, à ma fille et à moi. Malheureusement il nous est impossible de l’accepter car nous avons de tradition le mardi des amis de famille que nous ne pouvons pas faire remettre… ».
Vendue
WALTER (Bruno) chef d’orchestre, compositeur et pianiste allemand (1876-1962)
Photo signée de format carte postale (14 x 9 cm).
380 €
WALTER (Bruno) compositeur et chef d’orchestre allemand (1876-1962)
Lettre autographe signée de son monogramme « B. W. » en allemand. Londres « Waldorf Hotel », 15 mai 1929. ¾ p. in-8.
Remerciements pour une invitation.
280 €
WEKERLIN (Jean-Baptiste), compositeur français, directeur du chœur de la Fondation Société Sainte Cécile,
qu’il a fondé avec François Jean Baptiste Seghers (1821-1910).
2 lettres autographes signées au compositeur français d’origine belge Charles Vervoitte.
Paris, 1er Décembre [18]51 et 23 Décembre [1855]. 3 p. gd. in-8. Adresse et marques postales.
Dans cette première lettre, il est bien désolé de ne pas avoir reçu à temps les partitions de Vervoitte qui devaient être chantées au concert des Compositeurs organisé par la Société Sainte Cécile « …Vos parties de chœur ne me sont parvenues que samedi, et je n’ai pas la partition. On a déjà fait 3 grandes répétitions pour les ouvrages qui doivent être exécutés à ce concert et comme il n’y a plus que 3 séances, je crois qu’il sera fort difficile de changer la composition du programme sur lequel votre morceau avait figuré il y a 15 jours. Je regrette que la Société Ste Cécile ne puisse pas vous exécuter cette fois, par suite d’un simple retard et j’espère en même temps que cet obstacle n’existera pas plus pour un autre concert… ». Dans sa seconde lettre, il précise à Vervoitte que la programmation de la Société Sainte Cécile n’est pas arrêtée et qu’il est tout à fait d’accord pour s’occuper du morceau qu’il lui propose. « Il n’y a rien de décidé pour Ste Cécile, nous donnerons peut-être un ou deux concerts extraordinaires dans le courant de la saison, mais je ne sais pas quand, rien n’a été arrêté. Je tiens donc votre partition à votre disposition. D’après les explications peu claires de ma concierge, je pensais même que vous deviez chercher ce rouleau un ou deux jours après que je l’avais reçu. Je trouve le morceau très bien et ne demande pas mieux que de m’en occuper si l’occasion se présente… ».
480 €
WEKERLIN (Jean-Baptiste), compositeur français (1821-1910).
Manuscrit musical autographe avec nombreux repentirs et corrections, musique dédiée à la cantatrice Caroline Félix Miolan-Carvalho. Il porte comme titre « Plainte des Alpes », tyrolienne de Hölzel avec vocalise.1 p. ½ gd in-folio.
780 €
WIDOR (Charles-Marie) organiste et compositeur français né à Lyon en 1844, mort à Paris en 1937.
Lettre autographe signée à la comtesse Jeanne de Beaumont Castries. (1843-1891) 1 pp. in-8.
Belle lettre. « Pour la première fois de ma vie, je suis désolé de n’être point organiste de la Madeleine ! Mais mon orgue de St Sulpice est beaucoup plus grand et plus beau…mon escalier plus clair, et je ne le troquerais contre indigne rival que s’il ne devait jamais avoir l’honneur de votre visite. J’ai osé vous espérer tout dimanche ! Daignez-vous souvenir de l’église St Sulpice près du Luxembourg. Et daignez agréer tous mes remerciements de cette aimable invitation que j’accepte avec ma très respectueuse reconnaissance. ».
VENDU